Triste bilan que celui de cet accident de la circulation qui s’est produit le 22 octobre à 13h 15 à Kadjokro-Akakro sur l’axe Toumodi-Yamoussoukro. 30 morts dont 21 sur place. Quant aux 55 bléssés, ils ont été répartis dans les Chr de Yamoussokro, de Toumodi et d’Abidjan.
Selon M. Jean Tra Bi Tra, un agent commercial rescapé de ce drame, qui retournait d’une visite rendue à sa famille à Gohitafla, l’accident s’est produit à 10 km de Toumodi. « Un camion- remorque venait d’Abidjan. Et un car de la compagnie UTB nous précédait (il était dans un car de la compagnie STF venant de Gohitafla, ndlr) en partance pour Abidjan. J’ai vu la remorque heurter le car d’UTB. J’étais assis juste derrière le chauffeur, donc je voyais toutes les scènes. Quand il a heurté le car d’UTB automatiquement, il a foncé sur nous. Le chauffeur a tenté de l’éviter, on a eu l’impression que la remorque avait perdu sa direction. Il nous a heurtés côté chauffeur, endroit où j’étais assis. Du coup, le chauffeur et celui qui est à côté de lui sont passés de vie à trépas et projetés sur moi de sorte que je ne pouvais plus sortir…», raconte-t-il. « On a fait les radios, ma côte gauche est cassée, le bras gauche et la cuisse gauche aussi. Côté respiration j’ai aussi mal», poursuit l’accidenté. Mais, ajoute le blessé, « je peux dire que, depuis hier, avec le concours des autorités, il y a de l’amélioration. Il y a les parents qui sont là et qui sont en train de nous réconforter. De même que le directeur régional de la santé, le directeur de l’hôpital et les médecins. Ils nous soutiennent moralement et sur le plan médical », reconnaît-il. L’accident, précise-t-il, s’est produit sous une forte pluie. Immédiatement, les sapeurs-pompiers du 5e GSPM sous le commandement du lieutenant Bony, les gendarmes de Yamoussoukro et de Toumodi et la police des deux villes se sont rendus sur les lieux et ont travaillé de 16h à 18h pour extraire les blessés et les morts des véhicules endommagés.
3 accidents le même jour sur la même voie
En fait, la brigade routière de la gendarmerie de Yamoussoukro venait pour constater un autre accident corporel, un peu plus haut entre un camion en provenance du Mali et un autre car de la compagnie UTB. Et dans la ville de Toumodi, un autre car de la même compagnie avait fait une collision avec un autre de la compagnie Aïcha ni Mory. Selon un sapeur-pompier qui a participé au secours, « l’accident mortel a mis en cause 3 véhicules. D’abord, le tracteur Mercedes n° 9219 AS 04 et sa remorque Traylor n° 2998 BH 07 qui venaient de Toumodi. Arrivé sur la côte du lieu-dit ‘’33 morts’’ en rappel à un autre grave accident à cette même place, il tombe dans un nid-de-poule et perd tout contrôle. La remorque percute alors le car Mercedes de UTB n° 486 ER 07 et entre en collision avec le car Nissan de SFS (Gohitafla) n° 2730 BE 01 qu’il renverse dans un ravin ». On connaît la suite.
Alassane Ouattara au secours des sinistrés
A la demande du gouvernement, le préfet de la région des lacs, le gouverneur du district de Yamoussoukro et le maire de la capitale politique ont prêté main forte aux services hospitaliers. Le président ayant décidé de la prise en charge totale des blessés et des morts, a dépêché à Toumodi, puis à Yamoussoukro les ministres Paul Koffi Koffi (Délégué à la défense) et Souleymane Coty (Communication). Après avoir visité les malades et s’être enquis de la situation Paul Koffi Koffi s’est adressé à la presse au nom du président de la République : « dès que le chef de l’Etat a appris la nouvelle, il nous a demandé de nous mettre en rapport avec l’autorité administrative locale et les membres du gouvernement qui ont en charge ce dossier. C’est ce qui a été fait et, hier (samedei, ndlr) vous avez pu suivre un communiqué aux environs de 23 heures. Il nous a demandé d’être ici sur les lieux ce jour même pour constater les faits et aussi apporter sa compassion ainsi que les condoléances du Gouvernement aux familles éplorées. Mais aussi féliciter le corps médical, les Forces de sécurité qui se sont démenés de nuit comme de jour, durant toute la journée pour porter secours et extraire morts et blessés. Ce qui a permis de réduire le nombre de victimes », a-t-il déclaré. Pour lui, le bilan est très lourd. Aussi ajoute-t-il, « nous sommes venus pour rassurer les populations, pour apporter la compassion du gouvernement. Donc on demande à nos parents de faire l’effort de supporter l’évènement. » Et demander aux chauffeurs de faire attention sur les voies publiques parce qu’en définitive « c’est l’irresponsabilité du chauffeur du camion-remorque qui avait perdu tout contrôle de son engin, qui a provoqué ce drame. Nous avons constaté que le car qui a été touché est complètement hors d’usage. Peut-être il n’avait pas ses papiers, ou n’avait pas sa visite technique. On a vu que le car était très vieux pour la circulation. » Enfin, au nom du président Alassane Ouattara, Paul Koffi Koffi a remis la somme de 4 millions de francs CFA pour la prise en charge des victimes. Somme que le préfet remettra séance tenante au directeur régional de la santé qui a promis que le don sera utilisé comme dit par le ministre.Notons que le ministre de la communication s’est félicité de la diligence avec laquelle la presse locale a traité l’information pour informer nos populations », a-t-il dit en substance.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Selon M. Jean Tra Bi Tra, un agent commercial rescapé de ce drame, qui retournait d’une visite rendue à sa famille à Gohitafla, l’accident s’est produit à 10 km de Toumodi. « Un camion- remorque venait d’Abidjan. Et un car de la compagnie UTB nous précédait (il était dans un car de la compagnie STF venant de Gohitafla, ndlr) en partance pour Abidjan. J’ai vu la remorque heurter le car d’UTB. J’étais assis juste derrière le chauffeur, donc je voyais toutes les scènes. Quand il a heurté le car d’UTB automatiquement, il a foncé sur nous. Le chauffeur a tenté de l’éviter, on a eu l’impression que la remorque avait perdu sa direction. Il nous a heurtés côté chauffeur, endroit où j’étais assis. Du coup, le chauffeur et celui qui est à côté de lui sont passés de vie à trépas et projetés sur moi de sorte que je ne pouvais plus sortir…», raconte-t-il. « On a fait les radios, ma côte gauche est cassée, le bras gauche et la cuisse gauche aussi. Côté respiration j’ai aussi mal», poursuit l’accidenté. Mais, ajoute le blessé, « je peux dire que, depuis hier, avec le concours des autorités, il y a de l’amélioration. Il y a les parents qui sont là et qui sont en train de nous réconforter. De même que le directeur régional de la santé, le directeur de l’hôpital et les médecins. Ils nous soutiennent moralement et sur le plan médical », reconnaît-il. L’accident, précise-t-il, s’est produit sous une forte pluie. Immédiatement, les sapeurs-pompiers du 5e GSPM sous le commandement du lieutenant Bony, les gendarmes de Yamoussoukro et de Toumodi et la police des deux villes se sont rendus sur les lieux et ont travaillé de 16h à 18h pour extraire les blessés et les morts des véhicules endommagés.
3 accidents le même jour sur la même voie
En fait, la brigade routière de la gendarmerie de Yamoussoukro venait pour constater un autre accident corporel, un peu plus haut entre un camion en provenance du Mali et un autre car de la compagnie UTB. Et dans la ville de Toumodi, un autre car de la même compagnie avait fait une collision avec un autre de la compagnie Aïcha ni Mory. Selon un sapeur-pompier qui a participé au secours, « l’accident mortel a mis en cause 3 véhicules. D’abord, le tracteur Mercedes n° 9219 AS 04 et sa remorque Traylor n° 2998 BH 07 qui venaient de Toumodi. Arrivé sur la côte du lieu-dit ‘’33 morts’’ en rappel à un autre grave accident à cette même place, il tombe dans un nid-de-poule et perd tout contrôle. La remorque percute alors le car Mercedes de UTB n° 486 ER 07 et entre en collision avec le car Nissan de SFS (Gohitafla) n° 2730 BE 01 qu’il renverse dans un ravin ». On connaît la suite.
Alassane Ouattara au secours des sinistrés
A la demande du gouvernement, le préfet de la région des lacs, le gouverneur du district de Yamoussoukro et le maire de la capitale politique ont prêté main forte aux services hospitaliers. Le président ayant décidé de la prise en charge totale des blessés et des morts, a dépêché à Toumodi, puis à Yamoussoukro les ministres Paul Koffi Koffi (Délégué à la défense) et Souleymane Coty (Communication). Après avoir visité les malades et s’être enquis de la situation Paul Koffi Koffi s’est adressé à la presse au nom du président de la République : « dès que le chef de l’Etat a appris la nouvelle, il nous a demandé de nous mettre en rapport avec l’autorité administrative locale et les membres du gouvernement qui ont en charge ce dossier. C’est ce qui a été fait et, hier (samedei, ndlr) vous avez pu suivre un communiqué aux environs de 23 heures. Il nous a demandé d’être ici sur les lieux ce jour même pour constater les faits et aussi apporter sa compassion ainsi que les condoléances du Gouvernement aux familles éplorées. Mais aussi féliciter le corps médical, les Forces de sécurité qui se sont démenés de nuit comme de jour, durant toute la journée pour porter secours et extraire morts et blessés. Ce qui a permis de réduire le nombre de victimes », a-t-il déclaré. Pour lui, le bilan est très lourd. Aussi ajoute-t-il, « nous sommes venus pour rassurer les populations, pour apporter la compassion du gouvernement. Donc on demande à nos parents de faire l’effort de supporter l’évènement. » Et demander aux chauffeurs de faire attention sur les voies publiques parce qu’en définitive « c’est l’irresponsabilité du chauffeur du camion-remorque qui avait perdu tout contrôle de son engin, qui a provoqué ce drame. Nous avons constaté que le car qui a été touché est complètement hors d’usage. Peut-être il n’avait pas ses papiers, ou n’avait pas sa visite technique. On a vu que le car était très vieux pour la circulation. » Enfin, au nom du président Alassane Ouattara, Paul Koffi Koffi a remis la somme de 4 millions de francs CFA pour la prise en charge des victimes. Somme que le préfet remettra séance tenante au directeur régional de la santé qui a promis que le don sera utilisé comme dit par le ministre.Notons que le ministre de la communication s’est félicité de la diligence avec laquelle la presse locale a traité l’information pour informer nos populations », a-t-il dit en substance.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro