Bis répétita ! Après la formation du gouvernement du 1er juin dernier, il y a eu beaucoup de grincements de dents au sein de la grande famille du Rhdp. Des mécontentements heureusement vite contenus grâce à la bonne volonté des Houphouétistes qui ont compris qu’il était indiqué de privilégier l’intérêt général afin de sauvegarder les acquis essentiels d’un combat décennal.
Malheureusement ces derniers jours, le choix des candidats Rhdp aux élections législatives du 11 décembre et les appétits mal contrôlés ont installé l’alliance dans une autre tourmente, une zone de turbulence. Pour tout dire, les cadres des partis, et singulièrement du Pdci, ne sont pas contents. Ils sont meurtris, frustrés et en colère.
Ils dénoncent les critères qui ont présidé aux choix des candidats. Au Pdci, on estime que le parti s’est fait volontairement hara-kiri, que des ténors du parti dans certaines localités ont été sacrifiés sur l’autel de l’alliance. Bref, que les intérêts du Pdci et de ses cadres n’ont pas été suffisamment défendus là où ils devraient l’être.
Hier en effet, nous avons tenté de faire réagir les premiers responsables du parti, en vain. Motus et bouche cousue. Personne ne veut prendre le risque de parler plus vite que les autres. Personne ne veut expliquer, personne ne veut endosser.
Pourtant en "off record", les récriminations fusent. Comment expliquer le partage des postes à Abidjan ? Pourquoi le Pdci a-t-il été si mal servi ? Pourquoi le parti ne présente que 8 candidats quand le Rdr s’en adjuge 19 ? Pourquoi le Pdci est-il absent au nord où la majorité des nouvelles circonscriptions électorales créées ont été reversées ? Or dans cette région, le parti compte des cadres de valeur qui ont dépensé argent, énergie et entretenu la proximité avec leur population dans le but de bénéficier de leurs suffrages au cours de cette élection. Hélas, ils viennent d’être fauchés par leur propre parti. Pourquoi le Pdci s’introduit-il si facilement dans des schémas qui ne l’arrangent pas souvent ? Privilégier à tout point de vue les résultats du premier tour de la présidentielle ne reviendrait-il pas reconnaitre implicitement qu’il n’y a pas eu de fraude et que les résultats proclamés par la Cei reflètent exactement le score de M. Bédié à cette élection ? A Abidjan, le Rdr a-t-il récolté plus du double des voix du Pdci pour s’octroyer plus du double des sièges?
Pourquoi dans une commune comme Attécoubé où il y a deux postes à pouvoir, la totalité des sièges a été octroyée au Rdr au détriment du Pdci et des autres ? Comment le Pdci peut-il accepter de mettre sous l’éteignoir une personnalité comme le général Ouassénan Koné qui a tant donné à ce parti et au Rhdp ? Dans une bataille politique et de surcroît, lorsqu’on est en alliance, il y a des figures qu’on ne détruit pas parce qu’elles traduisent des symboles forts et constituent des repères et des sources de motivation pour les jeunes. Dans une alliance, on négocie, on fait des arrangements là où ça coince pour consolider la cohésion et l’esprit de groupe. Une élection, comme le disait Djédjé Mady, est la photo d’un moment. Les données ne sont jamais figées, tout est dynamique. On ne peut pas calquer les résultats des présidentielles sur les législatives de façon mécanique et partout.
Dans cette affaire, il va falloir s’expliquer et expliquer d’abord les choix aux cadres du Rhdp, les convaincre avant d’aller à l’assaut de la base qu’elle aussi se pose des questions. Le Rhdp a rusé avec ses cadres qui ont tous été pris de cours, on a à dessein attendu la dernière minute pour mettre tout le monde devant le fait accompli. C’est pratiquement à 23h45 que le Rdr est venu déposer la liste de ses candidats.
Hier, au moment où nous mettions sous presse, un communiqué, signé en P/O par le Pr Djédjé Mady au nom du président de la conférence du RHDP et expliquant les critères de désignation des candidats nous est parvenu. Aujourd’hui, Djédjé Mady tient une réunion du Comité directeur du PDCI par rapport à la situation d’urgence.
AKWABA SAINT CLAIR
Malheureusement ces derniers jours, le choix des candidats Rhdp aux élections législatives du 11 décembre et les appétits mal contrôlés ont installé l’alliance dans une autre tourmente, une zone de turbulence. Pour tout dire, les cadres des partis, et singulièrement du Pdci, ne sont pas contents. Ils sont meurtris, frustrés et en colère.
Ils dénoncent les critères qui ont présidé aux choix des candidats. Au Pdci, on estime que le parti s’est fait volontairement hara-kiri, que des ténors du parti dans certaines localités ont été sacrifiés sur l’autel de l’alliance. Bref, que les intérêts du Pdci et de ses cadres n’ont pas été suffisamment défendus là où ils devraient l’être.
Hier en effet, nous avons tenté de faire réagir les premiers responsables du parti, en vain. Motus et bouche cousue. Personne ne veut prendre le risque de parler plus vite que les autres. Personne ne veut expliquer, personne ne veut endosser.
Pourtant en "off record", les récriminations fusent. Comment expliquer le partage des postes à Abidjan ? Pourquoi le Pdci a-t-il été si mal servi ? Pourquoi le parti ne présente que 8 candidats quand le Rdr s’en adjuge 19 ? Pourquoi le Pdci est-il absent au nord où la majorité des nouvelles circonscriptions électorales créées ont été reversées ? Or dans cette région, le parti compte des cadres de valeur qui ont dépensé argent, énergie et entretenu la proximité avec leur population dans le but de bénéficier de leurs suffrages au cours de cette élection. Hélas, ils viennent d’être fauchés par leur propre parti. Pourquoi le Pdci s’introduit-il si facilement dans des schémas qui ne l’arrangent pas souvent ? Privilégier à tout point de vue les résultats du premier tour de la présidentielle ne reviendrait-il pas reconnaitre implicitement qu’il n’y a pas eu de fraude et que les résultats proclamés par la Cei reflètent exactement le score de M. Bédié à cette élection ? A Abidjan, le Rdr a-t-il récolté plus du double des voix du Pdci pour s’octroyer plus du double des sièges?
Pourquoi dans une commune comme Attécoubé où il y a deux postes à pouvoir, la totalité des sièges a été octroyée au Rdr au détriment du Pdci et des autres ? Comment le Pdci peut-il accepter de mettre sous l’éteignoir une personnalité comme le général Ouassénan Koné qui a tant donné à ce parti et au Rhdp ? Dans une bataille politique et de surcroît, lorsqu’on est en alliance, il y a des figures qu’on ne détruit pas parce qu’elles traduisent des symboles forts et constituent des repères et des sources de motivation pour les jeunes. Dans une alliance, on négocie, on fait des arrangements là où ça coince pour consolider la cohésion et l’esprit de groupe. Une élection, comme le disait Djédjé Mady, est la photo d’un moment. Les données ne sont jamais figées, tout est dynamique. On ne peut pas calquer les résultats des présidentielles sur les législatives de façon mécanique et partout.
Dans cette affaire, il va falloir s’expliquer et expliquer d’abord les choix aux cadres du Rhdp, les convaincre avant d’aller à l’assaut de la base qu’elle aussi se pose des questions. Le Rhdp a rusé avec ses cadres qui ont tous été pris de cours, on a à dessein attendu la dernière minute pour mettre tout le monde devant le fait accompli. C’est pratiquement à 23h45 que le Rdr est venu déposer la liste de ses candidats.
Hier, au moment où nous mettions sous presse, un communiqué, signé en P/O par le Pr Djédjé Mady au nom du président de la conférence du RHDP et expliquant les critères de désignation des candidats nous est parvenu. Aujourd’hui, Djédjé Mady tient une réunion du Comité directeur du PDCI par rapport à la situation d’urgence.
AKWABA SAINT CLAIR