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Politique Publié le vendredi 21 octobre 2011 | Ivoire-Presse

Entretien - Elections législatives / Diaby Aboubacar dit Peter (candidat de la Diaspora): "La diaspora Rhdp revendique un fauteuil au Parlement"

© Ivoire-Presse Par DR
Elections législatives: Diaby Aboubacar dit Peter, candidat de la Diaspora

Dans la perspective des élections législatives, les candidats du Rdr, dans la capitale de la Vallée du Bandama, affûtent leurs armes. La diaspora ivoirienne veut prendre toute sa place au Parlement. De ce fait, l’homme d’affaires résidant à Paris, Diaby dit Peter, au nom des Ivoiriens Rhdp de l’étranger, a décidé de se présenter à Bouaké.

Pourquoi avez-vous choisi Bouaké pour vous présentez aux prochaines législatives?

Je suis un fils du terroir. Donc ma candidature est la bienvenue. Je veux apporter un regard neuf sur la politique de gestion de la ville de Bouaké. Celui de la diaspora. Notre ville a payé un lourd tribut pendant ces 10 ans de crise. De par mon expérience à travers le monde, notamment celle acquise en Amérique du Nord, je peux apporter beaucoup à ma ville natale. Dès l’annonce de ma candidature, les jeunes de Bouaké sont descendus spontanément dans la rue pour manifester leur joie. Beaucoup se reconnaissent en moi. A travers ce geste, ils entendaient dire merci au président de la République, Alassane Ouattara. Pour la première fois, un fils de Bouaké, quelqu’un qui a grandi à Bouaké, est candidat à une élection.

Votre candidature s’inscrit-elle dans la politique de reconstruction du pays à travers notamment l’appel du président Ouattara aux Ivoiriens de la diaspora?

Oui et non. Puisque depuis près de 15 ans, tous les trois mois, je reviens au pays. J’ai des affaires dans plusieurs villes. Je suis président de mouvements en France et aux Etats-Unis. Je suis en relation permanente avec Bouaké. D’ailleurs, certains ont l’impression que je ne suis pas parti puisqu’ils me voient poser chaque jour des actes en faveur des populations de Bouaké. Et pendant toute cette période de crise, nous avons soutenu financièrement Bouaké. L’appel a aussi été entendu parce que le président Ouattara nous donne la chance d’émerger et de servir les populations à travers nos projets. Nous avons beaucoup appris à l’étranger. Le nouvel homme politique ivoirien doit pouvoir s’inspirer de l’expérience des grandes démocraties. Nous avons été à l’école de ces démocraties occidentales. Je compte apporter mon expérience et ma pierre à l’édifice.

Ne risquez-vous pas de rencontrer une opposition de certains candidats qui vous accuseront de n’être pas un militant actif du parti des Républicains?

Tous ceux qui me connaissent savent que je suis un militant de première heure. Mieux, j’ai été l’initiateur de plusieurs manifestations de soutien et marches en France et à Bruxelles pour la prise effective du pouvoir. Les images de la prise de l’ambassade de Côte d’Ivoire en France sont là pour l’attester. Nous n’avons pas chômé pour l’avènement de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays. Je ne suis pas un parachuté. La diaspora ivoirienne veut prendre sa place dans la nouvelle Côte d’Ivoire. Nous voulons aider le président de la République et son gouvernement à réussir la mission de reconstruction et de réconciliation.

Si la direction du parti ne retenait pas votre candidature, qu’allez-vous faire?

Nous, au niveau de la diaspora, n’osons même pas l’imaginer. Et, ce serait pour nous une grande déception. Mais, si je ne suis pas retenu, ce sera le choix du parti et je m’en tiendrai à cela. Cela ne va pas nous gêner dans nos actions de soutien au président Ouattara. Nous n’allons pas nous décourager. Et nous allons apporter notre aide autrement. Nous allons nous mettre à la disposition du président, car nous avons des entregents aux niveaux national et international. Et, nous sommes prêts à les mettre au service du chef de l’Etat.

Pourquoi les législatives et pas les municipales?

A travers les législatives, nous aurons beaucoup à dire. L’hémicycle peut nous ouvrir beaucoup de portes. Et c’est à ce niveau que nos partenaires européens et américains attendent pour lancer les projets. Je compte travailler avec les jeunes. Nos jeunes sont formés, possèdent les meilleurs diplômes mais peinent toujours à trouver du travail. Et pourtant, aucune nation ne peut se développer sans la jeunesse. Nous allons puiser dans cette immense richesse que constitue notre jeunesse.

Quelle est votre surface électorale à Bouaké à un mois et demi des élections?

Je suis l’homme à même de gagner les élections à Bouaké. Je connais mieux les populations et j’ai le soutien total des jeunes. Je pose des actes en faveur des populations. Aujourd’hui, je peux dire que la ville me soutient à 100%.

K. Marras. D
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