Fin de cavale pour Angénor Youan-Bi. Co-fondateur du Congrès panafricain des jeunes patriotes, (COJEP) dirigé par Charles Blé Goudé, il a été arrêté, selon plusieurs sources, vendredi dernier, par les forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) à Aboisso. Depuis la capture du champion de la refondation, Laurent Gbagbo le 11 avril après cinq mois de crise postélectorale particulièrement meurtrière, ce bras droit du leader de la fameuse, galaxie patriotique, s’était terré dans un silence radio. Le vice-président du COJEP, vivait dans une quasi-clandestinité de part et d’autre de la frontière ivoiro-ghanéenne. La navette entre les deux pays a pris fin vendredi avec son arrestation. L’homme dans une interview accordée au confère ‘’L’Inter’’, affirmait qu’il vivait en Afrique en répondant à une question sur son lieu de résidence. Dès son arrestation, le second de Blé Goudé à la tête du COJEP a été conduit, selon les mêmes sources au camp de gendarmerie d’Agban où il serait détenu au secret. Quant à son parton Blé Goudé lui-même, il aurait été localisé, selon un site sénégalais, en Gambie. Celui qui a enflammé les rues abidjanaises pendant de longues années et qui n’hésitait à lancer des appels à la haine, se serait mis, à Banjul, sous la protection du président Yaya Jammeh. Le président de la République gambienne, faut-il le rappeler, entretenait des relations privilégiées avec l’ex-président Laurent Gbagbo. Après la chute du Machiavel des lagunes, beaucoup desses proches, dont Blé Goudé Charles, auraient trouvé refuge en terres gambiennes et bénéficieraient des largesses de l’Etat gambien. Cependant peu à peu, ceux qui ont constitué l’aille dure de la refondation tombent dans les mailles des FRCI. La mise aux arrêts d’Angénor Youan Bi, intervient, en effet, après celle de l’ancien aide de camp de Simone Gbagbo, Anselme Séka Yapi, dit Séka Séka. Maintenant, ils feront face à la justice et devront répondre des faits qui leurs sont reprochés. Devant les juges, ils auront à s’expliquer sur plusieurs dossiers.
LO
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