Claude Guéant, ministre français de l’Intérieur, profitant d’un séjour de 48 heures à Abidjan, dimanche et lundi, a justifié l’implication de son pays dans la résolution de la crise post-électorale.
La flamme de la nouvelle idylle entre la France et la Côte d’Ivoire vient d’être doublement ravivée. D’abord, avec la participation, en mai, du président français Nicolas Sarkozy à l’investiture du nouveau président ivoirien, Alassane Ouattara. Ensuite, avec la visite de travail de 48 heures, du ministre français de l’Intérieur, Claude Guéant. Celui-ci, arrivé dimanche à Abidjan à 12 h, a quitté la capitale économique, hier, avant la mi-journée. Il est reparti non sans avoir donné le sens de son séjour sur les bords de la lagune Ebrié. « La France est fière d’avoir accompagné la Côte d’Ivoire dans son élan démocratique. Pour nous, il y avait un objectif, c’était que la voix du peuple puisse triompher », justifie-t-il d’emblée l’implication de son pays dans le règlement de la crise post-électorale. Cet engagement qu’il a réitéré lors de la conférence de presse, à l’Ecole de police, est doublé de la « détermination » de la France de soutenir la Côte d’Ivoire. « C’est avec force détermination, veut-il espérer, que la France sera aux côtés de la Côte d’Ivoire (et) nos efforts ne seront pas comptés à la Côte d’Ivoire ». Pour ce faire, les deux Etats rétablissent une coopération au plan de la sécurité. Un « important accord » matérialise cette relation renouvelée. D’ailleurs, à son arrivée, Claude Guéant avait dans la soute de son avion un important équipement (du matériel roulant, de bureau et des tenues) pour la police ivoirienne. L’apport vaut, à ses dires, son pesant d’or dans l’accompagnement de la ‘’nouvelle ère‘’, annoncée par le régime. « Pendant cette sortie de crise, il faut que la France mette les moyens pour aider la Côte d’Ivoire », a clairement décliné M. Guéant. Il pense que cette aide à l’essor «ne peut se faire que par la sécurisation des biens et des personnes ». Un accord et des équipements, ce ne sera pas tout au menu du nouveau départ que le visiteur et son hôte, Alassane Ouattara ont certainement évoqué, lors de l’audience que ce dernier lui a accordée, dimanche. « Nous avons un programme de formation qui a été interrompu pendant dix ans, et nous voulons réactiver ce programme-là, qui va être très fort en 2012 », a indiqué Claude Guéant, donnant un aperçu des projets. Il a été aussi reçu par le Premier ministre, Guillaume Soro. Avec lui, le ministre français a non seulement évoqué le lien séculaire des deux pays, mais Claude Guéant a surtout réitéré l’intérêt de la France pour l’avenir de la Côte d’Ivoire. En témoigne la profession de foi qu’il a faite à sa sortie d’audience : « nous souhaitons, poursuivra-t-il, soutenir la Côte d`Ivoire dans le sens du processus de développement et nous voulons faire en sorte que les services de sécurité soient opérationnels».
Bidi Ignace
La flamme de la nouvelle idylle entre la France et la Côte d’Ivoire vient d’être doublement ravivée. D’abord, avec la participation, en mai, du président français Nicolas Sarkozy à l’investiture du nouveau président ivoirien, Alassane Ouattara. Ensuite, avec la visite de travail de 48 heures, du ministre français de l’Intérieur, Claude Guéant. Celui-ci, arrivé dimanche à Abidjan à 12 h, a quitté la capitale économique, hier, avant la mi-journée. Il est reparti non sans avoir donné le sens de son séjour sur les bords de la lagune Ebrié. « La France est fière d’avoir accompagné la Côte d’Ivoire dans son élan démocratique. Pour nous, il y avait un objectif, c’était que la voix du peuple puisse triompher », justifie-t-il d’emblée l’implication de son pays dans le règlement de la crise post-électorale. Cet engagement qu’il a réitéré lors de la conférence de presse, à l’Ecole de police, est doublé de la « détermination » de la France de soutenir la Côte d’Ivoire. « C’est avec force détermination, veut-il espérer, que la France sera aux côtés de la Côte d’Ivoire (et) nos efforts ne seront pas comptés à la Côte d’Ivoire ». Pour ce faire, les deux Etats rétablissent une coopération au plan de la sécurité. Un « important accord » matérialise cette relation renouvelée. D’ailleurs, à son arrivée, Claude Guéant avait dans la soute de son avion un important équipement (du matériel roulant, de bureau et des tenues) pour la police ivoirienne. L’apport vaut, à ses dires, son pesant d’or dans l’accompagnement de la ‘’nouvelle ère‘’, annoncée par le régime. « Pendant cette sortie de crise, il faut que la France mette les moyens pour aider la Côte d’Ivoire », a clairement décliné M. Guéant. Il pense que cette aide à l’essor «ne peut se faire que par la sécurisation des biens et des personnes ». Un accord et des équipements, ce ne sera pas tout au menu du nouveau départ que le visiteur et son hôte, Alassane Ouattara ont certainement évoqué, lors de l’audience que ce dernier lui a accordée, dimanche. « Nous avons un programme de formation qui a été interrompu pendant dix ans, et nous voulons réactiver ce programme-là, qui va être très fort en 2012 », a indiqué Claude Guéant, donnant un aperçu des projets. Il a été aussi reçu par le Premier ministre, Guillaume Soro. Avec lui, le ministre français a non seulement évoqué le lien séculaire des deux pays, mais Claude Guéant a surtout réitéré l’intérêt de la France pour l’avenir de la Côte d’Ivoire. En témoigne la profession de foi qu’il a faite à sa sortie d’audience : « nous souhaitons, poursuivra-t-il, soutenir la Côte d`Ivoire dans le sens du processus de développement et nous voulons faire en sorte que les services de sécurité soient opérationnels».
Bidi Ignace