Abidjan - Les élections législatives en Côte d`Ivoire, prévues le 11 décembre prochain, seront une "grande étape" vers la démocratie pour ce pays qui sort d`une sanglante crise post-électorale, a estimé vendredi à Abidjan un haut responsable américain.
"Les élections à venir seront une grande étape sur le chemin de la démocratie en Côte d`Ivoire", a affirmé Daniel Baer, sous-secrétaire d`Etat adjoint chargé de la démocratie et des droits de l`Homme, lors d`une conférence de presse.
"Il y a là une opportunité avec les élections à venir (...) de retrouver un Etat de droit, avec une Assemblée nationale qui sera un lieu de débat démocratique", a-t-il ajouté.
Cela pourrait aussi "contribuer à améliorer la situation de droits de l`Homme dans le pays", où des exactions d`hommes en armes sont régulièrement commises, a-t-il jugé au terme d`un séjour de près d`une semaine en Côte d`Ivoire.
M. Baer y a rencontré notamment le président ivoirien Alassane Ouattara, des responsables de la Commission électorale indépendante (CEI) et du Front populaire ivoirien (FPI), le parti du chef d`Etat déchu Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après deux semaines de guerre.
Le haut responsable américain a dit "espérer" que le FPI prendra part à ces élections, faute de quoi l`Assemblée nationale ne sera pas selon lui "représentative". "Les problèmes de sécurité s`améliorent, mais les conditions ne seront pas idéales à 100%", a-t-il reconnu.
Invoquant notamment l`insécurité persistante et une CEI à la composition jugée "déséquilibrée", le camp Gbagbo menace de boycotter le scrutin, six mois après la fin de la crise qui a fait quelque 3.000 morts.
"Les élections à venir seront une grande étape sur le chemin de la démocratie en Côte d`Ivoire", a affirmé Daniel Baer, sous-secrétaire d`Etat adjoint chargé de la démocratie et des droits de l`Homme, lors d`une conférence de presse.
"Il y a là une opportunité avec les élections à venir (...) de retrouver un Etat de droit, avec une Assemblée nationale qui sera un lieu de débat démocratique", a-t-il ajouté.
Cela pourrait aussi "contribuer à améliorer la situation de droits de l`Homme dans le pays", où des exactions d`hommes en armes sont régulièrement commises, a-t-il jugé au terme d`un séjour de près d`une semaine en Côte d`Ivoire.
M. Baer y a rencontré notamment le président ivoirien Alassane Ouattara, des responsables de la Commission électorale indépendante (CEI) et du Front populaire ivoirien (FPI), le parti du chef d`Etat déchu Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après deux semaines de guerre.
Le haut responsable américain a dit "espérer" que le FPI prendra part à ces élections, faute de quoi l`Assemblée nationale ne sera pas selon lui "représentative". "Les problèmes de sécurité s`améliorent, mais les conditions ne seront pas idéales à 100%", a-t-il reconnu.
Invoquant notamment l`insécurité persistante et une CEI à la composition jugée "déséquilibrée", le camp Gbagbo menace de boycotter le scrutin, six mois après la fin de la crise qui a fait quelque 3.000 morts.