Deux jeunes écoliers, âgés de 5 et de 6 ans, répondant respectivement au nom de Dakoury et Sékongo Yéo Danissigué Daniel, ont péri dans un puits perdu. Les faits tragiques se sont produits le vendredi 14 octobre 2011, à l'institut pastoral de Katadji, dans la sous-préfecture de Sikensi. Retour sur un drame qui plonge dans le deuil, deux pasteurs de l'Eglise des Assemblées de Dieu, terminant leur stage de formation à l'Institut pastoral de Katadji. A en croire nos sources, ce vendredi-là, une forte pluie s'abat sur la localité de Katadji. C'est le moment que choisissent les petits Dakoury et Sékongo pour aller jouer dans les eaux de ruissellement. Pour ce faire, ils se jouent de la vigilance de leurs parents et les voilà partis. Il est un peu plus de 8h. Le temps passe et les parents se rendent compte de ce que leurs gosses ne sont plus là. Les deux pasteurs et les leurs se mettent aussitôt à la recherche de leurs enfants. Des recherches qui les orientent, aux alentours de midi, sur un chantier de construction immobilière. Vu que les sandales des deux mômes sont aperçues là, flottant sur les eaux débordant d'un puits perdu. Un puits perdu creusé là par le propriétaire du chantier, pour en faire une fosse sceptique. La présence de ces sandales ici n'augure donc rien de bon. Les malheureux parents, d'ailleurs, le comprennent plus ou moins. Lorsque le niveau de l'eau baisse et que de bonnes volontés descendent dans le puits perdu, l'image qui se présente à eux est terrible à voir. Les deux gosses y sont découverts, morts noyés. Les corps sont remontés à la surface de la terre. La douleur des parents est indescriptible. Après le constat effectué par les agents des forces de l'ordre, les deux corps sont transférés et conservés, aux environs de 20h, à la morgue de l'hôpital de Port-Bouët. Commune abritant l'Eglise des Assemblées de Dieu, dont sont membres les parents éplorés. Le lundi dernier 17 octobre 2011, Sékongo Yéo est inhumé aux environs de 11h, au cimetière municipal de Port-Bouët, quand la dépouille de Dakoury, son compagnon d'infortune, prenait, elle, la direction du cimetière d'Abobo. Prématurée fin de parcours sur terre pour d'innocents gamins.
KIKIE Ahou Nazaire
KIKIE Ahou Nazaire
