Voici la nouvelle trouvaille des brouteurs
Les Forces de l’ordre mènent, depuis quelques jours, une lutte accrue contre la cybercriminalité en Côte d’Ivoire. Dans leur volonté d'assurer la sécurité des personnes et des biens, ils investissent depuis peu les cybers café, à la recherche des ‘’brouteurs’’ en vue de freiner toute leur velléité.
Ainsi plusieurs jeunes n'oublieront pas de sitôt ce mardi 1er novembre où ils ont été pris à parti dans un cyber par des policiers en civil. Leur salut, ils le doivent au gérant de l’espace, qui a reconnu qu'ils étaient dans ledit lieu pour y effectuer des recherches. La stratégie de ces agents en civil est très simple. Ils se font passer pour clients et jetant des coups d’œil rapides sur tous les postes d’ordinateurs. Cette stratégie leur permet de mettre la main sur de nombreux indélicats. «Les policiers sont venus nous arrêter parce qu'ils sont à la recherche d'éventuels brouteurs », raconte un jeune homme d’une quinzaine d’années. Cette lutte accrue est menée dans tous les quartiers d’Abidjan.
Au dire de ces jeunes gens les cybers seraient devenus les nouvelles cibles des forces de l’ordre, notamment la police économique qui a décidé de mener la vie dure aux ‘’bandits’’ de tout acabit. «Ces jeunes ne vont pas au cyber café pour travailler comme tout le monde. Nous faisons l'effort de les cueillir », nous confie l’un des agents. Ainsi, des cybers situés dans certains quartiers de Marcory, Cocody, Port-Bouët, Yopougon … seraient sur la liste noire parce qu'abritant les brouteurs. Cette traque a contraint ces jeunes brouteurs à se procurer des clés Internet et des ordinateurs portables dans le but d'exercer librement leur art. « Je ne veux plus d'emmerdements.
Actuellement, je me suis équipé afin de travailler en toute quiétude chez moi à domicile. Ce sont ceux qui veulent leur mort, qui fréquentent encore les cybers », nous révèle un jeune qui a requis l’anonymat. La cybercriminalité fait partie des fléaux les plus importants, car tous touchent à l’Internet, notamment les enfants qui y passent le plus de temps. Pour ce faire, une gestion du flux d’informations sur le net s’impose, de façon à ce que les enfants n’aient accès qu’au volet éducatif du net. Par ailleurs, sur la nature transfrontalière de la cybercriminalité, il faut un travail de concert avec Interpol et l’implication effective de la justice ivoirienne et l’appui de tout sachant pour mener à bien cette lutte. Récemment, lors d’une signature de convention entre l’Atci et le ministère de l’Intérieur, le Dg de la police, Brindou M’Bia, avait promis que ses services mettraient tout en œuvre pour traquer et réduire considérablement le fléau.
BS
Les Forces de l’ordre mènent, depuis quelques jours, une lutte accrue contre la cybercriminalité en Côte d’Ivoire. Dans leur volonté d'assurer la sécurité des personnes et des biens, ils investissent depuis peu les cybers café, à la recherche des ‘’brouteurs’’ en vue de freiner toute leur velléité.
Ainsi plusieurs jeunes n'oublieront pas de sitôt ce mardi 1er novembre où ils ont été pris à parti dans un cyber par des policiers en civil. Leur salut, ils le doivent au gérant de l’espace, qui a reconnu qu'ils étaient dans ledit lieu pour y effectuer des recherches. La stratégie de ces agents en civil est très simple. Ils se font passer pour clients et jetant des coups d’œil rapides sur tous les postes d’ordinateurs. Cette stratégie leur permet de mettre la main sur de nombreux indélicats. «Les policiers sont venus nous arrêter parce qu'ils sont à la recherche d'éventuels brouteurs », raconte un jeune homme d’une quinzaine d’années. Cette lutte accrue est menée dans tous les quartiers d’Abidjan.
Au dire de ces jeunes gens les cybers seraient devenus les nouvelles cibles des forces de l’ordre, notamment la police économique qui a décidé de mener la vie dure aux ‘’bandits’’ de tout acabit. «Ces jeunes ne vont pas au cyber café pour travailler comme tout le monde. Nous faisons l'effort de les cueillir », nous confie l’un des agents. Ainsi, des cybers situés dans certains quartiers de Marcory, Cocody, Port-Bouët, Yopougon … seraient sur la liste noire parce qu'abritant les brouteurs. Cette traque a contraint ces jeunes brouteurs à se procurer des clés Internet et des ordinateurs portables dans le but d'exercer librement leur art. « Je ne veux plus d'emmerdements.
Actuellement, je me suis équipé afin de travailler en toute quiétude chez moi à domicile. Ce sont ceux qui veulent leur mort, qui fréquentent encore les cybers », nous révèle un jeune qui a requis l’anonymat. La cybercriminalité fait partie des fléaux les plus importants, car tous touchent à l’Internet, notamment les enfants qui y passent le plus de temps. Pour ce faire, une gestion du flux d’informations sur le net s’impose, de façon à ce que les enfants n’aient accès qu’au volet éducatif du net. Par ailleurs, sur la nature transfrontalière de la cybercriminalité, il faut un travail de concert avec Interpol et l’implication effective de la justice ivoirienne et l’appui de tout sachant pour mener à bien cette lutte. Récemment, lors d’une signature de convention entre l’Atci et le ministère de l’Intérieur, le Dg de la police, Brindou M’Bia, avait promis que ses services mettraient tout en œuvre pour traquer et réduire considérablement le fléau.
BS
