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Société Publié le mardi 8 novembre 2011 | Le Temps

Célébration de la fête de Tabaski : Idriss Koudous lance un appel à la réconciliation

Les musulmans de Côte d’Ivoire, à l’instar des autres musulmans du monde entier, ont célébré dans la ferveur, la fête de l’Aïd El Kébir ou la fête des moutons, le dimanche 6 novembre 2011, à travers tout le territoire national. L’Imam Idriss Koudous qui avait réussi au cours de cette cérémonie, la visite de la délégation du président du forum des confessions religieuses, en l’occurrence, le très révérend Jacob Ediémou, a saisi l’occasion pour lancer un appel à la réconciliation à ses frères ivoiriens. Pour l’Imam Idriss Koudous, la célébration de cette fête revêt un caractère très important dans la grande famille des musulmans. Cette fête se présente aux musulmans comme étant un sacrifice. Il a demandé à ce que chaque musulman fasse un sacrifice, en donnant une partie de ce qui lui est cher, pour que la Côte d’Ivoire sorte très rapidement de cette crise. «Si nous nous pardonnons, nous pouvons aller à un dialogue, nous dire des vérités et ainsi nous réconcilier. Parce que, la réconciliation qui est engagée, doit être une réalité pour que le dialogue puisse être réalisé. Pour cela, il faut que l’on se pardonne», a insisté l’Imam Idriss Koudous. Quant au président du forum des confessions religieuses, le très révérend Jacob Ediémou, il a appuyé les propos de l’imam Idriss Koudous. Puis, a demandé au nom de la délégation qui l’a accompagné et évidemment à son nom personnel, pardon à la communauté musulmane pour tout ce qui s’est passé au cours de cette crise postélectorale. Les musulmans qui ont consacré à la tradition en immolant des moutons, ont traduit dans les faits, ce que Dieu a fait au temps d’Ibrahim, notre ancêtre, en remplaçant pour la circonstance, son fils unique Isaac, qu’il devait immoler pour la gloire de Dieu, par un bélier. Pour l’ensemble des musulmans, si le patriarche Ibrahim s’est sacrifié par trois fois, ils doivent à leur tour (les fidèles musulmans) imiter les actes de leur patriarche Ibrahim et ainsi doivent-ils se sacrifier.
Jean-Baptiste Essis
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