Législatives du 11 décembre / Les candidatures bouclées sans le FPI ‘’officiel’’ - Grosse colère des cadres PDCI, Koulibaly face à Bacongo

La réception des candidatures aux législatives de décembre 2011 s’est achevée le lundi 31 octobre 2011. Chacune des formations présentes sur la scène politique nationale a fait acte de candidature, malgré d’énormes difficultés, sauf le FPI ‘’officiel’’. Au total, 33 groupements politiques ont présenté 1 640 dossiers de candidatures.

Les «gros» candidats aux élections législatives qui traînaient encore les pieds ont commencé à affluer au siège de la Commission électorale indépendante, dès que l’heure limite des dépôts de candidatures est passée de 17 heures à minuit. Pour le dépôt des candidatures, la CEI fonctionnera, selon des responsables interrogés, comme les banques: quand l'heure arrive, la CEI ferme ses portes aux nouveaux clients, mais elle continue de servir ceux qui étaient présents avant l'heure de fermeture. Les réceptions se faisaient bon an mal an. Les petits partis politiques ne voulaient pas aussi rater le coche. Mamadou Koulibaly, le président de LIDER, candidat à Koumassi face à Cissé Ibrahima Bacongo, a déposé son dossier aux alentours de 17 heures, Robert Guéi Bombet du parti La Renaissance a pu enregistrer 7 candidats pour le scrutin du 11 décembre prochain, Henri Tohou de l’Union socialiste du peuple est également dans la course à Facobly, après avoir résolu l’équation de son suppléant. «La suppléante que j’ai choisie a perdu ses pièces lors de la crise postélectorale. Nous nous sommes rendus au secrétariat de la CEI et malgré les recherches, rien n’a été retrouvé. Le candidat de l’USP à Dania, Zouzoua Toualy Anselme, m’a donc prêté son suppléant pour que je puisse me présenter comme le plus jeune candidat aux législatives, comme ce fut le cas lors de l’élection présidentielle», a révélé Tohou Henri. Mme Léopoldine Coffi a également déposé son dossier de candidature pour la circonscription électorale de Bédiala, Gadouan et Gonaté, dans la région du Haut-Sassandra. Au siège de la CEI, les informations tombaient au compte-gouttes.