Visiblement, les candidats aux législatives du 11 décembre continuent de traîner les pieds pour déposer leurs dossiers de candidature auprès de la Commission électorale indépendante.
C’est à croire que les candidats aux législatives ne sont pas pressés de faire acte de candidature devant la Commission électorale indépendante (Cei). A moins de 72 heures de la clôture de la réception des dossiers de candidature, à peine 280 dossiers ont été déposés auprès de l’organe électoral, pour briguer les 255 sièges du parlement ivoirien. C’est le patron de la Cei, Youssouf Bakayoko qui a donné l’information, hier, à la faveur de la visite que lui a rendue le nouveau chef de mission de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), Albert Gérard Koenders. Et, sur les 280 dossiers déposés par les prétendants au poste de député, 200 ont été traités et validés par les agents de la Cei. Faut-il s’alarmer pour cette lenteur ? Youssouf Bakayoko, lui, se veut optimiste. Il pense, en effet, que la prorogation du délai de dépôt des candidatures ajoutée à la décision du chef de l’Etat de tailler un poste de vice-président pour le Front populaire ivoirien (Fpi) devrait ouvrir la voie à une affluence des candidatures les derniers jours. En attendant, saluant la visite d’Albert Gérard Koenders, le président de la Cei a dit son vœu de voir l’Onuci accompagner sa structure d’abord sur le plan de la sensibilisation. « Les acteurs politiques, la société civile, la presse, les guides religieux et les Ivoiriens ont besoin qu’on leur rappelle qu’une élection, ce n’est pas la guerre. Nous voulons que désormais chaque Ivoirien ait en mémoire qu’une fois l’élection terminée, le vaincu doit s’associer au vainqueur pour ensemble développer le pays. Il est important pour nous que ce message soit permanemment délivré à tous », a prêché M. Bakayoko qui n’a pas manqué de faire valoir ses attentes sur le plan logistique à son hôte. Albert Gérard Koenders dont la visite entre dans le cadre de la tournée de prise de contact qu’il a initiée depuis son arrivée, s’est pour sa part réjoui des derniers développements de l’actualité. « Pour l’Onuci, le fait que le chef de l’Etat ait décidé de créer un nouveau poste de vice-président à la Cei est un développement positif. J’espère que, dans un bref délai, les parties ivoiriennes pourront s’asseoir pour discuter et faire en sorte que les élections législatives se fassent avec tout le monde », a-t-il indiqué à sa sortie d’audience. Toujours, hier, après-midi, le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire a rendu visite à Bouréima Badini, un autre acteur majeur du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire. M. Badini s’est réjoui que M. Koenders lui ait rendu visite dès la première semaine de sa prise de fonction. Il a plaidé pour le renforcement des relations entre l’Onuci et la Facilitation pour un bon accompagnement du processus de paix.
Marc Dossa
C’est à croire que les candidats aux législatives ne sont pas pressés de faire acte de candidature devant la Commission électorale indépendante (Cei). A moins de 72 heures de la clôture de la réception des dossiers de candidature, à peine 280 dossiers ont été déposés auprès de l’organe électoral, pour briguer les 255 sièges du parlement ivoirien. C’est le patron de la Cei, Youssouf Bakayoko qui a donné l’information, hier, à la faveur de la visite que lui a rendue le nouveau chef de mission de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), Albert Gérard Koenders. Et, sur les 280 dossiers déposés par les prétendants au poste de député, 200 ont été traités et validés par les agents de la Cei. Faut-il s’alarmer pour cette lenteur ? Youssouf Bakayoko, lui, se veut optimiste. Il pense, en effet, que la prorogation du délai de dépôt des candidatures ajoutée à la décision du chef de l’Etat de tailler un poste de vice-président pour le Front populaire ivoirien (Fpi) devrait ouvrir la voie à une affluence des candidatures les derniers jours. En attendant, saluant la visite d’Albert Gérard Koenders, le président de la Cei a dit son vœu de voir l’Onuci accompagner sa structure d’abord sur le plan de la sensibilisation. « Les acteurs politiques, la société civile, la presse, les guides religieux et les Ivoiriens ont besoin qu’on leur rappelle qu’une élection, ce n’est pas la guerre. Nous voulons que désormais chaque Ivoirien ait en mémoire qu’une fois l’élection terminée, le vaincu doit s’associer au vainqueur pour ensemble développer le pays. Il est important pour nous que ce message soit permanemment délivré à tous », a prêché M. Bakayoko qui n’a pas manqué de faire valoir ses attentes sur le plan logistique à son hôte. Albert Gérard Koenders dont la visite entre dans le cadre de la tournée de prise de contact qu’il a initiée depuis son arrivée, s’est pour sa part réjoui des derniers développements de l’actualité. « Pour l’Onuci, le fait que le chef de l’Etat ait décidé de créer un nouveau poste de vice-président à la Cei est un développement positif. J’espère que, dans un bref délai, les parties ivoiriennes pourront s’asseoir pour discuter et faire en sorte que les élections législatives se fassent avec tout le monde », a-t-il indiqué à sa sortie d’audience. Toujours, hier, après-midi, le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire a rendu visite à Bouréima Badini, un autre acteur majeur du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire. M. Badini s’est réjoui que M. Koenders lui ait rendu visite dès la première semaine de sa prise de fonction. Il a plaidé pour le renforcement des relations entre l’Onuci et la Facilitation pour un bon accompagnement du processus de paix.
Marc Dossa