Le quartier de Tchèlèkro est encore sous le choc. Hier, aux environs de 2 h du matin, les habitants de ce village, situé au corridor ouest de Bouaké, ont été tirés de leur sommeil par deux coups de feu. Dans la cour de la famille Tuoyé, les voisins découvrent un spectacle macabre. Dans la chambre, les corps sans vie de Tuoyé David, le père de famille, âgé de 90 ans, et de son épouse, Tuoyé Colette, la soixantaine environ, dans une mare de sang. «C’est dans la nuit, aux environs de 2 h du matin qu’un coup de feu a retenti. Ma sœur s’est réveillée et a accouru vers moi.
A deux, on s’est dirigé vers la porte de mon père. Le second coup de feu est parti aussitôt. L’arme était un fusil de chasse de calibre 12. J’ai couru vers le campement afin d’alerter les parents. Je n’ai jamais entendu des disputes. Je ne sais quoi dire, c’est inexplicable », a indiqué Tuoyé Faoré, la voix chargée d’émotion. Sa sœur, Tuoyé Tiatena, donne plus de détails sur l’origine du drame. A l’en croire, ce n’est plus le parfait amour entre son père et sa mère ces derniers temps.
Le vieux couple faisait face, depuis un moment, à une tension extrême, caractérisée par des disputes à n’en point finir. Tout porte à croire, selon elle, que son père, sous l’effet de la colère, a abattu sa mère avant de se donner la mort. « Ça n’allait pas entre eux. La tension était tellement vive que les deux ne partageaient plus le même lit.
J’ai plusieurs fois tenté de ramener le calme, en conseillant à ma mère de confier la résolution de ces querelles à Dieu. Et ce matin, voilà ce qu’on découvre », se lamente-t-elle. Alertés, ce n’est qu’au lever du jour que les autres membres de la famille, habitant non loin de la demeure de David, sont venus constater la triste fin de leur frère. Quant aux voisins du vieux David, ils ne savent que dire. Beaucoup d’entre eux confirment qu’il était un voisin modèle, doté d’un sens élevé d’humanisme.
Marcel Konan
Correspondant régional
Légende : Le corps de Tuoyé David sans vie.
A deux, on s’est dirigé vers la porte de mon père. Le second coup de feu est parti aussitôt. L’arme était un fusil de chasse de calibre 12. J’ai couru vers le campement afin d’alerter les parents. Je n’ai jamais entendu des disputes. Je ne sais quoi dire, c’est inexplicable », a indiqué Tuoyé Faoré, la voix chargée d’émotion. Sa sœur, Tuoyé Tiatena, donne plus de détails sur l’origine du drame. A l’en croire, ce n’est plus le parfait amour entre son père et sa mère ces derniers temps.
Le vieux couple faisait face, depuis un moment, à une tension extrême, caractérisée par des disputes à n’en point finir. Tout porte à croire, selon elle, que son père, sous l’effet de la colère, a abattu sa mère avant de se donner la mort. « Ça n’allait pas entre eux. La tension était tellement vive que les deux ne partageaient plus le même lit.
J’ai plusieurs fois tenté de ramener le calme, en conseillant à ma mère de confier la résolution de ces querelles à Dieu. Et ce matin, voilà ce qu’on découvre », se lamente-t-elle. Alertés, ce n’est qu’au lever du jour que les autres membres de la famille, habitant non loin de la demeure de David, sont venus constater la triste fin de leur frère. Quant aux voisins du vieux David, ils ne savent que dire. Beaucoup d’entre eux confirment qu’il était un voisin modèle, doté d’un sens élevé d’humanisme.
Marcel Konan
Correspondant régional
Légende : Le corps de Tuoyé David sans vie.