La danse sacrée des N’Zima Kôtôkô, l’Abissa a débuté, hier dimanche, avec la cérémonie du Gouazo, premier jour de la fête.
L’Edo-N’Gbolé, le tam-tam majeur ou la voix grave est sortit, hier dimanche, de sa retraite pour séjourner pendant une semaine à la place de l’Abissa. La famille N’Vavilé, dépositaire de la danse, a remis le tam-tam majeur au roi des N’Zima Kôtôkô, sa majesté Désiré Amon Tanoé, qui à son tour l’a rendu au peuple. C’était au cours de la cérémonie du «Gouazo» qui marque le premier jour de la danse. La cérémonie du Gouazo a été marquée par une procession dans l’après-midi, depuis la clairière, lieu de retraite du tam-tam majeur jusqu'à la cour royale où attendaient le roi des N’Zima Kôtôkô et la reine mère vêtus de leurs plus beaux apparats. Cette procession permet au peuple de participer à la danse de l’Abissa. Les anciens ont offert de la boisson avant la procession à la famille N’Vavilé gardienne de l’Abissa pour le bon déroulement de la fête. Une fois devant le roi des N’Zima Kôtôkô de Côte d’Ivoire, le tam-tam majeur s’est incliné de façon symbolique. La libation est faite par un membre de la famille du roi pour invoquer et confier la danse à la caution des esprits célestes. Cette libation donne ainsi la garantie que l’Abissa commence. Dans le même temps, le roi s’autorise à participer à l’Abissa. Après la libation, le tam-tam parleur a été remis au peuple, puis conduit à la place de l’Abissa dans une liesse totale. Ainsi les sept familles qui composent le peuple N’Zima Kôtôkô à savoir Adahonlin, N’Djuafô, Mafolê, N’Vavilé, Azanhoulê, Alonhomba et Ezohilê s’activeront durant la période que va durer l’Abissa pour donner une nouvelle orientation de vie au peuple N’Zima qui rentre dans une année nouvelle par ce rituel. Les sept familles vont également se débarrasser de tous soucis et peines de sorte à se laisser emporter par l’allégresse. A cet effet, hier dimanche, enfants, jeunes, adultes se sont décompressés à la place de l’Abissa au son du tam-tam majeur qui a retenti dans tout le quartier France. Déguisés pour la plupart et le visage oint de kaolin, le peuple N’Zima Kôtôkô a vibré au rythme de l’Edo-N’Gbolé jusqu’au couché du soleil. Ce moment emprunt de chaleur et de gaieté va durer toute la semaine. Pour sûr, le quartier France grouille de monde. Pendant l’Abissa, il n’y a pas que le peuple N’Zima, cette fête draine un nombre important de personnes curieuses de découvrir ce riche patrimoine culturel exclusivement pratiqué par le peuple N’Zima.Outre, le caractère sacré, l’Abissa a un côté festif. Des maquis et restaurants fleurissent au quartier France. A compter d’aujourd’hui, jusqu'à dimanche 6 novembre, le quartier France va connaître une coloration particulière. Le tam-tam majeur va égayer tous les après-midis, le peuple N’Zima. Aujourd’hui lundi sera consacré à la journée des jeunes. Bien avant dans la matinée, il est prévu la cérémonie de dédicace du livre « la légende de l’Abissa » au palais royal par l’écrivaine Claire Porquet. Mardi sera consacré à la journée de purification de «L’Edo-N’Gbolé», jour où le roi fera sa première sortie, paré de ses plus beaux attributs. L’Abissa prendra alors une tournure royale.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
L’Edo-N’Gbolé, le tam-tam majeur ou la voix grave est sortit, hier dimanche, de sa retraite pour séjourner pendant une semaine à la place de l’Abissa. La famille N’Vavilé, dépositaire de la danse, a remis le tam-tam majeur au roi des N’Zima Kôtôkô, sa majesté Désiré Amon Tanoé, qui à son tour l’a rendu au peuple. C’était au cours de la cérémonie du «Gouazo» qui marque le premier jour de la danse. La cérémonie du Gouazo a été marquée par une procession dans l’après-midi, depuis la clairière, lieu de retraite du tam-tam majeur jusqu'à la cour royale où attendaient le roi des N’Zima Kôtôkô et la reine mère vêtus de leurs plus beaux apparats. Cette procession permet au peuple de participer à la danse de l’Abissa. Les anciens ont offert de la boisson avant la procession à la famille N’Vavilé gardienne de l’Abissa pour le bon déroulement de la fête. Une fois devant le roi des N’Zima Kôtôkô de Côte d’Ivoire, le tam-tam majeur s’est incliné de façon symbolique. La libation est faite par un membre de la famille du roi pour invoquer et confier la danse à la caution des esprits célestes. Cette libation donne ainsi la garantie que l’Abissa commence. Dans le même temps, le roi s’autorise à participer à l’Abissa. Après la libation, le tam-tam parleur a été remis au peuple, puis conduit à la place de l’Abissa dans une liesse totale. Ainsi les sept familles qui composent le peuple N’Zima Kôtôkô à savoir Adahonlin, N’Djuafô, Mafolê, N’Vavilé, Azanhoulê, Alonhomba et Ezohilê s’activeront durant la période que va durer l’Abissa pour donner une nouvelle orientation de vie au peuple N’Zima qui rentre dans une année nouvelle par ce rituel. Les sept familles vont également se débarrasser de tous soucis et peines de sorte à se laisser emporter par l’allégresse. A cet effet, hier dimanche, enfants, jeunes, adultes se sont décompressés à la place de l’Abissa au son du tam-tam majeur qui a retenti dans tout le quartier France. Déguisés pour la plupart et le visage oint de kaolin, le peuple N’Zima Kôtôkô a vibré au rythme de l’Edo-N’Gbolé jusqu’au couché du soleil. Ce moment emprunt de chaleur et de gaieté va durer toute la semaine. Pour sûr, le quartier France grouille de monde. Pendant l’Abissa, il n’y a pas que le peuple N’Zima, cette fête draine un nombre important de personnes curieuses de découvrir ce riche patrimoine culturel exclusivement pratiqué par le peuple N’Zima.Outre, le caractère sacré, l’Abissa a un côté festif. Des maquis et restaurants fleurissent au quartier France. A compter d’aujourd’hui, jusqu'à dimanche 6 novembre, le quartier France va connaître une coloration particulière. Le tam-tam majeur va égayer tous les après-midis, le peuple N’Zima. Aujourd’hui lundi sera consacré à la journée des jeunes. Bien avant dans la matinée, il est prévu la cérémonie de dédicace du livre « la légende de l’Abissa » au palais royal par l’écrivaine Claire Porquet. Mardi sera consacré à la journée de purification de «L’Edo-N’Gbolé», jour où le roi fera sa première sortie, paré de ses plus beaux attributs. L’Abissa prendra alors une tournure royale.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam