Alors que le dépôt des candidatures devait prendre fin, hier, 26 octobre 2011, la Cei vient d’accorder 5 jours pour permettre aux candidats de se rattraper.
A la plus grande joie du gouvernement, des partis politiques et des candidats aux législatives du 11 décembre, la Commission électorale indépendante a reporté la date-limite du dépôt des candidatures. « La période de réception des dossiers de candidatures à l’élection des députés de l’Assemblée nationale est prorogée jusqu’au lundi 31 octobre 2011, à 17h », a annoncé, hier, le porte-parole de la Cei, Bamba Yacouba, à l’occasion d’une conférence de presse animée au siège de l’institution, aux II-Plateaux. Et, d’ajouter que cela n’aura aucune incidence sur la date du scrutin. « La date du 11 décembre est immuable. Nous n’avons rien changé à notre chronogramme. Les grandes étapes restent », a-t-il assuré. Outre ce report, la Cei a assoupli les conditions relatives à la constitution des dossiers. Ainsi, là où on demandait aux candidats de produire des pièces administratives datant de moins de trois mois, ils «sont autorisés à utiliser, pour la constitution de leurs dossiers de candidature, des pièces datant d’une année au plus ». Concernant les incompatibilités contenues dans les articles 87, 88, 89, 90 et 91 du code électoral, il a révélé que les candidats n’étaient pas obligés de produire la lettre attestant leur mise à disponibilité. « C’est quand ils seront élus qu’ils devront la déposer. Mais, pour l’instant, seule la lettre de demande de mise à disponibilité suffit », a-t-il indiqué. Face à toutes ces commodités accordées, Bamba Yacouba a lancé un appel aux retardataires : « Venez déposer les dossiers pour nous donner le temps de les analyser. Il n’y aura plus de prorogation». Le porte-parole de la Cei s’est également penché sur la question de la suppléance, insistant sur la déclaration sur l’honneur que devra produire le candidat titulaire. « Elle peut être rédigée sur place et n’a pas besoin d’être légalisée », a-t-il précisé. La loi sur la suppléance de septembre 2004, stipule que « tout candidat à la suppléance d'un député à l'Assemblée nationale doit remplir les mêmes conditions que le candidat titulaire », article 5 et, que «chaque candidat à la suppléance est tenu de produire une déclaration de candidature revêtue de sa signature dûment légalisée », article 8. Tout candidat à la suppléance pourrait voir son dossier rejeté s’il ne remplissait pas ces conditions. Toute chose qui provoquerait également le rejet de la candidature du titulaire, c’est ce qu’a fait savoir Bamba Yacouba, tout en expliquant que « une fois qu’on enregistre le dossier du suppléant, celui-ci ne peut plus se retirer de la course ». A ce jour, la Cei n’a enregistré que des candidatures indépendantes qui ne dépassent pas les 100 candidats, alors qu’il y a 255 sièges à pourvoir au parlement.
Anne-Marie Eba
A la plus grande joie du gouvernement, des partis politiques et des candidats aux législatives du 11 décembre, la Commission électorale indépendante a reporté la date-limite du dépôt des candidatures. « La période de réception des dossiers de candidatures à l’élection des députés de l’Assemblée nationale est prorogée jusqu’au lundi 31 octobre 2011, à 17h », a annoncé, hier, le porte-parole de la Cei, Bamba Yacouba, à l’occasion d’une conférence de presse animée au siège de l’institution, aux II-Plateaux. Et, d’ajouter que cela n’aura aucune incidence sur la date du scrutin. « La date du 11 décembre est immuable. Nous n’avons rien changé à notre chronogramme. Les grandes étapes restent », a-t-il assuré. Outre ce report, la Cei a assoupli les conditions relatives à la constitution des dossiers. Ainsi, là où on demandait aux candidats de produire des pièces administratives datant de moins de trois mois, ils «sont autorisés à utiliser, pour la constitution de leurs dossiers de candidature, des pièces datant d’une année au plus ». Concernant les incompatibilités contenues dans les articles 87, 88, 89, 90 et 91 du code électoral, il a révélé que les candidats n’étaient pas obligés de produire la lettre attestant leur mise à disponibilité. « C’est quand ils seront élus qu’ils devront la déposer. Mais, pour l’instant, seule la lettre de demande de mise à disponibilité suffit », a-t-il indiqué. Face à toutes ces commodités accordées, Bamba Yacouba a lancé un appel aux retardataires : « Venez déposer les dossiers pour nous donner le temps de les analyser. Il n’y aura plus de prorogation». Le porte-parole de la Cei s’est également penché sur la question de la suppléance, insistant sur la déclaration sur l’honneur que devra produire le candidat titulaire. « Elle peut être rédigée sur place et n’a pas besoin d’être légalisée », a-t-il précisé. La loi sur la suppléance de septembre 2004, stipule que « tout candidat à la suppléance d'un député à l'Assemblée nationale doit remplir les mêmes conditions que le candidat titulaire », article 5 et, que «chaque candidat à la suppléance est tenu de produire une déclaration de candidature revêtue de sa signature dûment légalisée », article 8. Tout candidat à la suppléance pourrait voir son dossier rejeté s’il ne remplissait pas ces conditions. Toute chose qui provoquerait également le rejet de la candidature du titulaire, c’est ce qu’a fait savoir Bamba Yacouba, tout en expliquant que « une fois qu’on enregistre le dossier du suppléant, celui-ci ne peut plus se retirer de la course ». A ce jour, la Cei n’a enregistré que des candidatures indépendantes qui ne dépassent pas les 100 candidats, alors qu’il y a 255 sièges à pourvoir au parlement.
Anne-Marie Eba