C’est fait. La 2e édition du festival international du théâtre d’Abidjan (Fitha) démarre aujourd’hui à Abidjan, avec la participation de huit (8) pays qui devaient être là le week-end. Delphine Yoboué directrice de ce festival a donné les contours de cette manifestation culturelle vendredi dernier, au cours d’un point de presse, à l’institut français (ancien ccf), au Plateau. «Nous sommes prêts et ce week-end, nous accueillons les festivaliers qui seront là grâce à l’aide de l’Oif. Qui leur octroie les billets d’avion», a-t-elle lancé. En effet tous les pays participants à la 1ère édition ont renouvelé leur confiance à l’organisation du Fitha 2011. Il s’agit du Tchad, du Burkina Fasso, du Benin, du Mali, du Niger, de la France, du Togo et du Cameroun. Le Fitha aura lieu à l’Allocodrome de Yopougon Niangon (Abidjan). Mais cette année, à la demande du District d’Abidjan, le festival est éclaté dans certaines communes. Notamment Attécoubé , Port Bouët, Abobo, Plateau et Treichville. En fait, cette édition est marquée par trois (3) points essentiels, à savoir les soirées théâtrales, les ateliers de formation et les rencontres professionnelles. Pour le premier point, le festival se déroule chaque jour de 15h à 23h 30. Les troupes participantes gratifient sur les différentes scènes à travers le district d’Abidjan, des spectacles gratuits au public (Théâtre, danse, musique et contes). Il s’agira aussi du renforcement de capacités des artistes invités et favoriser leur remise à niveau par des ateliers de formation en marge du festival. La technique du jeu d’acteur, la technique de la mise en scène et l’administration et le management artistique sont les thèmes de formation. Le dernier point concerne les rencontres professionnelles. Ainsi, les responsables des compagnies se rencontrent les matins pour mener des réflexions sur les difficultés et les opportunités de diffusion liées au théâtre en Afrique comme ailleurs. «Théâtre comme ouverture à l’autre» est le thème central de ce festival qui sera animé par M John Ayité Dossovi, président du réseau panafricain des professionnels et entrepreneurs culturels. D’ailleurs, grâce au Fitha, cette année, le congrès de ce réseau aura lieu en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, la conférencière a regretté le silence du ministère de la Culture et la Francophonie, sa tutelle.
Renaud d Djatchi
Renaud d Djatchi
