La visite en Côte d`Ivoire de Claude Guéant a permis à Paris et Abidjan de renforcer leur coopération sécuritaire. Lors de leur rencontre, le président Alassane Ouattara et le ministre français de l`Intérieur ont évoqué la question des législatives et le maintien à son poste du Premier ministre ivoirien Guillaume Soro.
Le séjour de 48 heures de Claude Guéant, le ministre français de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Outre mer, les 6 et 7 novembre à Abidjan, a été une occasion de renforcer la nouvelle symbiose du couple franco-ivoirien. Guéant a débuté sa visite par une entrevue avec le Chef de gouvernement Guillaume Soro, avant de dîner quelques minutes plus tard avec le président Alassane Ouattara au palais présidentiel du Plateau.
Selon une source autorisée, Guéant et Ouattara ont évoqué l`avenir de Soro lors de leur tête à tête. Le président ivoirien a confié que le Premier ministre « sera maintenu après les législatives ». Au menu des discussions figuraient également les derniers réglages de la visite du chef de l`État ivoirien à Paris, les 19 et 20 décembre, la sécurité des Français de Côte d’Ivoire et, surtout, l`organisation d`élections législatives transparentes et démocratiques auxquelles Paris accorde une importante majeure.
Ombre au tableau sécuritaire
« Pour la France, les questions de sécurité constituent un point incontournable de la reprise de la coopération économique », confie un membre de la délégation française. Paris s’engage à apporter toute son expertise à l’exécutif ivoirien. « Trois grands axes de la coopération sécuritaire ont déjà été définis », a déclaré Claude Guéant. Il s’agit de l’envoi d`experts français pour la formation dans les domaines du maintien d`ordre et de la lutte contre la cybercriminalité ; de la formation d’officiers ivoiriens dans les écoles françaises implantées sur le continent, notamment au Bénin et au Sénégal ; et enfin de la réintégration des Ivoiriens dans les écoles de l`Hexagone (guerre, police, gendarmerie...).
Pour Paris, la véritable ombre au tableau sécuritaire ivoirien reste l’occupation des commissariats ainsi que des casernes de police et de gendarmerie par les Forces républicaines de Côte d`Ivoire qui assurent parfois, à leur manière, le maintien de l’ordre. « Aujourd’hui, nous sommes bien conscient qu’une partie des locaux de nos forces de sécurité publique sont encore occupés. Les FRCI ont déjà libéré 70% des commissariats. C’est un processus en cours. Nous pensons que d’ici un mois, tout les bâtiments seront restitués », répond le ministre ivoirien de l’Intérieur Hamed Bakayoko.
Équipements de maintien de l’ordre
En attendant que cette première étape soit franchie dans la normalisation sécuritaire, et bien qu’on ne soit pas le 25 décembre, Claude Guéant n’est pas venu les mains vides en Côte d’Ivoire. Il a « cadeauté » la police et la gendarmerie avec des équipements de maintien d’ordre. Même si le matériel mis à disposition est de seconde main, le geste a été accueilli par les autorités ivoiriennes comme une bouffée d’oxygène pour le renforcement des capacités de ses forces de sécurité publique.
Par ailleurs, la Côte d’Ivoire tentera à nouveau - avec l’appui de la France - d’obtenir une dérogation spéciale des Nations unies pour pouvoir importer les équipements de pointe qui entrent dans le cadre de la réforme sécuritaire. « C’est un sujet délicat, le contexte international ne s’y prête pas, a confié Claude Guéant. Et pour l`instant, « la France n’apportera son appui qu`avec des matériels de première nécessité ».
Le séjour de 48 heures de Claude Guéant, le ministre français de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Outre mer, les 6 et 7 novembre à Abidjan, a été une occasion de renforcer la nouvelle symbiose du couple franco-ivoirien. Guéant a débuté sa visite par une entrevue avec le Chef de gouvernement Guillaume Soro, avant de dîner quelques minutes plus tard avec le président Alassane Ouattara au palais présidentiel du Plateau.
Selon une source autorisée, Guéant et Ouattara ont évoqué l`avenir de Soro lors de leur tête à tête. Le président ivoirien a confié que le Premier ministre « sera maintenu après les législatives ». Au menu des discussions figuraient également les derniers réglages de la visite du chef de l`État ivoirien à Paris, les 19 et 20 décembre, la sécurité des Français de Côte d’Ivoire et, surtout, l`organisation d`élections législatives transparentes et démocratiques auxquelles Paris accorde une importante majeure.
Ombre au tableau sécuritaire
« Pour la France, les questions de sécurité constituent un point incontournable de la reprise de la coopération économique », confie un membre de la délégation française. Paris s’engage à apporter toute son expertise à l’exécutif ivoirien. « Trois grands axes de la coopération sécuritaire ont déjà été définis », a déclaré Claude Guéant. Il s’agit de l’envoi d`experts français pour la formation dans les domaines du maintien d`ordre et de la lutte contre la cybercriminalité ; de la formation d’officiers ivoiriens dans les écoles françaises implantées sur le continent, notamment au Bénin et au Sénégal ; et enfin de la réintégration des Ivoiriens dans les écoles de l`Hexagone (guerre, police, gendarmerie...).
Pour Paris, la véritable ombre au tableau sécuritaire ivoirien reste l’occupation des commissariats ainsi que des casernes de police et de gendarmerie par les Forces républicaines de Côte d`Ivoire qui assurent parfois, à leur manière, le maintien de l’ordre. « Aujourd’hui, nous sommes bien conscient qu’une partie des locaux de nos forces de sécurité publique sont encore occupés. Les FRCI ont déjà libéré 70% des commissariats. C’est un processus en cours. Nous pensons que d’ici un mois, tout les bâtiments seront restitués », répond le ministre ivoirien de l’Intérieur Hamed Bakayoko.
Équipements de maintien de l’ordre
En attendant que cette première étape soit franchie dans la normalisation sécuritaire, et bien qu’on ne soit pas le 25 décembre, Claude Guéant n’est pas venu les mains vides en Côte d’Ivoire. Il a « cadeauté » la police et la gendarmerie avec des équipements de maintien d’ordre. Même si le matériel mis à disposition est de seconde main, le geste a été accueilli par les autorités ivoiriennes comme une bouffée d’oxygène pour le renforcement des capacités de ses forces de sécurité publique.
Par ailleurs, la Côte d’Ivoire tentera à nouveau - avec l’appui de la France - d’obtenir une dérogation spéciale des Nations unies pour pouvoir importer les équipements de pointe qui entrent dans le cadre de la réforme sécuritaire. « C’est un sujet délicat, le contexte international ne s’y prête pas, a confié Claude Guéant. Et pour l`instant, « la France n’apportera son appui qu`avec des matériels de première nécessité ».