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Politique Publié le mardi 1 novembre 2011 | AFP

Côte d`Ivoire: le camp Gbagbo réclame un report des législatives du 11/12

© AFP Par FN
Activités du President de la Commission dialogue, vérité et réconciliation : Charles Konan Banny reçoit Miaka Ouréto et la direction intérimaire du Front populaire ivoirien (Fpi)
Lundi 25 juillet 2011. Abidjan. Siège de la Commission dialogue, vérité et réconciliation(CDVR)
ABIDJAN - Le camp du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo a réclamé mardi un report des législatives prévues le 11 décembre, se redisant prêt à participer au scrutin si ses conditions, libération de ses détenus notamment, étaient satisfaites.

"Aucun dossier de candidature" des partis pro-Gbagbo "n`a encore été déposé", a déclaré à l`AFP Sylvain Miaka Oureto, président par intérim du Front populaire ivoirien (FPI, formation créée par M. Gbagbo), au lendemain de la clôture de la période de dépôt des candidatures.

"Le dialogue est ouvert et nous espérons que la discussion va se poursuivre" avec le gouvernement du président Alassane Ouattara, a-t-il indiqué.

L`ancienne coalition au pouvoir, le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), qui menace depuis des semaines de boycotter les élections, s`est réunie mardi pour faire le point sur les échanges de la veille avec le ministre de l`Intérieur Hamed Bakayoko.

S`il s`est réjoui d`"avancées significatives", M. Oureto a cependant maintenu les exigences de son camp, en particulier la restauration de la sécurité et la libération ou le retour d`exil des anciens responsables du régime déchu, notamment M. Gbagbo, détenu depuis plus de six mois.

"On ne peut pas apporter des solutions en deux, trois heures", "un petit décalage" du scrutin sera nécessaire, a-t-il affirmé, souhaitant que le gouvernement consente à "un report d`un ou deux mois".

"Nous avons toujours été pour le principe d`aller aux élections", mais pas avec "des dés pipés", a-t-il insisté.
M. Ouattara a souhaité de nouveau lundi, au nom de "la démocratie", que le FPI prenne part au scrutin, tout en jugeant "impérative" sa tenue à la date prévue.

M. Gbagbo, son épouse Simone et une centaine de personnalités de l`ancien régime sont détenus pour crimes de sang, atteinte à la sûreté de l`Etat ou crimes économiques.

L`ex-président a été arrêté le 11 avril après une crise de plus de quatre mois, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise a fait quelque 3.000 morts.
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