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Politique Publié le mardi 25 octobre 2011 | Nord-Sud

Date butoir de dépôt des candidatures : Vers un report ?

© Nord-Sud
Youssouf Bakayoko, president de la CEI
Jour J – 1. C’est demain que la Commission électorale indépendante (Cei) devrait clore la date de dépôt des dossiers de candidature aux législatives. Mais jusque-là, force est de constater que les prétendants à la députation ne se bousculent pas eu égard au nombre très peu élevé de dossiers réceptionnés par la Cei. Doit-on s’alarmer pour autant ? Non, si l’on en croit une source informée sur la préparation du vote des députés. Selon notre interlocuteur qui a requis l’anonymat, la date-butoir de dépôt des dossiers de candidature devrait être prorogée d’une semaine. Sept jours de plus qui devraient permettre aux partis et groupements politiques de finaliser la liste de leurs candidats. Si au Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le retard s’explique par la difficulté des responsables à arrêter la liste de leurs représentants, à l’opposition, elle résulte de la désorganisation structurelle et matérielle née de la perte du pouvoir. Au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), par exemple, ce sont 551 personnes qui veulent défendre les couleurs du parti. Tandis que chez son allié du Rassemblement des républicains (Rdr), il y en a plus de 900. L’actualité dans ces formations politiques permet de savoir que l’arbitrage au sein-même de ces deux poids lourds du Rhdp est loin d’être une partie de plaisir. Or, c’est au terme de ce travail interne qu’ils doivent discuter avec leurs alliés pour arrêter la liste définitive des candidats uniques. On comprend que les houphouétistes aient été pris à la gorge par la date-limite. Avec l’opposition notamment le Front populaire ivoirien (Fpi), c’est le tango entre aller ou non aux législatives. Si le parti, dirigé par Sylvain Miaka Ouréto, met en exergue des problèmes de sécurité, l’on sait qu’il reste fortement handicapé par des problèmes structurels et financiers. « Nous savons que nous avons connu des dysfonctionnement avec l’élection présidentielle », a reconnu Miaka Ouréto au terme d’une audience avec le représentant du Facilitateur, Bouréima Badini, le 26 septembre dernier. Ce qui l’a amené, dans une interview accordée, le week-end dernier, à Onuci-fm, à affirmer qu’ « il n’est pas question pour nous de participer à des élections en pensant à l’avance que nous serons écrasés ».

Ce report donc, s’il est confirmé, devrait être une bouffée d’oxygène pour chacune des formations politiques qui devrait le mettre à profit pour finaliser la liste de ses candidats. Une préoccupation demeure, toutefois. Un décalage de la date-limite de dépôt des dossiers ne fera-t-il pas glisser tout le chronogramme électoral ? La date du 11 décembre déjà validée par le chef de l’Etat peut-elle être maintenue du moment où le code électoral prévoit que le dépôt des candidatures est clos quarante-cinq jours avant la date du scrutin ? Si les autorités décident de se plier à cette disposition de la loi, le vote des députés devrait se dérouler finalement sept jours après le 11 décembre, soit le 18 du même mois. Mais, selon notre interlocuteur, le chef de l’Etat pourrait prendre une ordonnance pour raccourcir le temps entre le dernier délai de dépôt des dossiers de candidature et la date de déroulement du scrutin. Ainsi, l’élection pourrait se tenir à la date actuellement adoptée.

Bamba K. Inza
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