Le Festival Vacances culture 2011 s’est terminé, samedi, sur la victoire de la troupe venue de Marcory. S’il faut se féliciter de l’organisation de cette manifestation culturelle importante pour les jeunes, il faut appeler les organisateurs à s’améliorer.
Le rideau est tombé, samedi, à Yamoussoukro sur la 17ème édition du festival Vacances culture, qui a vu le sacre de la troupe «Wokpomi» venue de la commune de Marcory. Il faut, de prime abord, se féliciter de ce que malgré la conjoncture difficile – consécutive à la crise postélectorale – le ministère de la Culture et de la Francophonie a réussi à organiser cette manifestation dédiée à la jeunesse. La dernière édition de Vacances culture a été organisée en 2008. Il fallait beaucoup d’énergie et de bonne volonté pour ressusciter cette plate-forme d’expression artistique pour les jeunes. Et le ministre Bandama l’a réussi, qui a réaffirmé aux festivaliers la volonté du président Ouattara de faire de la culture l’un des piliers essentiels du développement de la Côte d’Ivoire. «Je l’ai entendu, il y a eu des imperfections. Et vous pouvez comprendre qu’après une longue rupture, toute reprise comporte sa phase d’apprentissage», a répondu le locataire du 22ème étage de la Tour E du Plateau à Liézin Kouakou, le porte-parole des festivaliers qui relevait, lors de la cérémonie de clôture, les difficultés auxquelles ils avaient été confrontés, entre autres le mauvais éclairage de l’auditorium du Lycée Mamie Adjoua et la mauvaise qualité qui ont eu un impact négatif sur les prestations. Les conditions d’hébergement et de restauration des festivaliers ont également été décriées. S’il y a eu, au titre de l’animation du festival et de l’aspect technique, des imperfections, relevées par le jury, il y a également eu des impairs organisationnels qu’il importe de relever afin qu’ils soient pris en compte pour améliorer les prochaines éditions et redonner à Vacances culture la place qui doit être la sienne dans la formation des élites artistiques de demain. Les membres du jury l’ont relevé, il y a eu très peu d’engouement de la population de Yamoussoukro. Toute chose qui résulte du déficit de communication de la part des autorités locales et de l’équipe chargée de l’organisation du festival. Si un fait a été remarqué tout au long de cette série de représentations artistiques, c’est le manque de respect des différents horaires tels qu’indiqués dans les programmes. La cérémonie d’ouverture elle-même, qui devait avoir lieu à 14 h le mercredi, a démarré avec plus de cinq heures de retard. Ce qui a eu pour incidence de retarder le début des compétitions qui se sont poursuivies le même jour jusqu’après minuit. De plus, plusieurs activités, programmées ont été déplacées sans préavis, causant du tort à l’assistance. Par exemple, la conférence sur la santé, prévue pour se tenir le jeudi après la pause-déjeuner, a été déplacée au vendredi juste avant la pause. La troupe qui devait se produire a été mise devant le fait accompli, en pleine préparation et priée d’attendre un autre moment. Conséquence : la salle s’est vidée au moment où les conférenciers s’installaient. Il est plus que jamais important d’attirer l’attention des organisateurs sur le respect scrupuleux des activités programmées. Il faut surtout éviter de chambouler l’ordre des différentes activités. Le départ d’Abidjan, prévu à 8 h a effectivement eu lieu vers 10 h 45 mn. Il en est de même pour le retour à Abidjan. L’on a eu l’impression, à certains moments, que le comité d’organisation était débordé. Il était difficile, par moments, de savoir qui faisait quoi. Il est important, pour un Festival qui est à sa 17ème édition – Vacances culture a été créé en 1982 – de faire les choses de façon plus professionnelle.
M’Bah Aboubakar
Le rideau est tombé, samedi, à Yamoussoukro sur la 17ème édition du festival Vacances culture, qui a vu le sacre de la troupe «Wokpomi» venue de la commune de Marcory. Il faut, de prime abord, se féliciter de ce que malgré la conjoncture difficile – consécutive à la crise postélectorale – le ministère de la Culture et de la Francophonie a réussi à organiser cette manifestation dédiée à la jeunesse. La dernière édition de Vacances culture a été organisée en 2008. Il fallait beaucoup d’énergie et de bonne volonté pour ressusciter cette plate-forme d’expression artistique pour les jeunes. Et le ministre Bandama l’a réussi, qui a réaffirmé aux festivaliers la volonté du président Ouattara de faire de la culture l’un des piliers essentiels du développement de la Côte d’Ivoire. «Je l’ai entendu, il y a eu des imperfections. Et vous pouvez comprendre qu’après une longue rupture, toute reprise comporte sa phase d’apprentissage», a répondu le locataire du 22ème étage de la Tour E du Plateau à Liézin Kouakou, le porte-parole des festivaliers qui relevait, lors de la cérémonie de clôture, les difficultés auxquelles ils avaient été confrontés, entre autres le mauvais éclairage de l’auditorium du Lycée Mamie Adjoua et la mauvaise qualité qui ont eu un impact négatif sur les prestations. Les conditions d’hébergement et de restauration des festivaliers ont également été décriées. S’il y a eu, au titre de l’animation du festival et de l’aspect technique, des imperfections, relevées par le jury, il y a également eu des impairs organisationnels qu’il importe de relever afin qu’ils soient pris en compte pour améliorer les prochaines éditions et redonner à Vacances culture la place qui doit être la sienne dans la formation des élites artistiques de demain. Les membres du jury l’ont relevé, il y a eu très peu d’engouement de la population de Yamoussoukro. Toute chose qui résulte du déficit de communication de la part des autorités locales et de l’équipe chargée de l’organisation du festival. Si un fait a été remarqué tout au long de cette série de représentations artistiques, c’est le manque de respect des différents horaires tels qu’indiqués dans les programmes. La cérémonie d’ouverture elle-même, qui devait avoir lieu à 14 h le mercredi, a démarré avec plus de cinq heures de retard. Ce qui a eu pour incidence de retarder le début des compétitions qui se sont poursuivies le même jour jusqu’après minuit. De plus, plusieurs activités, programmées ont été déplacées sans préavis, causant du tort à l’assistance. Par exemple, la conférence sur la santé, prévue pour se tenir le jeudi après la pause-déjeuner, a été déplacée au vendredi juste avant la pause. La troupe qui devait se produire a été mise devant le fait accompli, en pleine préparation et priée d’attendre un autre moment. Conséquence : la salle s’est vidée au moment où les conférenciers s’installaient. Il est plus que jamais important d’attirer l’attention des organisateurs sur le respect scrupuleux des activités programmées. Il faut surtout éviter de chambouler l’ordre des différentes activités. Le départ d’Abidjan, prévu à 8 h a effectivement eu lieu vers 10 h 45 mn. Il en est de même pour le retour à Abidjan. L’on a eu l’impression, à certains moments, que le comité d’organisation était débordé. Il était difficile, par moments, de savoir qui faisait quoi. Il est important, pour un Festival qui est à sa 17ème édition – Vacances culture a été créé en 1982 – de faire les choses de façon plus professionnelle.
M’Bah Aboubakar
