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Société Publié le mercredi 9 novembre 2011 | Notre Voie

Clôture de l’Abissa 2011 / Amon Tanoé ne lâche pas les Abouré

© Notre Voie Par Prisca
Commission Dialogue-vérité et réconciliation : le Président Charles Konan Banny rencontre ses collaborateurs
Mardi 6 septembre 2011. Abidjan. Siège de la Commission Dialogue-vérité et réconciliation, Cocody Riviera. Photo: Sa Majesté Désiré Amon Tanoé, roi des N’Zima Kotoko, 1er Vice-président
C’est devenu une coutume à chaque clôture de l’Abissa qui marque le début de nouvel An en pays n’zima. Le dimanche 6 novembre 2011, au Quartier France de Grand-Bassam, le roi Amon Tanoé, a encore réveillé le vieux conflit foncier qui oppose son peuple n’zima à son frère abouré, dans le sud balnéaire de la Côte d’Ivoire.
Pour le souverain, diplomate à la retraite, premier-vice président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation(CDVR) dont il se targuait d’ailleurs en passant, l’esprit et sa position se prêtent plus que jamais à faire bouger les lignes. « Les autorités ivoiriennes doivent prendre leurs responsabilités pour que ce qui nous a été indûment pris nous soit restitué. Nous feront tout pour que ce problème soit résolu. Si notre terre a été bradée, nous n’accepterons pas d’être ainsi lésés injustement, alors que nous sommes les premiers habitants », a-t-il averti.
« Depuis quelques années, nous avons certains frères voisins, on ne sait trop pourquoi, qui veulent falsifier l’Histoire. Et tous les problèmes partent de là. Ils disent que la terre de Grand-Bassam leur appartient. Mais un jour, la vérité éclatera dans toute sa splendeur. Et nous voulons que ce jour arrive ». En effet, ce jour, selon le roi des N’zima Kotoko, se lèvera avec la publication prochaine de son livre intitulé « La vérité sur Grand-Bassa : le royaume n’zima, du 15ème au 20ème Siècle ». Sa Majesté Amon a affirmé que ce livre, à paraître, est le fruit de ses « recherches menées au Sénégal, en France et dans d’autres pays. »
Les échanges de vœux les meilleurs de nouvel An entre le roi et son peuple étaient le second temps fort de cette cérémonie qui n’a pas drainé du monde.
Schadé Adédé
schadecà@yahoo.fr
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