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Politique Publié le lundi 31 octobre 2011 | AFP

Législatives ivoiriennes: Ouattara souhaite la participation du camp Gbagbo

© AFP Par Aristide
Coopération ivoiro-malienne: le Président Alassane Ouattara à Bamako
Jeudi 20 octobre 2011. Bamako (Mali). Le chef de l`Etat ivoirien, SEM Alassane Ouattara répond à l`invitation de son homologue malien, SEM Amadou Toumani Touré. Photo: le chef de l`Etat rencontre la communauté ivoirienne du Mali
ABIDJAN - Le président ivoirien Alassane Ouattara a de nouveau souhaité lundi que le parti du chef de l`Etat déchu Laurent Gbagbo participe aux élections législatives du 11 décembre, à quelques heures de la clôture du dépôt des candidatures.

"Nous sommes convenus qu`il serait bon que le FPI (Front populaire ivoirien, ex-parti au pouvoir) participe à cette compétition, car c`est la démocratie et un parlement où les grands partis seraient représentés serait une bonne chose", a-t-il déclaré à la presse après une rencontre avec son principal allié, l`ancien président Henri Konan Bédié, au domicile de ce
dernier à Abidjan.

Le camp Gbagbo menace depuis des semaines de boycotter les législatives, destinées à parachever la normalisation après la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, si la Commission électorale indépendante (CEI), actuellement contrôlée par les pro-Ouattara, n`est pas recomposée. Il a suspendu sa participation à une commission jugée "déséquilibrée".

Les législatives "doivent se tenir le 11 décembre, c`est impératif pour la bonne marche de la démocratie et pour que nous en ayons fini avec la mise en place des institutions", a ajouté M. Ouattara alors que le camp Gbagbo en a réclamé le report.

A l`issue de deux reports, la date-butoir de dépôt des candidatures est fixée à lundi minuit (heure locale et GMT) pour ce premier scrutin législatif depuis 2000.

M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril après une crise de plus de quatre mois, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise a fait quelque 3.000 morts, épilogue d`une décennie de tourmente politico-militaire.
eak/tmo/sba
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