Le Réseau ivoirien des communicateurs amis des enfants (RICAE) était en séminaire à Bassam du 14 au 16 octobre dernier. A l’issue de ses travaux, le rapport sur les cas de violation des droits de l’enfant dans la presse ivoirienne a été adopté.
Et de deux pour le Réseau ivoirien des communicateurs amis des enfants (RICAE). Après l’édition d’une charte dite Charte ivoirienne des professionnels des médias pour la protection des droits de l’enfant signée les 14, 15 et 16 décembre 2005 à Grand-Bassam, une première en Afrique, il vient de remettre le couvert. Cette ONG de journalistes et professionnels des médias vient en effet d’adopter un rapport détaillé sur les cas de violation des droits de l’enfant dans la presse ivoirienne. C’était à l’issue de son séminaire dénommé Atelier de validation du rapport de collecte des violations des droits de l’enfant dans la presse ivoirienne tenu les 14, 15 et 16 octobre dernier à Grand-Bassam avec le soutien de Save the children . Il ressort du document produit par le consultant du RICAE, Bamba Assouman, que l’enfant n’est pas toujours au centre des écrits des journalistes ivoiriens. Les patrons de presse estimant que ce n’est pas un sujet vendable. Mais, l’enfant devient un sujet pour la presse que lorsque ce dernier est en situation difficile. Dès lors, la presse qui est à la recherche d’informations sensationnelles oublie d’appliquer les règles de protection de l’enfant pourtant contenues dans la Charte éditée par le RICAE et qui a été vulgarisée. Notamment en protégeant l’identité de l’enfant à travers l’abréviation de son nom à travers des initiales (Qui peuvent ne pas être des vraies), le bandage de son visage pour ne pas qu’il soit reconnu ou encore la non description exacte de son lieu d’habitation ou de son établissement scolaire, etc. Le rapport ainsi adopté fait également ressortir le fait que les droits de l’enfant n’ont jamais été aussi violés dans la presse qu’au cours de la dernière crise post-électorale. Ayant travaillé sur 12 quotidiens ivoiriens, Bamba Assouman et son équipe ont plusieurs fois « épinglé » des journaux ivoiriens pour non observance des règles ci-dessus-citées. Toutes choses qui ont fait dire aux participants de cet atelier que du travail reste à faire pour améliorer la protection des droits de l’enfant dans la presse ivoirienne. D’où des recommandations. L’Assemblée générale ordinaire du RICAE qui a eu lieu en marge de l’atelier a porté Mamadou Doumbès à la tête du tout nouveau Conseil d’administration du réseau. Qui devra se doter dans les prochains jours d’un directeur exécutif à l’image des ONG professionnelles sur la place. Le secrétaire général du RICAE, José Stéphane Koudou, a assuré la coordination de l’atelier et de l’Assemblée générale ordinaire.
Le secrétariat général
Et de deux pour le Réseau ivoirien des communicateurs amis des enfants (RICAE). Après l’édition d’une charte dite Charte ivoirienne des professionnels des médias pour la protection des droits de l’enfant signée les 14, 15 et 16 décembre 2005 à Grand-Bassam, une première en Afrique, il vient de remettre le couvert. Cette ONG de journalistes et professionnels des médias vient en effet d’adopter un rapport détaillé sur les cas de violation des droits de l’enfant dans la presse ivoirienne. C’était à l’issue de son séminaire dénommé Atelier de validation du rapport de collecte des violations des droits de l’enfant dans la presse ivoirienne tenu les 14, 15 et 16 octobre dernier à Grand-Bassam avec le soutien de Save the children . Il ressort du document produit par le consultant du RICAE, Bamba Assouman, que l’enfant n’est pas toujours au centre des écrits des journalistes ivoiriens. Les patrons de presse estimant que ce n’est pas un sujet vendable. Mais, l’enfant devient un sujet pour la presse que lorsque ce dernier est en situation difficile. Dès lors, la presse qui est à la recherche d’informations sensationnelles oublie d’appliquer les règles de protection de l’enfant pourtant contenues dans la Charte éditée par le RICAE et qui a été vulgarisée. Notamment en protégeant l’identité de l’enfant à travers l’abréviation de son nom à travers des initiales (Qui peuvent ne pas être des vraies), le bandage de son visage pour ne pas qu’il soit reconnu ou encore la non description exacte de son lieu d’habitation ou de son établissement scolaire, etc. Le rapport ainsi adopté fait également ressortir le fait que les droits de l’enfant n’ont jamais été aussi violés dans la presse qu’au cours de la dernière crise post-électorale. Ayant travaillé sur 12 quotidiens ivoiriens, Bamba Assouman et son équipe ont plusieurs fois « épinglé » des journaux ivoiriens pour non observance des règles ci-dessus-citées. Toutes choses qui ont fait dire aux participants de cet atelier que du travail reste à faire pour améliorer la protection des droits de l’enfant dans la presse ivoirienne. D’où des recommandations. L’Assemblée générale ordinaire du RICAE qui a eu lieu en marge de l’atelier a porté Mamadou Doumbès à la tête du tout nouveau Conseil d’administration du réseau. Qui devra se doter dans les prochains jours d’un directeur exécutif à l’image des ONG professionnelles sur la place. Le secrétaire général du RICAE, José Stéphane Koudou, a assuré la coordination de l’atelier et de l’Assemblée générale ordinaire.
Le secrétariat général
