Les allocations budgétaires au titre des missions et conférences de l’Etat feront l’objet d’un recadrage.
Les missions des différents ministères et des Etablissements publics nationaux (Epn), ainsi que les conférences, aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur, feront désormais l’objet de suivi particulier. Les dépenses relatives à ces missions et conférences seront recadrées et mieux maîtrisées pour une plus grande optimisation. A cet effet, un atelier bilan s’est ouvert, hier, à l’auditorium de la Caistab au Plateau. Il est question, au cours de cette rencontre, de rendre compte du bilan de l’exécution du calendrier 2011 des conférences et missions. Mais surtout d’élaborer un manuel de procédure sur le processus d’exécution d’une mission ou d’une conférence. A l’ouverture des travaux, les représentants des ministres de l’Economie et des Finances, Kalou Emmanuel, et des Affaires étrangères, Gnango Roger, ont souligné l’importance d’un recadrage des budgets alloués aux missions. Pour le premier, trop de dysfonctionnements ont longtemps prévalu, engendrant des dépenses souvent superflues et non justifiées.
Le ministre Charles Koffi Diby a donné, selon lui, des instructions fermes afin que les dépenses soient faites en tenant compte des contraintes nées de la crise postélectorale. Et cette mission, c’est la Commission interministérielle des conférences et missions (Cicm) qui la conduira. Créée en 1990, cette commission a pour objectif d’examiner et de résoudre les questions relatives à la participation des agents de l’Etat aux séminaires et autres rencontres en Côte d’Ivoire et à l’étranger. Selon Kalou Emmanuel, le cadrage budgétaire et la programmation des missions 2012 devront tenir compte du souci du gouvernement d’éviter au maximum les dépassements budgétaires. Aussi toutes les prochaines missions devront présenter un intérêt pour l’Etat. Notamment des missions pouvant générer des ressources financières, des missions diplomatiques, techniques et scientifiques, et des missions pédagogiques n’excédant pas 21 jours. La rencontre du Plateau devrait alors lancer un nouveau départ dans l’exécution des dépenses de missions. Une exigence qui entre dans la politique de bonne gouvernance prôné par le gouvernement Ouattara.
Kuyo Anderson
Légende : Charles Koffi Diby exige un suivi strict des dépenses de missions à l’extérieur.
Les missions des différents ministères et des Etablissements publics nationaux (Epn), ainsi que les conférences, aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur, feront désormais l’objet de suivi particulier. Les dépenses relatives à ces missions et conférences seront recadrées et mieux maîtrisées pour une plus grande optimisation. A cet effet, un atelier bilan s’est ouvert, hier, à l’auditorium de la Caistab au Plateau. Il est question, au cours de cette rencontre, de rendre compte du bilan de l’exécution du calendrier 2011 des conférences et missions. Mais surtout d’élaborer un manuel de procédure sur le processus d’exécution d’une mission ou d’une conférence. A l’ouverture des travaux, les représentants des ministres de l’Economie et des Finances, Kalou Emmanuel, et des Affaires étrangères, Gnango Roger, ont souligné l’importance d’un recadrage des budgets alloués aux missions. Pour le premier, trop de dysfonctionnements ont longtemps prévalu, engendrant des dépenses souvent superflues et non justifiées.
Le ministre Charles Koffi Diby a donné, selon lui, des instructions fermes afin que les dépenses soient faites en tenant compte des contraintes nées de la crise postélectorale. Et cette mission, c’est la Commission interministérielle des conférences et missions (Cicm) qui la conduira. Créée en 1990, cette commission a pour objectif d’examiner et de résoudre les questions relatives à la participation des agents de l’Etat aux séminaires et autres rencontres en Côte d’Ivoire et à l’étranger. Selon Kalou Emmanuel, le cadrage budgétaire et la programmation des missions 2012 devront tenir compte du souci du gouvernement d’éviter au maximum les dépassements budgétaires. Aussi toutes les prochaines missions devront présenter un intérêt pour l’Etat. Notamment des missions pouvant générer des ressources financières, des missions diplomatiques, techniques et scientifiques, et des missions pédagogiques n’excédant pas 21 jours. La rencontre du Plateau devrait alors lancer un nouveau départ dans l’exécution des dépenses de missions. Une exigence qui entre dans la politique de bonne gouvernance prôné par le gouvernement Ouattara.
Kuyo Anderson
Légende : Charles Koffi Diby exige un suivi strict des dépenses de missions à l’extérieur.