Le Gouvernement a fixé, au cours du conseil des ministres du mercredi 28 septembre 2011, la date de la tenue des élections législatives. A cette fin, la Cei a publié les dates de dépôt des dossiers de candidature.
Les militants du Fpi, qui sont légitimement fondés à s’organiser pour faire face à cette échéance électorale, s’interrogent sur la conduite à tenir.
C’est le lieu de rappeler que le Fpi qui a choisi, depuis 1990, la voie des urnes pour accéder au pouvoir, ne saurait y renoncer en ce moment précis.
C’est dans cet esprit que le comité central, réuni en session extraordinaire le 3 septembre 2011 a arrêté que le parti prendrait part aux élections législatives, mais pas à n’importe quelle condition.
Mandat a été donné à la direction du parti pour engager, avec les nouvelles autorités, les négociations sur les préoccupations majeures suivantes :
- la libération du Président Gbagbo Laurent et de tous les autres détenus civils et militaires;
- le retour de tous les exilés et les déplacés ;
- l’arrêt de toutes les procédures judiciaires ;
- le dégel des avoirs des personnalités du Fpi/Cnrd ;
- la sécurité des personnes et des biens et surtout la sécurité du processus électoral ;
- la composition de la Cei ;
- la révision de la liste électorale ;
- le découpage des circonscriptions électorales et la détermination des sièges...
Dans ce cadre, un mémorandum contenant toutes ces revendications a été remis au chef de l’Etat le 29 septembre 2011 au cours d’une audience accordée au Fpi/Cnrd.
Le gouvernement s’attelle à y donner une suite. La discussion ouverte, se poursuit donc.
C’est pourquoi :
1. La direction du Fpi demande aux élus, aux cadres et aux candidats potentiels du parti de demeurer sereins en se gardant de poser des actes de nature à perturber les militants et les électeurs.
2. La direction les rassure, qu’en temps opportun, elle indiquera la conduite à tenir en relation avec les conclusions des pourparlers.
Dans la lutte et dans l’espérance, la direction sait pouvoir compter sur chaque militante et chaque militant.
Fait à Abidjan, le 21 octobre 2011.
Le Secrétaire général, Porte-parole
Laurent Akoun
Les militants du Fpi, qui sont légitimement fondés à s’organiser pour faire face à cette échéance électorale, s’interrogent sur la conduite à tenir.
C’est le lieu de rappeler que le Fpi qui a choisi, depuis 1990, la voie des urnes pour accéder au pouvoir, ne saurait y renoncer en ce moment précis.
C’est dans cet esprit que le comité central, réuni en session extraordinaire le 3 septembre 2011 a arrêté que le parti prendrait part aux élections législatives, mais pas à n’importe quelle condition.
Mandat a été donné à la direction du parti pour engager, avec les nouvelles autorités, les négociations sur les préoccupations majeures suivantes :
- la libération du Président Gbagbo Laurent et de tous les autres détenus civils et militaires;
- le retour de tous les exilés et les déplacés ;
- l’arrêt de toutes les procédures judiciaires ;
- le dégel des avoirs des personnalités du Fpi/Cnrd ;
- la sécurité des personnes et des biens et surtout la sécurité du processus électoral ;
- la composition de la Cei ;
- la révision de la liste électorale ;
- le découpage des circonscriptions électorales et la détermination des sièges...
Dans ce cadre, un mémorandum contenant toutes ces revendications a été remis au chef de l’Etat le 29 septembre 2011 au cours d’une audience accordée au Fpi/Cnrd.
Le gouvernement s’attelle à y donner une suite. La discussion ouverte, se poursuit donc.
C’est pourquoi :
1. La direction du Fpi demande aux élus, aux cadres et aux candidats potentiels du parti de demeurer sereins en se gardant de poser des actes de nature à perturber les militants et les électeurs.
2. La direction les rassure, qu’en temps opportun, elle indiquera la conduite à tenir en relation avec les conclusions des pourparlers.
Dans la lutte et dans l’espérance, la direction sait pouvoir compter sur chaque militante et chaque militant.
Fait à Abidjan, le 21 octobre 2011.
Le Secrétaire général, Porte-parole
Laurent Akoun