En marge du forum sur le code de bonne conduite des partis politiques, groupements, forces politiques, et les candidats aux élections en Côte d’ Ivoire, Amani N’guessan a réaffirmé que le Fpi n’ira pas aux élections législatives. L’ex ministre de la Défense évoque ici les raisons de cette décision.
(…) La situation sécuritaire, j’ai été, moi-même, ministre de la Défense, je peux vous dire aujourd’hui que la situation sécuritaire ne garantit pas du tout la liberté d’aller voter. Les bureaux de vote doivent être sécurisés. Ce n’est pas du tout le cas. Le pays doit être sécurisé, les frontières, etc. ce n’est pas le cas. Donc, ne pensons pas que dans ce contexte, on puisse aller aux élections. En théorie, on peut organiser ces genres de forum, de rencontre pour se donner bonne conscience. Mais on ne crée pas sur le terrain, les conditions pour aller aux élections. Nous sommes pour aller aux élections mais pas à n’importe quelle condition. Je vous ai parlé de la situation des détenus. Nous ne pouvons pas aller à des élections alors que la plupart de nos cadres sont en prison et le chef de file Laurent Gbagbo est en prison. Mais non, nous ne participerons pas à ces élections. Par ailleurs, il y a la situation sécuritaire. Aujourd’hui, pour un oui ou un non, on peut vous ôter la vie pour une élection. Accepteriez-vous de perdre la vie pour une question de député ? Je préfère cesser d’être député parce que je le suis actuellement. Je préfère cesser d’être député que de mourir. Non je n’irai pas. Pas du tout. La Cei, aujourd’hui, ce sont des questions qui sont à l’ordre du jour. Il y a le président de la Cei qui est un problème. Nous posons ce problème. Il y a tellement d’Ivoiriens capables de jouer ce rôle, donc il faut simplement le remplacer. Si on a remplacé Yao-N’dré, je pense que Youssouf Bakayoko peut être remplacé. Et puis au niveau de la composition, nous sommes en démocratie, c’est la loi des équilibres. Il faut équilibrer toutes les tendances pour une question de confiance. Les élections, c’est la confiance les uns dans les autres. On ne va pas à des élections lorsqu’on ne se fait pas confiance.
Propos recueillis pas Dje km
(…) La situation sécuritaire, j’ai été, moi-même, ministre de la Défense, je peux vous dire aujourd’hui que la situation sécuritaire ne garantit pas du tout la liberté d’aller voter. Les bureaux de vote doivent être sécurisés. Ce n’est pas du tout le cas. Le pays doit être sécurisé, les frontières, etc. ce n’est pas le cas. Donc, ne pensons pas que dans ce contexte, on puisse aller aux élections. En théorie, on peut organiser ces genres de forum, de rencontre pour se donner bonne conscience. Mais on ne crée pas sur le terrain, les conditions pour aller aux élections. Nous sommes pour aller aux élections mais pas à n’importe quelle condition. Je vous ai parlé de la situation des détenus. Nous ne pouvons pas aller à des élections alors que la plupart de nos cadres sont en prison et le chef de file Laurent Gbagbo est en prison. Mais non, nous ne participerons pas à ces élections. Par ailleurs, il y a la situation sécuritaire. Aujourd’hui, pour un oui ou un non, on peut vous ôter la vie pour une élection. Accepteriez-vous de perdre la vie pour une question de député ? Je préfère cesser d’être député parce que je le suis actuellement. Je préfère cesser d’être député que de mourir. Non je n’irai pas. Pas du tout. La Cei, aujourd’hui, ce sont des questions qui sont à l’ordre du jour. Il y a le président de la Cei qui est un problème. Nous posons ce problème. Il y a tellement d’Ivoiriens capables de jouer ce rôle, donc il faut simplement le remplacer. Si on a remplacé Yao-N’dré, je pense que Youssouf Bakayoko peut être remplacé. Et puis au niveau de la composition, nous sommes en démocratie, c’est la loi des équilibres. Il faut équilibrer toutes les tendances pour une question de confiance. Les élections, c’est la confiance les uns dans les autres. On ne va pas à des élections lorsqu’on ne se fait pas confiance.
Propos recueillis pas Dje km