La professionnalisation des journalistes est un sujet qui préoccupe le directeur général de la RTI1. A la salle de conférence du 4è étage de la Maison bleue, en présence de ses plus proches collaborateurs, il l’a fait savoir hier tout en invitant les agents, les 20 et 21 octobre prochains à une conférence éditoriale, à Grand-Bassam. «Nous estimons que le moment est venu pour que les Ivoiriens aient affaire à des journalistes professionnels. Nous voulons que notre métier, dans son exercice quotidien, soit irréprochable. On peut y arriver», a indiqué Aka Sayé Lazare. De la rencontre de Grand-Bassam, il s’agira de réfléchir «sérieusement» sur les conditions pour un travail efficace et professionnel des agents et revisiter les règles qui régissent la profession de journaliste. La RTI, de l’avis du directeur général, doit être une entreprise qui allie efficacité et symbiose avec les attentes de la population. De cette perception, Aka Sayé ambitionne de hisser le média public, d’ici trois (3) mois au niveau des chaînes internationales. Des défis à relever, les responsables de la RTI entendent se pencher davantage sur le contenu du programme de la RTI. Cela, une semaine après la rencontre de Grand-Bassam. Car une étude réalisée dans le District d’Abidjan et banlieues a démontré que 49% des Ivoiriens s’informent à partir de la RTI. Contre 13% pour la presse écrite. Cependant, l’effectif du personnel de la RTI estimé à 900 n’a pas échappé à la critique. Un personnel «pléthorique», a admis Aka Sayé. De ce constat, a-t-il fait savoir, la RTI a commandité des études auprès de deux cabinets «pour nous permettre de comprendre quelles sont nos tâches, quelle est la structure de notre métier et quel est le niveau du personnel ou de l’effectif (vraiment) utile à la RTI pour faire ce qu’elle fait ou ce qu’elle doit faire».
Koné Saydoo
Koné Saydoo