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Société Publié le mardi 8 novembre 2011 | Le Mandat

Rentrée scolaire : Les parents d’élèves soumis aux aléas des prix des fournitures sur le marché

La ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, a fixé la date de la rentrée scolaire depuis le lundi 24 octobre. Cette date n’est pas réellement respectée. Au regard de cette situation, force est de constater qu’il y a beaucoup de raisons qui poussent les parents et les élèves à ne pas montrer un engouement face à cette réouverture des classes. Parmi ces raisons, certains géniteurs soutiennent que la date donnée par le ministère se situe peu avant la fin du mois et donc ils leur est difficile de trouver des moyens pour l’achat des fournitures. Pour Mme Samba E., le problème se pose au niveau des prix qui varient au gré des vendeurs et des années. « J’ai inscrit mes enfants en classe de 1ère, de 5ème et de cm2 ». Comme chaque année, j’achète les fournitures de mes enfants à la Librairie de France ou à Sococé. Mais, cette année, « j’ai du me tourner vers une librairie de fortune, à Adjamé, pour faire les provisions de livres et de cahiers », avoue-t-elle. « Les fournitures que j’ai achetées me sont revenues deux fois moins chères que d’ordinaire ». Une autre parente d’élève, répondant aux initiales de K.C., nous a fait savoir qu’elle n’a pas encore eu les moyens d’inscrire ses enfants, encore moins acheter leurs fournitures. « Tout est cher sur le marché, les livres comme les cahiers ont trop augmenté », déclare-t-elle. K.C. soutient également que « chaque année, les livres changent, donc les plus petits ne peuvent pas utiliser les livres de leurs ainés ». Pour Marc Kouassi, le ministère aurait dû attendre jusqu’en décembre pour donner la date de la rentrée parce que mon « fils est admis au Bepc et, en attendant les orientations, ses camarades des classes de seconde vont prendre de l’avance sur lui et cela peut lui être préjudiciable ». « Et, pour une seule classe, il y a tellement de livres que je me demande si mon fils dispose de mémoire suffisante pour retenir tous les cours qui lui sont enseignés », a avancé Marc Kouassi.
M. P. K
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