Mais au-delà d’Alassane Ouattara, c’est l’image d’un parti irresponsable que le Fpi renvoie aux Ivoiriens. Après avoir mené une opposition sans concession contre les régimes de Félix Houphouet-Boigny, d’Henri Konan Bédié et de Robert Guéï, c’est à une gestion ‘’calamiteuse’’ du pouvoir que s’est adonné le Fpi : opposants réduits au silence, violence institutionnalisée, mal gouvernance, gabegie, etc. Battus proprement aux urnes, le 28 novembre 2010, Laurent Gbagbo et ses disciples ont tenté de s’accrocher au pouvoir, occasionnant plus de 3.000 pertes en vies humaines. Retournés dans l’opposition, malgré tout, les cadres du Fpi ne sont pourtant pas prêts à se départir de l’image négative qui les caractérise. Alors qu’ils auraient pu surprendre plus d’un en se présentant aux législatives en vue de constituer une opposition crédible à Alassane Ouattara à l’Assemblée nationale, les partisans de Laurent Gbagbo ont choisi de s’éloigner. Une voie sans doute moins glorieuse.
Marc Dossa
Marc Dossa
