D’un coût de 23 milliards Fcfa, la construction d’une aérogare spécialement dédiée aux vols charters et aux pèlerins, servira également au développement de compagnies spécialisées dans les vols à bas coûts.
Comment redevenir la principale porte d’entrée de la sous-région ? «Se remettre au travail de façon ardue, récréer l’ambition perdue, reconquérir sa place de leadership mise à mal par des années de léthargie», avance le Premier ministre. Pour donner un contenu réel à cette vision, Guillaume Soro a inauguré, jeudi, à Abidjan, les chantiers de l’aérogare charter de l’aéroport Félix Houphouet-Boigny de Port-Bouët. Un projet éminemment important que l’Etat, à travers la société Aéroport International Abidjan (Aeria) et la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire aéronautique et météorologique (Sodexam), a initié pour anticiper sur les besoins futurs et les évolutions en apportant les technologies les plus innovantes. «La phase de réalisation de ce projet est une étape qui traduit la confiance retrouvée en la Côte d’Ivoire de la part des partenaires. Il matérialise les efforts du gouvernement à développer le transport aérien », observe le chef du gouvernement. Selon le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, le démarrage des travaux qui vont coûter 23 milliards Fcfa, est une première phase de modernisation et d’extension de l’aéroport d’Abidjan. A terme, le gouvernement ivoirien veut créer une ville aéroportuaire permettant à la Côte d’Ivoire de prétendre au statut de hub régional. En effet, la construction de l’aérogare porte sur la réalisation de salles d’embarquement, d’espace de contrôle sûreté, de comptoirs de ventes et sur l’aménagement de hall départ, permettant un meilleur accueil des passagers. De nouveaux locaux administratifs et techniques vont également être mis en chantier notamment le centre de formation aéronautique et la zone spéciale. Rendus nécessaires par les prévisions de croissance du trafic au cours des prochaines années, ces aménagements permettront à l’aéroport d’augmenter ses vols en simultané, offrant de nouvelles possibilités aux compagnies aériennes et de nouvelles perspectives de développement pour la plate-forme. Avec des retombées économiques pour les professionnels locaux et la création de centaines d’emplois dans les secteurs du tourisme et des services. Guillaume Soro soutient les investissements pour le développement de la plate-forme aéroportuaire. Un soutien qui en vaut la peine au regard des chiffres de fréquentation des hôtels de plus en plus importants. «Cette aérogare va booster l’attente commerciale de l’aviation. Elle a été pensée pour accueillir les passagers dans les meilleures conditions et faciliter leurs déplacements», explique le général Abdoulaye Coulibaly, président d’Aeria. Mais avec ces ouvrages, la vocation de l’aéroport devrait aussi être touristique. Vu sa position, à proximité des plus importantes zones touristiques, en l’occurrence Grand-Bassam, destination privilégiée de nombreux visiteurs. Par ailleurs, l’objectif, à travers la construction de la nouvelle aérogare, est de faire de la Côte d’Ivoire, un point de transit. Il faut, pour ainsi dire, développer l’image d’aéroport sûr et sécurisé, un aspect décisif en matière de choix des itinéraires des voyages, par les temps qui courent. Une aérogare est un bâtiment dans un aéroport permettant le transfert des passagers entre leur moyen de transport terrestre vers les équipements permettant d’embarquer ou de débarquer des avions. Ils peuvent y acheter leur billet d’avion, y enregistrer leurs bagages, et passer par les contrôles de sécurité. Les bâtiments qui abritent les accès aux avions (appelés portes) s’appellent aérogares. Ce projet exceptionnel devrait être livré au dernier trimestre de l’année prochaine.
Lanciné Bakayoko
Comment redevenir la principale porte d’entrée de la sous-région ? «Se remettre au travail de façon ardue, récréer l’ambition perdue, reconquérir sa place de leadership mise à mal par des années de léthargie», avance le Premier ministre. Pour donner un contenu réel à cette vision, Guillaume Soro a inauguré, jeudi, à Abidjan, les chantiers de l’aérogare charter de l’aéroport Félix Houphouet-Boigny de Port-Bouët. Un projet éminemment important que l’Etat, à travers la société Aéroport International Abidjan (Aeria) et la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire aéronautique et météorologique (Sodexam), a initié pour anticiper sur les besoins futurs et les évolutions en apportant les technologies les plus innovantes. «La phase de réalisation de ce projet est une étape qui traduit la confiance retrouvée en la Côte d’Ivoire de la part des partenaires. Il matérialise les efforts du gouvernement à développer le transport aérien », observe le chef du gouvernement. Selon le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, le démarrage des travaux qui vont coûter 23 milliards Fcfa, est une première phase de modernisation et d’extension de l’aéroport d’Abidjan. A terme, le gouvernement ivoirien veut créer une ville aéroportuaire permettant à la Côte d’Ivoire de prétendre au statut de hub régional. En effet, la construction de l’aérogare porte sur la réalisation de salles d’embarquement, d’espace de contrôle sûreté, de comptoirs de ventes et sur l’aménagement de hall départ, permettant un meilleur accueil des passagers. De nouveaux locaux administratifs et techniques vont également être mis en chantier notamment le centre de formation aéronautique et la zone spéciale. Rendus nécessaires par les prévisions de croissance du trafic au cours des prochaines années, ces aménagements permettront à l’aéroport d’augmenter ses vols en simultané, offrant de nouvelles possibilités aux compagnies aériennes et de nouvelles perspectives de développement pour la plate-forme. Avec des retombées économiques pour les professionnels locaux et la création de centaines d’emplois dans les secteurs du tourisme et des services. Guillaume Soro soutient les investissements pour le développement de la plate-forme aéroportuaire. Un soutien qui en vaut la peine au regard des chiffres de fréquentation des hôtels de plus en plus importants. «Cette aérogare va booster l’attente commerciale de l’aviation. Elle a été pensée pour accueillir les passagers dans les meilleures conditions et faciliter leurs déplacements», explique le général Abdoulaye Coulibaly, président d’Aeria. Mais avec ces ouvrages, la vocation de l’aéroport devrait aussi être touristique. Vu sa position, à proximité des plus importantes zones touristiques, en l’occurrence Grand-Bassam, destination privilégiée de nombreux visiteurs. Par ailleurs, l’objectif, à travers la construction de la nouvelle aérogare, est de faire de la Côte d’Ivoire, un point de transit. Il faut, pour ainsi dire, développer l’image d’aéroport sûr et sécurisé, un aspect décisif en matière de choix des itinéraires des voyages, par les temps qui courent. Une aérogare est un bâtiment dans un aéroport permettant le transfert des passagers entre leur moyen de transport terrestre vers les équipements permettant d’embarquer ou de débarquer des avions. Ils peuvent y acheter leur billet d’avion, y enregistrer leurs bagages, et passer par les contrôles de sécurité. Les bâtiments qui abritent les accès aux avions (appelés portes) s’appellent aérogares. Ce projet exceptionnel devrait être livré au dernier trimestre de l’année prochaine.
Lanciné Bakayoko