Les prochaines élections législatives ont battu le record de candidatures. Dans tous les partis politiques, le choix des candidats déchaînent des passions. Beaucoup de recalés crient à l’injustice. Pour eux, le choix des candidats a été fait sur des critères flous. Certains accusent leur direction de copinage. Quand d’autres n’hésitent pas à taxer leurs premiers responsables d’arbitraires ou même de corrompus. Aujourd’hui, les grincements de dents se font entendre dans toutes les chapelles politiques. Parce que beaucoup de cadres qui avaient fondé de grands espoirs sur les prochaines élections législatives et ont investi beaucoup dans ce projet, voient leur rêve tourné en cauchemar. Sur le millier de candidatures enregistrées au RDR, seulement une centaine a été retenue. Du coup, ceux qui se voyaient futur député, sont aujourd’hui des dépités. Ces derniers comprennent difficiles leur mise à l’écart. Et accusent les responsables de leur parti politique d’avoir organisé un flou artistique autour des choix, pour régler de vieux comptes. Ils ne comprennent pas pourquoi il y a eu tant de lenteur dans le choix des candidats. Et pourquoi c’est seulement lundi à quelques minutes de la date limite de dépôt que les listes ont été déposées à la Commission électorale indépendante. Ils dénoncent la manière précipitée et désordonnée avec laquelle le dossier sur les candidatures a été géré. Mais dans les couloirs des états-majors, il se susurre que cela a été fait à dessein pour contrer les candidatures indépendantes. Pour le moment, les listes sont déposées et il faut faire avec. A moins qu’il y ait un autre report pour permettre au FPI qui continue de négocier avec le pouvoir d’entrer dans la compétition. Mais là encore, les chances de voir un tel scénario se réaliser sont vraiment infimes. Mais, sait-on jamais!
JCC
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