Yamoussoukro – Un ferrailleur âgé de 25 ans, voulant démonter un extincteur usagé pour en faire du fer a eu le crâne fendu par un éclat de cet objet, causant sa mort quelques instants plus tard au centre hospitalier régional (CHR) de Yamoussoukro, a appris l’AIP mercredi auprès de témoins.
« Un bruit assourdissant a retenti et créé la panique dans tout le petit marché Losséni de Dioulabougou, ce lundi 17 octobre dans la matinée. Le spectacle était insoutenable. Je n’ai pu regarder plus longtemps. Et comme l’homme vivait encore, les autres ferrailleurs l’ont immédiatement conduit au CHR où, vu la gravité de la blessure, les médecins ont décidé de l’évacuer sur Abidjan », a expliqué Madou, un apprenti mécanicien.
Selon lui, malgré les premiers soins dispensés et les nombreux médicaments que le ferrailleur a pris, il n’a pu survivre. Il a été inhumé le même jour, après la prière de 16H.
Le défunt, un jeune de l’ethnie Dogon du Mali est arrivé il y a quelques mois à Yamoussoukro. « Il est venu occuper l’emploi de son frère aîné Amidou Houba qui devrait rentrer au pays pour se marier », a expliqué son ami Madou, inconsolable.
« Avant hier (lundi, ndlr) vers 11H, une femme lui a apporté une bombonne d’extincteur qu’il a refusé d’acheter arguant que c’est trop dangereux à travailler », a ajouté M. Traoré, un autre ferrailleur.
« Malgré l’avertissement qu’il a donné à la dame, le jeune homme décide malgré tout de l’aider en ôtant la valve de l’objet, la desserrant petit à petit pour laisser le gaz à l’intérieur s’échapper. Croyant que la bouteille s’est totalement vidée de son gaz, il prend son marteau et assène un coup pour dégager le clapet. Une énorme explosion s’en est suivie. Son voisin immédiat s’est évanoui », a relaté M. Traoré.
« C’est la valve violemment projetée qui a brisé le front du jeune homme avant d’aller atterrir sur le toit d’une maison à près de 50 m de la ferraille », a-t-il ajouté.
(AIP)
« Un bruit assourdissant a retenti et créé la panique dans tout le petit marché Losséni de Dioulabougou, ce lundi 17 octobre dans la matinée. Le spectacle était insoutenable. Je n’ai pu regarder plus longtemps. Et comme l’homme vivait encore, les autres ferrailleurs l’ont immédiatement conduit au CHR où, vu la gravité de la blessure, les médecins ont décidé de l’évacuer sur Abidjan », a expliqué Madou, un apprenti mécanicien.
Selon lui, malgré les premiers soins dispensés et les nombreux médicaments que le ferrailleur a pris, il n’a pu survivre. Il a été inhumé le même jour, après la prière de 16H.
Le défunt, un jeune de l’ethnie Dogon du Mali est arrivé il y a quelques mois à Yamoussoukro. « Il est venu occuper l’emploi de son frère aîné Amidou Houba qui devrait rentrer au pays pour se marier », a expliqué son ami Madou, inconsolable.
« Avant hier (lundi, ndlr) vers 11H, une femme lui a apporté une bombonne d’extincteur qu’il a refusé d’acheter arguant que c’est trop dangereux à travailler », a ajouté M. Traoré, un autre ferrailleur.
« Malgré l’avertissement qu’il a donné à la dame, le jeune homme décide malgré tout de l’aider en ôtant la valve de l’objet, la desserrant petit à petit pour laisser le gaz à l’intérieur s’échapper. Croyant que la bouteille s’est totalement vidée de son gaz, il prend son marteau et assène un coup pour dégager le clapet. Une énorme explosion s’en est suivie. Son voisin immédiat s’est évanoui », a relaté M. Traoré.
« C’est la valve violemment projetée qui a brisé le front du jeune homme avant d’aller atterrir sur le toit d’une maison à près de 50 m de la ferraille », a-t-il ajouté.
(AIP)
