Le président par intérim du Fpi, Miaka Ouréto, a donné les vraies raisons du refus de son parti d’aller aux législatives de 2011.
Les élections législatives sont prévues pour le 11 décembre. Et les partis politiques sont activement à l’œuvre pour être représentée au Parlement. Jusque-là, le Front populaire ivoirien(Fpi) n’a pas encore clairement affiché sa volonté de participer ou non à ces élections. Hier, sur les ondes de la radio onusienne, le président par intérim du Fpi, Sylvain Miaka Ouréto, a encore entretenu le flou au moment où l’on s’attendait à une réponse claire de sa part. Toujours entre tergiversations et réalisme, les refondateurs, à travers Miaka, ont exposé les raisons qui constitueraient un blocage à leur participation aux législatives. Selon lui, les revendications de son parti, relatives à la Commission électorale indépendante (Cei) et à la sécurité, n’ont pas été prises en compte par les autorités, malgré les négociations menées.
De ce fait, le parti bleu estime ‘’subir une pression sournoise’’ de la part des autorités qui afficheraient leur volonté d’empêcher les refondateurs de participer aux élections. « On a fixé une date butoir. Cela voudrait dire que les autorités ne veulent pas que le Fpi participe aux élections », a-t-il jeté la pierre au pouvoir actuel. Avant de poursuivre ses accusations : « Aucune des conditions que nous avons posées n’a été satisfaite. Nous avons été reçus pour la toute dernière fois par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, avec qui nous avons échangé sur les questions de la sécurité et la Cei. Sur ce plan, aucune réponse ne nous a été donnée. Si tel est le cas, même si nous sommes pour ces élections, nous n’allons pas y prendre part ». Mais au-delà de cette réflexion nuancée, Miaka vient de faire un aveu de taille, révélant la peur des élections par le Fpi : « Il n’est pas question pour nous, d’aller à ces élections, sachant que nous serons écrasés".
Sylvain Beugré
Légende : Le président par intérim du Fpi, Miaka Ouréto Sylvain : un aveu de taille.
Les élections législatives sont prévues pour le 11 décembre. Et les partis politiques sont activement à l’œuvre pour être représentée au Parlement. Jusque-là, le Front populaire ivoirien(Fpi) n’a pas encore clairement affiché sa volonté de participer ou non à ces élections. Hier, sur les ondes de la radio onusienne, le président par intérim du Fpi, Sylvain Miaka Ouréto, a encore entretenu le flou au moment où l’on s’attendait à une réponse claire de sa part. Toujours entre tergiversations et réalisme, les refondateurs, à travers Miaka, ont exposé les raisons qui constitueraient un blocage à leur participation aux législatives. Selon lui, les revendications de son parti, relatives à la Commission électorale indépendante (Cei) et à la sécurité, n’ont pas été prises en compte par les autorités, malgré les négociations menées.
De ce fait, le parti bleu estime ‘’subir une pression sournoise’’ de la part des autorités qui afficheraient leur volonté d’empêcher les refondateurs de participer aux élections. « On a fixé une date butoir. Cela voudrait dire que les autorités ne veulent pas que le Fpi participe aux élections », a-t-il jeté la pierre au pouvoir actuel. Avant de poursuivre ses accusations : « Aucune des conditions que nous avons posées n’a été satisfaite. Nous avons été reçus pour la toute dernière fois par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, avec qui nous avons échangé sur les questions de la sécurité et la Cei. Sur ce plan, aucune réponse ne nous a été donnée. Si tel est le cas, même si nous sommes pour ces élections, nous n’allons pas y prendre part ». Mais au-delà de cette réflexion nuancée, Miaka vient de faire un aveu de taille, révélant la peur des élections par le Fpi : « Il n’est pas question pour nous, d’aller à ces élections, sachant que nous serons écrasés".
Sylvain Beugré
Légende : Le président par intérim du Fpi, Miaka Ouréto Sylvain : un aveu de taille.
