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Politique Publié le samedi 22 octobre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Diaspora / Diaby Aboubacar Peter, candidat aux législatives : ‘’Mes ambitions pour la jeunesse ivoirienne’’

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Elections législatives: Diaby Aboubacar dit Peter, candidat de la Diaspora
Cadre et militant du Rdr depuis 15 ans à Paris, Diaby Aboubacar dit Peter est revenu en Côte d’Ivoire pour briguer un poste aux élections législatives du 11 décembre 2011. Militant de première heure, il s’est battu avec ses amis du Rhdp pour la victoire du président Alassane Ouattara et son accession au pouvoir d’Etat. Dans cet entretien, il dédie sa candidature à la jeunesse et à la diaspora ivoirienne.

15 ans après votre départ d’Abidjan, comment trouvez-vous la Côte d’Ivoire ?
C’est déplorable, on n’aurait pas dû en arriver là et quand je regarde mon pays aujourd’hui avec une rétrospective de 20 ans en arrière, c’est une grande déception. Mais je pense que la Côte d’Ivoire va renaître de ses cendres puisque les jeunes, les Ivoiriens d’aujourd’hui, sont animés d’un sentiment de réussite et je pense qu’avec le travail, nous allons y arriver. C’est pourquoi, je salue l’action du chef de l’Etat qui est en train de placer le travail au cœur de la société de sorte que le travail puisse être récompensé par le mérite.

Quels sont les actes que vous avez posés en France au niveau du Rdr ?
J’ai organisé des marches et dirigé l’association des ressortissants de Bouaké en France. J’ai été au cœur de l’organisation de la marche à Bruxelles et à Genève pour réclamer la victoire du Président Alassane Ouattara. J’étais dans la rue, nous nous sommes battus à la place de la République afin que le président Alassane Ouattara puisse accéder au pouvoir. J’ai pris part à l’ouverture de l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France et je l’ai fait pour que l’Ambassadeur, Aly Coulibaly, puisse retrouver sa place.

Vous êtes revenu en Côte d’Ivoire pour être candidat aux élections législatives du 11 décembre 2011. Si vous n’êtes pas retenu parmi les 14 candidats RDR à Bouaké, que ferez-vous ?
Si je ne suis pas retenu, je ne pourrai rien faire, seulement je serai déçu. Je resterai à la disposition de mon parti et du Président de la République. J’ai des projets et je veux apporter mon expérience à mon pays.

Vous êtes de la diaspora, pourquoi vouloir briguer un poste de députation avant d’aider les Ivoiriens alors que de là-bas, vous pouvez le faire ?
Avec l’immunité parlementaire, j’aurai des avantages que je mettrai à profit pour contacter des opérateurs économiques un peu partout dans le monde et j’ai foi qu’on pourra m’ouvrir beaucoup de portes, surtout avec mon carnet d’adresses. Cela fait longtemps que j’ai quitté ma terre natale et il est temps que j’apporte mon expérience européenne et américaine à mon pays. La Côte d’Ivoire a besoin de moi et je veux apporter ma pierre à l’édifice.

Vous avez aussi un projet pour les transporteurs, de quoi s’agit-il ?
J’ai été l’un des premiers responsables de la Société Ivoirienne de Transport de Bouaké dans les années 82-83 et j’ai ouvert la première gare à Adjamé. Après, les autres ont suivi. J’ai essayé d’intellectualiser un peu le transport en modernisant les tickets de voyage, les numéros de places et en installant la climatisation à bord des cars. Cela m’a permis de créer environ 300 emplois. Aujourd’hui, je dédie ma candidature à la diaspora, et je me battrai pour que les jeunes soient au cœur des discussions.

Quelle lecture faites-vous du paysage sociopolitique ivoirien avec l’arrestation du capitaine Séka Anselme?
Mais je pense qu’il faudrait que justice se fasse. Aujourd’hui, tous ceux qui ont du sang sur la main doivent être jugés, si nous voulons avoir un espace propice à la démocratie. Et tous ceux qui sont épris de justice et de liberté savent que l’arrestation de Séka Séka est une aubaine; il doit répondre de ses crimes.

L’opposition ivoirienne crie aujourd’hui qu’il y aurait une justice à double vitesse, celle des vainqueurs et celle des vaincus, qu’en pensez-vous ?
Moi, je pense qu’il n’y a qu’une seule justice et de toutes les façons, c’est toujours la même chanson.Quand ils étaient au pouvoir, nous avons crié la même chose, mais je pense qu’avec l’arrivée de Ouattara sur la scène politique, la justice fera son travail.

On parle de réconciliation nationale, comment pouvez-vous dessiner le profil de Charles Konan Banny? Est-il capable selon vous de réconcilier les Ivoiriens ?
Je pense que Charles Konan Banny a un dossier très difficile à gérer et si on l’y aide, il pourra y arriver. J’ai été l’un de ses conseillers à Paris où il m’a reçu. Nous lui avons fait des propositions et si les propositions sont prises en compte, je pense qu’on va y arriver. Il n’y a pas de secrets, nous avons parlé de réconciliation, de contacts avec les groupes ethniques et leur sensibilisation sur le terrain.

Réalisé par Dosso Villard
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