Accompagnée d’Alexis N’Guessan-Zekré, Touré Aya Virginie, la présidente du RDR a représenté son parti au grand meeting du candidat Nicolas Sarkozy. Elle fait le point de son séjour sur les bords de la Seine.
Le Patriote: Vous rentrez d’une mission en France où vous avez assisté au grand meeting du candidat Nicolas Sarkozy. A quel titre y étiez-vous?
Touré Aya Virginie: Merci pour l’occasion que vous m’offrez, parce qu’il fallait expliquer à certaines personnes, qui ne comprennent pas très bien, y compris les militants, les raisons de notre présence à cette rencontre. Nous sommes effectivement allés prendre part au meeting du président Sarkozy dans le cadre d’une activité de notre parti, le RDR. D’abord parce que l’UMP est un parti frère mais aussi, parce que le RDR a été invité à ce grand meeting. La délégation devait être conduite par le secrétaire général, mais des contraintes au pays ont fait qu’il ne s’y est pas rendu. Il a porté son choix sur notre personne et celle d’Alexis N’Guessan-Zékré pour représenter le RDR.
LP: Comment s’est passé votre séjour?
TAV: Le séjour a été très enrichissant. Nous sommes allés à l’invitation de l’UMP. Sur place, nous avons trouvé des Ivoiriens déjà organisés, déterminés. Il faut dire que les Ivoiriens savent ce que c’est le devoir de reconnaissance. Nous nous sommes trouvés dans un moment donné, dans une crise sans précédent. Il a fallu la mobilisation de la communauté internationale, mais aussi de la France pour nous éviter le génocide. Il faut savoir se rappeler le rôle que le président Sarkozy a joué dans le dénouement de notre crise. L’Afrique sait reconnaitre le bien fait. En tant que parti politique qui lui est proche, il était important que nous allions le soutenir. C’est ce que nous avons fait. Nous avons tenu une réunion de mobilisation avec nos frères sur place. La Côte d’Ivoire était à l’honneur. Deux mille places ont été réservées par le comité d’organisation de cette rencontre aux Ivoiriens. Ces places ont été occupées dans leur totalité. Ils sont venus de toutes les provinces. Nous étions fiers de cette mobilisation et surtout de représenter la Côte d’Ivoire.
LP: Aujourd’hui, quel est le rapport entre votre parti et celui de Sarkozy?
TAV: Nous entretenons de très bons rapports. Le contact a toujours existé. Il y a des échanges au plus haut niveau entre nos deux partis.
LP: Est-ce à dire que le choix du RDR est déjà fait?
TAV: Le RDR soutient Sarkozy. Il n’y pas de mal à cela. Sinon on n’aurait pas répondu à son invitation. Les pieds ne vont pas là où le cœur n’est pas. Je ne parle pas du président de la République. Je parle du RDR. Notre candidat, c’est Sarkosy. Après le meeting, nous avons été reçus par le Conseiller de Sarkozy aux Affaires africaines, qui a très bien apprécié notre présence.
LP: Le RDR est-il fier de la montée du candidat Sarkozy dans les sondages?
TAV: Oui ! Qui ne serait pas fier que la personne qu’il soutient, remonte dans les sondages. Lors de notre rencontre avec le conseiller, il a dit que nous leur avons porté chance. Puisque dès le lendemain du meeting, la côte de Sarkozy est montée dans les sondages. C’est une fierté pour nous. Il faut assumer ses choix dans la vie.
LP: Pendant votre séjour, l’actualité nationale a évolué avec la formation d’un nouveau gouvernement. D’aucuns l’ont qualifié de statique par rapport au précédent?
TAV: Nous avons eu confiance en Alassane Ouattara. Le gouvernement a été reconduit dans son entièreté. Je pense que le président de la République a ses raisons. En six mois, on ne peut pas juger de la capacité ou non de quelqu’un à faire quelque chose. Je pense que le temps n’est pas propice à la recomposition de l’équipe gouvernementale. Il y a une équipe qui est en place, qui travaille déjà bien. Il faut lui permettre De poursuivre son œuvre.
LP: Il y a eu aussi l’élection de Mme Fadiga comme première vice présidente de l’Assemblée nationale. Est-ce une fierté pour vous?
TAV: C’est une responsable du RDR. Elle est membre de mon bureau. Je l’avais moi-même proposée comme candidate. L’un dans l’autre, cela veut dire que je ne me suis pas trompée sur ses capacités, sur ses aptitudes. C’est une fierté pour moi et pour toutes les femmes. Je pense qu’elle va défendre la cause des femmes, le programme du gouvernement du président Ouattara. En même temps, en tant que femme du RDR, nous sommes fières que le choix ait été porté sur l’une des nôtres.
Réalisée Par Thiery Latt
Le Patriote: Vous rentrez d’une mission en France où vous avez assisté au grand meeting du candidat Nicolas Sarkozy. A quel titre y étiez-vous?
Touré Aya Virginie: Merci pour l’occasion que vous m’offrez, parce qu’il fallait expliquer à certaines personnes, qui ne comprennent pas très bien, y compris les militants, les raisons de notre présence à cette rencontre. Nous sommes effectivement allés prendre part au meeting du président Sarkozy dans le cadre d’une activité de notre parti, le RDR. D’abord parce que l’UMP est un parti frère mais aussi, parce que le RDR a été invité à ce grand meeting. La délégation devait être conduite par le secrétaire général, mais des contraintes au pays ont fait qu’il ne s’y est pas rendu. Il a porté son choix sur notre personne et celle d’Alexis N’Guessan-Zékré pour représenter le RDR.
LP: Comment s’est passé votre séjour?
TAV: Le séjour a été très enrichissant. Nous sommes allés à l’invitation de l’UMP. Sur place, nous avons trouvé des Ivoiriens déjà organisés, déterminés. Il faut dire que les Ivoiriens savent ce que c’est le devoir de reconnaissance. Nous nous sommes trouvés dans un moment donné, dans une crise sans précédent. Il a fallu la mobilisation de la communauté internationale, mais aussi de la France pour nous éviter le génocide. Il faut savoir se rappeler le rôle que le président Sarkozy a joué dans le dénouement de notre crise. L’Afrique sait reconnaitre le bien fait. En tant que parti politique qui lui est proche, il était important que nous allions le soutenir. C’est ce que nous avons fait. Nous avons tenu une réunion de mobilisation avec nos frères sur place. La Côte d’Ivoire était à l’honneur. Deux mille places ont été réservées par le comité d’organisation de cette rencontre aux Ivoiriens. Ces places ont été occupées dans leur totalité. Ils sont venus de toutes les provinces. Nous étions fiers de cette mobilisation et surtout de représenter la Côte d’Ivoire.
LP: Aujourd’hui, quel est le rapport entre votre parti et celui de Sarkozy?
TAV: Nous entretenons de très bons rapports. Le contact a toujours existé. Il y a des échanges au plus haut niveau entre nos deux partis.
LP: Est-ce à dire que le choix du RDR est déjà fait?
TAV: Le RDR soutient Sarkozy. Il n’y pas de mal à cela. Sinon on n’aurait pas répondu à son invitation. Les pieds ne vont pas là où le cœur n’est pas. Je ne parle pas du président de la République. Je parle du RDR. Notre candidat, c’est Sarkosy. Après le meeting, nous avons été reçus par le Conseiller de Sarkozy aux Affaires africaines, qui a très bien apprécié notre présence.
LP: Le RDR est-il fier de la montée du candidat Sarkozy dans les sondages?
TAV: Oui ! Qui ne serait pas fier que la personne qu’il soutient, remonte dans les sondages. Lors de notre rencontre avec le conseiller, il a dit que nous leur avons porté chance. Puisque dès le lendemain du meeting, la côte de Sarkozy est montée dans les sondages. C’est une fierté pour nous. Il faut assumer ses choix dans la vie.
LP: Pendant votre séjour, l’actualité nationale a évolué avec la formation d’un nouveau gouvernement. D’aucuns l’ont qualifié de statique par rapport au précédent?
TAV: Nous avons eu confiance en Alassane Ouattara. Le gouvernement a été reconduit dans son entièreté. Je pense que le président de la République a ses raisons. En six mois, on ne peut pas juger de la capacité ou non de quelqu’un à faire quelque chose. Je pense que le temps n’est pas propice à la recomposition de l’équipe gouvernementale. Il y a une équipe qui est en place, qui travaille déjà bien. Il faut lui permettre De poursuivre son œuvre.
LP: Il y a eu aussi l’élection de Mme Fadiga comme première vice présidente de l’Assemblée nationale. Est-ce une fierté pour vous?
TAV: C’est une responsable du RDR. Elle est membre de mon bureau. Je l’avais moi-même proposée comme candidate. L’un dans l’autre, cela veut dire que je ne me suis pas trompée sur ses capacités, sur ses aptitudes. C’est une fierté pour moi et pour toutes les femmes. Je pense qu’elle va défendre la cause des femmes, le programme du gouvernement du président Ouattara. En même temps, en tant que femme du RDR, nous sommes fières que le choix ait été porté sur l’une des nôtres.
Réalisée Par Thiery Latt
