Le Commandant du Groupement des Sapeurs-pompiers militaires (GSPM), le colonel Adama Coulibaly, conduisait en personne les opérations de recherche de la haute personnalité et de son accompagnateur. « Nous avons été alertés et nous sommes arrivés sur les lieux à 9H30. Aussitôt, mes éléments ont plongé là où vous voyez les gens là-bas (il nous indique l'endroit du doigt). A l'instant où je vous parle, j'ai cinq éléments sous l'eau en train de chercher, parce qu'on n'a pas encore retrouvé le maire et le mécanicien », nous a répondu entre deux ordres et un coup de fil, le patron du GSPM. Mais le coordonnateur des opérations de secours déplore le manque de moyen. « Nous disposons d'un seul hors-bord.
Or en pareille circonstance, il faut au minimum trois à quatre vedettes pour accélérer les recherches. Nous faisons donc avec les moyens que nous avons. Sinon depuis plusieurs heures mes éléments sont dans l'eau, et nous gardons espoir », a poursuivi le colonel Coulibaly, fort embarrassé. Vers 15H, des militaires de la force française Licorne, sûrement des marins, arrivent sur les lieux avec une logistique impressionnante : au moins deux vedettes, des pneumatiques, des équipements de plongée et de recherche sous-marine, etc.
Ils sont suivis environ une heure après par une colonne de trois véhicules de type 4x4 et un véhicule moyen de troupes de l'ONUCI. Les casques bleus se joignent aux militaires français pour les recherches. Dans les airs, un hélico de Licorne tournoie pendant plusieurs minutes au-dessus de la lagune. Mais rien n'y fit. Au moment où nous quittions Moossou vers 18H30, les recherches se poursuivaient. Dans le même temps, à la résidence du maire Jean-Michel Moulod située à une poignée de mètres du lieu du drame, c'est la désolation et la consternation. Des pleurs fusent de partout. Les occupants, les visiteurs et la population de Grand-Bassam et de Moossou venus nombreux, ont du mal à s'expliquer cette catastrophe.
Un ballet impressionnant et incessant de personnalités se succède au domicile du disparu.
L’Archevêque de Grand-Bassam, Monseigneur Raymond Ahoua, est parmi les premières autorités à apporter sa compassion et ses prières à la famille. Les ministres Daniel Kablan Duncan, Marcel Amon Tanoh, directeur de cabinet du président de la République Alassane Ouattara, la grande famille politique du RHDP dont les ministres Alphonse Djédjé Mady, Maurice Kacou Guikahué, Ezan Akélé, les maire François Amichia, le président du conseil général de Grand-Bassam Akoï Innocent, pour ne citer que ces personnalités, sont présents. Le Premier ministre Soro Guillaume était également annoncé. Mais jusqu'à notre départ de la résidence du maire, le chef du gouvernement n'était pas encore arrivé.
Nous avons appris de plusieurs sources, hier dans la mi-journée, que le corps du maire Jean-Michel Moulod aurait été localisé dans l'eau. Mais qu'il faudrait exécuter certains rituels avant de le remonter.
Anassé Anassé
(Envoyé spécial à Moossou, Grand-Bassam)
Or en pareille circonstance, il faut au minimum trois à quatre vedettes pour accélérer les recherches. Nous faisons donc avec les moyens que nous avons. Sinon depuis plusieurs heures mes éléments sont dans l'eau, et nous gardons espoir », a poursuivi le colonel Coulibaly, fort embarrassé. Vers 15H, des militaires de la force française Licorne, sûrement des marins, arrivent sur les lieux avec une logistique impressionnante : au moins deux vedettes, des pneumatiques, des équipements de plongée et de recherche sous-marine, etc.
Ils sont suivis environ une heure après par une colonne de trois véhicules de type 4x4 et un véhicule moyen de troupes de l'ONUCI. Les casques bleus se joignent aux militaires français pour les recherches. Dans les airs, un hélico de Licorne tournoie pendant plusieurs minutes au-dessus de la lagune. Mais rien n'y fit. Au moment où nous quittions Moossou vers 18H30, les recherches se poursuivaient. Dans le même temps, à la résidence du maire Jean-Michel Moulod située à une poignée de mètres du lieu du drame, c'est la désolation et la consternation. Des pleurs fusent de partout. Les occupants, les visiteurs et la population de Grand-Bassam et de Moossou venus nombreux, ont du mal à s'expliquer cette catastrophe.
Un ballet impressionnant et incessant de personnalités se succède au domicile du disparu.
L’Archevêque de Grand-Bassam, Monseigneur Raymond Ahoua, est parmi les premières autorités à apporter sa compassion et ses prières à la famille. Les ministres Daniel Kablan Duncan, Marcel Amon Tanoh, directeur de cabinet du président de la République Alassane Ouattara, la grande famille politique du RHDP dont les ministres Alphonse Djédjé Mady, Maurice Kacou Guikahué, Ezan Akélé, les maire François Amichia, le président du conseil général de Grand-Bassam Akoï Innocent, pour ne citer que ces personnalités, sont présents. Le Premier ministre Soro Guillaume était également annoncé. Mais jusqu'à notre départ de la résidence du maire, le chef du gouvernement n'était pas encore arrivé.
Nous avons appris de plusieurs sources, hier dans la mi-journée, que le corps du maire Jean-Michel Moulod aurait été localisé dans l'eau. Mais qu'il faudrait exécuter certains rituels avant de le remonter.
Anassé Anassé
(Envoyé spécial à Moossou, Grand-Bassam)
