L’Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique était hier dans la soirée au cabinet du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères. SEM Philip Carter III a expliqué à la presse qu’il était porteur d’une note diplomatique pour informer les autorités ivoiriennes que le président Barack Obama a décidé de rétablir l’éligibilité de la Côte d’Ivoire à l’AGOA. «Vous savez que c’est une des phases de notre engagement en Côte d’Ivoire, notre contribution pour le redémarrage économique dans ce pays», a-t-il déclaré. Avant de révéler qu’il est venu discuter avec le ministre Kablan Duncan pour voir dans quelle mesure les Etats Unis peuvent encore aider la Côte d’Ivoire dans son avancée. Peut-être que cela se fera sous forme de programme d’assistance technique pour aider la population ivoirienne. Il y a certes l’AGOA, mais il y aussi la certification du Port et de l’aéroport. Il y a donc une sorte de séries de phases pour relancer l’économie en Côte d’Ivoire», a-t-il précisé. Pour le diplomate américain, l’éligibilité de la Côte d’Ivoire à l’AGOA est une opportunité pour les opérateurs économiques ivoiriens. Car elle leur ouvre grandement les portes commerciales des Etats Unis d’Amérique. Mais à condition pour eux de chercher à y rentrer. «Ce n’est pas un programme d’assistance. Nous avons ouvert les portes, mais il appartient aux exportateurs ivoiriens d’y entrer. Le marché commercial s’est ouvert à la Côte d’ivoire. Il appartient donc aux exportateurs ivoiriens de saisir cette opportunité», a-t-il conseillé. Avant l’ambassadeur Philip Carter III, le ministre des Affaires étrangères a rencontré une délégation de l’établissement bancaire United Bank for Africa conduite par le directeur général, M. Guillaume Liby. «Nous sommes positionnés dans les plus grandes places financières africaines. Par cette position, nous sommes capables de lever des fonds importants pour la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Nous avons jugé utile de présenter ce groupe au ministre des Affaires étrangères de sorte que lorsqu’il sera question de trouver des financements, UBA puisse être sollicitée pour y participer», a déclaré Guillaume Liby à sa sotie d’audience.
JCC
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