Au moment où la Commission électorale indépendante (Cei) fait signer, aujourd’hui vendredi, à l'espace Crrae/ Umoa à Abidjan-Plateau, un code de bonne conduite aux partis politiques et autres candidats indépendants, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, au pouvoir), peine à faire l’unité et la cohésion autour de ses choix. A moins de deux mois de la date de l’élection des « représentants du peuple », la mésentente autour des candidats est devenue la règle, et l’entente, l’exception. Il ne se passe pas de jours sans que des voix ne se lèvent, au sein des partis membres de la coalition au pouvoir, pour mettre en garde contre le ou les choix des candidats à la candidature. Et, les exemples surabondent…
A Marcory, des responsables du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) grognent. Ils ont animé une conférence de presse, samedi 15 octobre 2011, à Koumassi, pour exprimer leur colère. Kassy Christian, membre du Bureau politique, Koné Maïmouna, présidente de l’Union des femmes du Pdci (Ufpdci) de Marcory, Koné Maïmouna, présidente de l’Union des femmes du Pdci (Ufpdci) de Marcory, Ekra Mathurin, ex-candidat Pdci à la députation à Marcory ont accusé leur délégué Assémian Amon Léon de vouloir choisir un candidat qui n’est pas militant de leur parti.
Tanon Assiélou Félix, lui, est membre du Bureau politique du Pdci. Proche d’Henri Konan Bédié et cadre de Bongouanou, il est candidat à la candidature pour le poste de député. Le parti d’Henri Konan Bédié doit choisir entre lui et l’ex-ministre Amah Tehoua. Quand nous lui avons demandé, récemment, au cours d’une interview, s’il allait être candidat indépendant si sa candidature n'était pas retenue par le Pdci, il a répondu : « Nous aviserons. Nous allons discuter avec nos militants. Nous allons discuter avec la base. Parce que, ce que j'ai dit et je le répète, si c'est Mme le député (Amah Tehoua, Ndlr) qui part aux législatives, elle perd ». A l’analyse de ses propos, il n’est pas impossible que M. Tanon se présente sous l’étiquette d’indépendant s’il n’est pas retenu par le « vieux parti ».
A Agboville, le Rassemblement des républicains (Rdr) se retrouve avec quatre (4) postulants pour un seul poste. Le ministre Adama Bictogo, Issa Kourouma, Fofana Abou et le colonnel des douanes à la retraite, N'Takpé ont fait acte de candidature. Sur les 32 secrétaires généraux de section que compte la commune d’Agboville, 24 ont clairement dit à la direction de leur parti qu’ils boycotteraient tout candidat qui leur sera imposé.
Vendredi 14 octobre 2011, des militants de base du Pdci ont quitté Arrah pour Abidjan. A Alphonse Djédjé Mady qui les a reçus, Touré Marie Josée, coordinatrice de l’Union des femmes du Pdci (Ufpdci) d’Arrah et porte-parole du groupe, a dit que “nous ne devons pas tomber dans les erreurs du passé”. Ici aussi, le choix doit être fait entre quatre (4) candidats. Il n’est pas impossible que ceux qui n’auront pas été adoubés se présentent en indépendants.
Ces quelques cas montrent que la tâche ne sera pas de tout repos pour les partis du Rhdp. Selon ce qui a été arrêté, pour le moment, les formations politiques choisissent d’abord leur candidat. Ensuite, le Rhdp, qui regroupe quatre partis -sans compter les ex-rebelles des Forces nouvelles (Fn)-, va choisir, définitivement, les candidats. En clair, on peut avoir été choisi par un parti et ne pas être retenu, finalement, par le Rhdp. Voilà qui complique davantage l’affaire. Le problème, c’est que les choix se font souvent sur des bases qui ne sont pas forcément objectives. C’est pourquoi des candidats à la députation, bien que militants de parti, vont se présenter sous la bannière indépendante. Le risque, c’est la division des voix des électeurs avec les candidats officiels du Rhdp. Conséquence: les autres partis pourront en profiter même si, eux aussi, ne sont pas à l’abri de cette division de voix. Comme pendant les précédentes élections locales, il y aura des élus indépendants à l’issue des législatives prochaines. Pour n’avoir pas été choisi, ces élus indépendants pourront décider de ne plus défendre les intérêts de leur parti. Et cela peut être préjudiciable à ces formations politiques du Rhdp.
SYLLA A.
A Marcory, des responsables du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) grognent. Ils ont animé une conférence de presse, samedi 15 octobre 2011, à Koumassi, pour exprimer leur colère. Kassy Christian, membre du Bureau politique, Koné Maïmouna, présidente de l’Union des femmes du Pdci (Ufpdci) de Marcory, Koné Maïmouna, présidente de l’Union des femmes du Pdci (Ufpdci) de Marcory, Ekra Mathurin, ex-candidat Pdci à la députation à Marcory ont accusé leur délégué Assémian Amon Léon de vouloir choisir un candidat qui n’est pas militant de leur parti.
Tanon Assiélou Félix, lui, est membre du Bureau politique du Pdci. Proche d’Henri Konan Bédié et cadre de Bongouanou, il est candidat à la candidature pour le poste de député. Le parti d’Henri Konan Bédié doit choisir entre lui et l’ex-ministre Amah Tehoua. Quand nous lui avons demandé, récemment, au cours d’une interview, s’il allait être candidat indépendant si sa candidature n'était pas retenue par le Pdci, il a répondu : « Nous aviserons. Nous allons discuter avec nos militants. Nous allons discuter avec la base. Parce que, ce que j'ai dit et je le répète, si c'est Mme le député (Amah Tehoua, Ndlr) qui part aux législatives, elle perd ». A l’analyse de ses propos, il n’est pas impossible que M. Tanon se présente sous l’étiquette d’indépendant s’il n’est pas retenu par le « vieux parti ».
A Agboville, le Rassemblement des républicains (Rdr) se retrouve avec quatre (4) postulants pour un seul poste. Le ministre Adama Bictogo, Issa Kourouma, Fofana Abou et le colonnel des douanes à la retraite, N'Takpé ont fait acte de candidature. Sur les 32 secrétaires généraux de section que compte la commune d’Agboville, 24 ont clairement dit à la direction de leur parti qu’ils boycotteraient tout candidat qui leur sera imposé.
Vendredi 14 octobre 2011, des militants de base du Pdci ont quitté Arrah pour Abidjan. A Alphonse Djédjé Mady qui les a reçus, Touré Marie Josée, coordinatrice de l’Union des femmes du Pdci (Ufpdci) d’Arrah et porte-parole du groupe, a dit que “nous ne devons pas tomber dans les erreurs du passé”. Ici aussi, le choix doit être fait entre quatre (4) candidats. Il n’est pas impossible que ceux qui n’auront pas été adoubés se présentent en indépendants.
Ces quelques cas montrent que la tâche ne sera pas de tout repos pour les partis du Rhdp. Selon ce qui a été arrêté, pour le moment, les formations politiques choisissent d’abord leur candidat. Ensuite, le Rhdp, qui regroupe quatre partis -sans compter les ex-rebelles des Forces nouvelles (Fn)-, va choisir, définitivement, les candidats. En clair, on peut avoir été choisi par un parti et ne pas être retenu, finalement, par le Rhdp. Voilà qui complique davantage l’affaire. Le problème, c’est que les choix se font souvent sur des bases qui ne sont pas forcément objectives. C’est pourquoi des candidats à la députation, bien que militants de parti, vont se présenter sous la bannière indépendante. Le risque, c’est la division des voix des électeurs avec les candidats officiels du Rhdp. Conséquence: les autres partis pourront en profiter même si, eux aussi, ne sont pas à l’abri de cette division de voix. Comme pendant les précédentes élections locales, il y aura des élus indépendants à l’issue des législatives prochaines. Pour n’avoir pas été choisi, ces élus indépendants pourront décider de ne plus défendre les intérêts de leur parti. Et cela peut être préjudiciable à ces formations politiques du Rhdp.
SYLLA A.
