Les nombreux préalables posés par le Fpi avant d’aller aux législatives ne sont pas du goût de la Coalition de la société civile pour la paix (Cosopci). Samedi à son siège des II Plateaux, le coordinateur général de cette plate-forme d’Ong a fustigé les menaces de boycott que le parti de Laurent Gbagbo fait planer sur le scrutin du 11 décembre. « Que le président de la République continue le dialogue avec l’opposition. Il faut que le Fpi arrête de poser des conditions insurmontables avant d’aller aux élections », a condamné Traoré Wodjo Fini.
Puis d’ajouter : « Ce parti doit faire preuve de bonne volonté, car bon nombre de ses cadres souhaitent prendre part à ce scrutin. Un boycott de sa part serait un grand dommage pour le processus démocratique en cours ». La société civile, a-t-il annoncé, a activé ses leviers de pression pour instaurer un dialogue franc entre le pouvoir et l’opposition. La main tendue du président Ouattara aux refondateurs et son appel pour le retour des exilés à chaque sortie méritent d’être encouragés, a-t-il reconnu. Le pays, a insisté M. Traoré, doit quitter la logique guerrière pour emprunter le chemin de la paix.
Dans cette même veine, il a plaidé pour la levée de l’embargo sur l’importation d’armes qui frappe le pays depuis la crise de septembre 2002. « Il faut lever l’embargo pour permettre aux forces de l’ordre d’assurer la protection de la population. Nous ne comprenons pas que l’Onu tarde à lever cette sanction », s’est inquiété le président du Club Union africaine (Cua-Ci). Il a embrayé sur la mise en place d’une armée républicaine, disciplinée, respectueuse des droits de l’Homme et qui doit avoir pour vocation la défense des frontières. « Il faut sécuriser la frontière avec le Liberia. Nous ne pouvons pas accepter que les populations de l’Ouest soient attaquées par des groupes armés », a regretté le patron de la Cosopci. L’enquête de la Cpi doit être impartiale et transparente, a-t-il conseillé.
Nomel Essis
Puis d’ajouter : « Ce parti doit faire preuve de bonne volonté, car bon nombre de ses cadres souhaitent prendre part à ce scrutin. Un boycott de sa part serait un grand dommage pour le processus démocratique en cours ». La société civile, a-t-il annoncé, a activé ses leviers de pression pour instaurer un dialogue franc entre le pouvoir et l’opposition. La main tendue du président Ouattara aux refondateurs et son appel pour le retour des exilés à chaque sortie méritent d’être encouragés, a-t-il reconnu. Le pays, a insisté M. Traoré, doit quitter la logique guerrière pour emprunter le chemin de la paix.
Dans cette même veine, il a plaidé pour la levée de l’embargo sur l’importation d’armes qui frappe le pays depuis la crise de septembre 2002. « Il faut lever l’embargo pour permettre aux forces de l’ordre d’assurer la protection de la population. Nous ne comprenons pas que l’Onu tarde à lever cette sanction », s’est inquiété le président du Club Union africaine (Cua-Ci). Il a embrayé sur la mise en place d’une armée républicaine, disciplinée, respectueuse des droits de l’Homme et qui doit avoir pour vocation la défense des frontières. « Il faut sécuriser la frontière avec le Liberia. Nous ne pouvons pas accepter que les populations de l’Ouest soient attaquées par des groupes armés », a regretté le patron de la Cosopci. L’enquête de la Cpi doit être impartiale et transparente, a-t-il conseillé.
Nomel Essis