1000 FCFA, le prix bord-champ du kilogramme de cacao pour la campagne 2011-2012. Tel est le prix annoncé à grand renfort médiatique et de publicité par le gouvernement il y a quelques semaines. Aujourd’hui, le monde paysan découvre qu’il s’agit plus d’un gros mensonge. Contrairement à ce que l’on croit, le cacao se négocie entre 500 F et 700 FCFA dans les plantations. Dans les ports d’Abidjan et San-Pedro, les exportateurs le récupèrent à 800 F.
C’est tout excédée par cette situation que l’Union nationale des producteurs agricoles de Côte d’Ivoire (Unapaci), par la voix de son président, Germain Banny, a dénoncé, en début de semaine, la contradiction entre les déclarations du gouvernement et la réalité du terrain. C’était lors d’une conférence de presse qu’il a animée à Yamoussoukro, pour “faire entendre le cri de cœur des paysans”.
“A l’heure où je vous parle, le kilogramme de cacao se négocie à 840 F Cfa au port d’Abidjan. Tout en sachant que le gouvernement a fixé la somme de 1000 F, comme prix d’achat au paysan. Avec cette situation, vous convenez avec moi que l’enlèvement se fera à des prix dérisoires dans les zones de production. Aujourd’hui, les planteurs que nous sommes font face à des multinationales qui ne nous laissent que la misère et l’endettement”, a-t-il déploré.
Germain Banny s’est aussi élevé contre le manque de clarté dans la distribution des produits phytosanitaires.
Ouattara Abdul-Mohamed
C’est tout excédée par cette situation que l’Union nationale des producteurs agricoles de Côte d’Ivoire (Unapaci), par la voix de son président, Germain Banny, a dénoncé, en début de semaine, la contradiction entre les déclarations du gouvernement et la réalité du terrain. C’était lors d’une conférence de presse qu’il a animée à Yamoussoukro, pour “faire entendre le cri de cœur des paysans”.
“A l’heure où je vous parle, le kilogramme de cacao se négocie à 840 F Cfa au port d’Abidjan. Tout en sachant que le gouvernement a fixé la somme de 1000 F, comme prix d’achat au paysan. Avec cette situation, vous convenez avec moi que l’enlèvement se fera à des prix dérisoires dans les zones de production. Aujourd’hui, les planteurs que nous sommes font face à des multinationales qui ne nous laissent que la misère et l’endettement”, a-t-il déploré.
Germain Banny s’est aussi élevé contre le manque de clarté dans la distribution des produits phytosanitaires.
Ouattara Abdul-Mohamed