PARIS - L`engagement militaire de la France en Libye, Côte d`Ivoire et Afghanistan, a montré la "pertinence" de sa politique de Défense et fait progresser "une conception très française de l`ordre international", ont jugé les responsables réunis mardi pour un "retour
d`expérience" sur les opérations de 2011.
Avec plus de 10.000 militaires engagés sur ces trois théâtres principaux, les armées françaises ont connu une année d`intense activité, qui a fait craindre une "surchauffe", à la fois en terme d`effectifs et de matériels.
Mais l`issue des conflits en Libye, avec la chute du régime du colonel Kadhafi après sept mois de frappes aériennes, et en Côte d`Ivoire, avec l`accession au pouvoir du président élu Alassane Ouattara, constitue un succès opérationnel pour les forces françaises. L`engagement en Afghanistan restant lui inscrit dans la durée.
"Les trois opérations sont chacune significatives de la pertinence de la construction d`une politique de défense depuis 2008", a estimé Gérard Longuet lors d`un colloque sur "une année d`engagements opérationnels", réunissant responsables politiques et militaires à l`Ecole militaire à Paris.
Le ministre de la Défense a souligné l`"immense atout" que constitue en période de crise la clarté de la chaîne de décision en France, qui fait du président de la République le chef des armées. "Il y a des situations ou la clarté de la décision s`impose comme une nécessité absolue", a-t-il dit.
Jean-David Levitte, conseiller diplomatique du chef de l`Etat, a souligné à ce sujet qu`"à aucun moment le président de la République n`a douté de l`issue finale" en Libye, même quand de nombreux observateurs évoquaient un risque d`enlisement pour la coalition internationale sous commandement de l`Otan.
Selon M. Levitte, l`année 2011 a permis à la France d`"occuper pleinement son rang" de membre permanent du Conseil de sécurité de l`ONU et "de faire progresser une conception très française de l`ordre international".
Elle a permis, selon lui, de "faire vivre" le concept de "responsabilité de protéger" les populations, inscrit dans la charte de l`ONU, et montré que "des opérations militaires bien pensées pouvaient produire des résultats considérables".
Selon le ministre de la Défense, les opérations extérieures de la France ont montré l`efficacité des armées, en dépit des restructurations et des réductions d`effectifs, qui doivent se traduire par la suppression de 54.000 emplois entre 2008 et 2015. "Nous avons eu la démonstration que le choix de réduire les effectifs en privilégiant les fonctions de soutien fonctionne", a-t-il estimé.
Le chef d`état-major des armées, l`amiral Edouard Guillaud, a souligné pour sa part la "certitude" qu`ont eue les militaires de conduire les opérations extérieures dans le cadre d`"une légalité juridique internationale".
La nécessité absolue d`agir "avec la légitimité du Conseil de sécurité" de l`ONU a été soulignée par l`ensemble des intervenants, politiques, diplomates et militaires.
Evoquant l`absence de pertes matérielles et humaines au sein des forces françaises durant les opérations en Libye, l`amiral Guillaud a souligné la "décision politique majeure" d`intervenir sur des cibles au sol en Libye "alors que les défense aériennes n`étaient pas détruites".
"Nous avons eu de la chance, mais ça se prépare, avec de l`entraînement, les bons équipements, et les forces morales", a-t-il souligné.
d`expérience" sur les opérations de 2011.
Avec plus de 10.000 militaires engagés sur ces trois théâtres principaux, les armées françaises ont connu une année d`intense activité, qui a fait craindre une "surchauffe", à la fois en terme d`effectifs et de matériels.
Mais l`issue des conflits en Libye, avec la chute du régime du colonel Kadhafi après sept mois de frappes aériennes, et en Côte d`Ivoire, avec l`accession au pouvoir du président élu Alassane Ouattara, constitue un succès opérationnel pour les forces françaises. L`engagement en Afghanistan restant lui inscrit dans la durée.
"Les trois opérations sont chacune significatives de la pertinence de la construction d`une politique de défense depuis 2008", a estimé Gérard Longuet lors d`un colloque sur "une année d`engagements opérationnels", réunissant responsables politiques et militaires à l`Ecole militaire à Paris.
Le ministre de la Défense a souligné l`"immense atout" que constitue en période de crise la clarté de la chaîne de décision en France, qui fait du président de la République le chef des armées. "Il y a des situations ou la clarté de la décision s`impose comme une nécessité absolue", a-t-il dit.
Jean-David Levitte, conseiller diplomatique du chef de l`Etat, a souligné à ce sujet qu`"à aucun moment le président de la République n`a douté de l`issue finale" en Libye, même quand de nombreux observateurs évoquaient un risque d`enlisement pour la coalition internationale sous commandement de l`Otan.
Selon M. Levitte, l`année 2011 a permis à la France d`"occuper pleinement son rang" de membre permanent du Conseil de sécurité de l`ONU et "de faire progresser une conception très française de l`ordre international".
Elle a permis, selon lui, de "faire vivre" le concept de "responsabilité de protéger" les populations, inscrit dans la charte de l`ONU, et montré que "des opérations militaires bien pensées pouvaient produire des résultats considérables".
Selon le ministre de la Défense, les opérations extérieures de la France ont montré l`efficacité des armées, en dépit des restructurations et des réductions d`effectifs, qui doivent se traduire par la suppression de 54.000 emplois entre 2008 et 2015. "Nous avons eu la démonstration que le choix de réduire les effectifs en privilégiant les fonctions de soutien fonctionne", a-t-il estimé.
Le chef d`état-major des armées, l`amiral Edouard Guillaud, a souligné pour sa part la "certitude" qu`ont eue les militaires de conduire les opérations extérieures dans le cadre d`"une légalité juridique internationale".
La nécessité absolue d`agir "avec la légitimité du Conseil de sécurité" de l`ONU a été soulignée par l`ensemble des intervenants, politiques, diplomates et militaires.
Evoquant l`absence de pertes matérielles et humaines au sein des forces françaises durant les opérations en Libye, l`amiral Guillaud a souligné la "décision politique majeure" d`intervenir sur des cibles au sol en Libye "alors que les défense aériennes n`étaient pas détruites".
"Nous avons eu de la chance, mais ça se prépare, avec de l`entraînement, les bons équipements, et les forces morales", a-t-il souligné.