Derrière l’imposant portail de la CEI que nous franchissons, hier autour de 15 h , règne un silence de cimetière. L’ambiance qui y régnait ces jours-ci, à l’occasion du dépôt des candidatures et qui est monté d’un cran le 31 octobre dernier a laissé la place à un décor beaucoup plus sobre. A part le tableau indicatif placé juste au premier poste de contrôle, renseignant sur un décret du président de la République relatif au découpage électoral et orientant les candidats, rien n’indique que quelques 48 heures plus tôt, la cour de la CEI grouillait de monde. Dans la cour que nous traversons rapidement pour accéder à l’édifice, à part les forces de l’ordre et le personnel, aucune figure étrangère n’y est visible. Une atmosphère studieuse y règne. Difficile d’arracher des propos au personnel. Le seul qui a décidé de nous parler, n’a eu qu’un seul mot : «Personne ne vous renseignera. Tout le monde est au travail». Et notre interlocuteur de nous ramener à aujourd’hui. Notre soif d’avoir quelques précisions sur le déroulement des travaux ne sera pas satisfait . C’est aujourd’hui que sera publiée, peut être, la liste officielle des candidats. En effet, en marge de la séance de travail que le président de la CEI aura avec les bailleurs de fonds, selon le service de communication, celui-ci fera un point précis de la réception des dossiers de candidatures pour les législatives.
TL
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