Or donc il ne suffisait qu’au Cnrd et au Fpi de faire un pas, juste un pas, dans le sens de la réconciliation nationale, pour voir les revendications et exigences déboucher sur des décisions apaisantes de la part du gouvernement et du régime actuels ?
En effet, à peine un groupe de partis politiques se réclamant du Cnrd a-t-il déposé officiellement la liste de ses candidats devant prendre part aux prochaines élections législatives que le parquet général d’Abidjan se déclare disposé à statuer dès demain mercredi 9 novembre sur les démarches de liberté provisoire des cadres pro-Gbagbo détenus dans le cadre des enquêtes ouvertes suite à la crise post-électorale. "Le procureur général près la Cour d’Appel d’Abidjan informe que la chambre d’accusation de la Cour d’Appel d’Abidjan examinera les diverses demandes de mise en liberté provisoire présentées par les personnes inculpées dans le cadre de la crise post-électorale, au cours de son audience du mercredi 9 novembre 2011" relève un communiqué signé du procureur général Fofana Ibrahima.
L’on se rappelle qu’au sortir des bureaux de la Commission électorale vendredi dernier, Coulibaly Gervais, expliquant l’acte que venaient de poser certains candidats pro-Gbagbo, avait notamment indiqué ceci, "Le gouvernement, dans le cadre de nos discussions, s’est dit disposé à donner satisfaction à nos revendications, notamment la libération de nos candidats dès que nous serions engagés dans le processus électoral. Nous, Cnrd, avons souhaité que le gouvernement fasse un geste d’abord. Nos interlocuteurs attendaient aussi la même chose de nous. C’est le serpent qui se mord la queue. Finalement, nous avons décidé de faire ce pas et nous attendons la réponse du gouvernement", avait déclaré Coulibaly Gervais, candidat à Yopougon. Cette réponse du gouvernement ivoirien ne s’est pas fait attendre. Dès mercredi, le parquet général va statuer sur les demandes de mise en liberté provisoire et certainement que des cadres Lmp retrouveront la route de leurs domiciles après cette audience.
Joint par téléphone hier, Coulibaly Gervais n’a pas caché sa joie d’apprendre la nouvelle. "C’est ce que nous espérions, à savoir que le gouvernement tiendrait parole. Cela nous réconforte et nous conforte dans notre conviction qu’il faut savoir faire confiance aux gens quand on veut avancer dans le sens de la paix", nous a confié le président de Cap-Udd.
Akwaba Saint-Clair
En effet, à peine un groupe de partis politiques se réclamant du Cnrd a-t-il déposé officiellement la liste de ses candidats devant prendre part aux prochaines élections législatives que le parquet général d’Abidjan se déclare disposé à statuer dès demain mercredi 9 novembre sur les démarches de liberté provisoire des cadres pro-Gbagbo détenus dans le cadre des enquêtes ouvertes suite à la crise post-électorale. "Le procureur général près la Cour d’Appel d’Abidjan informe que la chambre d’accusation de la Cour d’Appel d’Abidjan examinera les diverses demandes de mise en liberté provisoire présentées par les personnes inculpées dans le cadre de la crise post-électorale, au cours de son audience du mercredi 9 novembre 2011" relève un communiqué signé du procureur général Fofana Ibrahima.
L’on se rappelle qu’au sortir des bureaux de la Commission électorale vendredi dernier, Coulibaly Gervais, expliquant l’acte que venaient de poser certains candidats pro-Gbagbo, avait notamment indiqué ceci, "Le gouvernement, dans le cadre de nos discussions, s’est dit disposé à donner satisfaction à nos revendications, notamment la libération de nos candidats dès que nous serions engagés dans le processus électoral. Nous, Cnrd, avons souhaité que le gouvernement fasse un geste d’abord. Nos interlocuteurs attendaient aussi la même chose de nous. C’est le serpent qui se mord la queue. Finalement, nous avons décidé de faire ce pas et nous attendons la réponse du gouvernement", avait déclaré Coulibaly Gervais, candidat à Yopougon. Cette réponse du gouvernement ivoirien ne s’est pas fait attendre. Dès mercredi, le parquet général va statuer sur les demandes de mise en liberté provisoire et certainement que des cadres Lmp retrouveront la route de leurs domiciles après cette audience.
Joint par téléphone hier, Coulibaly Gervais n’a pas caché sa joie d’apprendre la nouvelle. "C’est ce que nous espérions, à savoir que le gouvernement tiendrait parole. Cela nous réconforte et nous conforte dans notre conviction qu’il faut savoir faire confiance aux gens quand on veut avancer dans le sens de la paix", nous a confié le président de Cap-Udd.
Akwaba Saint-Clair