Les premiers éléments du peloton mobile de gendarmerie de Man ont commencé à arriver dans la capitale des 18 Montagnes.
Une première vague de gendarmes est arrivée en début de semaine à Man. Selon le commandant d'escadron de la gendarmerie, le lieutenant Diarrassouba Beh, c'est environ une cinquantaine d'officiers et sous-officiers qui ont foulé le sol de la capitale des montagnes. « Une centaine est attendue d'ici 10 jours au plus », a annoncé l'officier. En attendant leur dotation en moyens matériels, les premiers gendarmes arrivés à Man procèdent à l'entretien du camp de l'ex-peloton mobile qui, récemment, servait de commandement aux Forces armées des Forces nouvelles. « Nous sommes en train de travailler de sorte à donner fière allure à notre camp », a indiqué le commandant d'escadron. Ce dernier déplore le manque total d'équipement des bâtiments qui ont tout de même bénéficié de la réhabilitation post-crise. C'est sur un banc de fortune que l'officier reçoit ses visiteurs. Les bureaux sont vides. « En tant que gendarmerie mobile, nous sommes-là pour le rétablissement et le maintien de l'ordre, la sécurisation générale et la surveillance des frontières », a souligné l'officier. Pour lui, la discipline n'est pas négociable auprès de ses hommes. « En ce qui me concerne, j'arrache la discipline à mes éléments. Dès que vous posez un acte de nature à braver le commandement, je sévis. Raison pour laquelle j'ai fait enfermer un de mes hommes dans les locaux disciplinaires. Et il y est pour 15 jours », a-t-il relevé. Le lieutenant Diarrassouba invite par ailleurs la population à aider la gendarmerie à réussir sa mission. « Il faudrait que nos parents coopèrent avec nous en nous donnant des informations sur les différents foyers d'insécurité. C'est ce qui pourra nous permettre d'être efficaces et d'apporter une sécurité vraie dans cette région qui a connu les affres de la guerre », a-t-il plaidé.
Le déploiement des gendarmes intervient à un moment où l'insécurité monte d'un cran dans la capitale de la région des montagnes. Le samedi 05 novembre dernier, c'est un dépôt de boisson qui a été cambriolé en plein jour, à 16 heures, au quartier commerce. Dans la nuit du même jour, un salon de coiffure féminin a été vidé de son contenu par des inconnus, au quartier Sari.
Kindo Oussény à Man
Une première vague de gendarmes est arrivée en début de semaine à Man. Selon le commandant d'escadron de la gendarmerie, le lieutenant Diarrassouba Beh, c'est environ une cinquantaine d'officiers et sous-officiers qui ont foulé le sol de la capitale des montagnes. « Une centaine est attendue d'ici 10 jours au plus », a annoncé l'officier. En attendant leur dotation en moyens matériels, les premiers gendarmes arrivés à Man procèdent à l'entretien du camp de l'ex-peloton mobile qui, récemment, servait de commandement aux Forces armées des Forces nouvelles. « Nous sommes en train de travailler de sorte à donner fière allure à notre camp », a indiqué le commandant d'escadron. Ce dernier déplore le manque total d'équipement des bâtiments qui ont tout de même bénéficié de la réhabilitation post-crise. C'est sur un banc de fortune que l'officier reçoit ses visiteurs. Les bureaux sont vides. « En tant que gendarmerie mobile, nous sommes-là pour le rétablissement et le maintien de l'ordre, la sécurisation générale et la surveillance des frontières », a souligné l'officier. Pour lui, la discipline n'est pas négociable auprès de ses hommes. « En ce qui me concerne, j'arrache la discipline à mes éléments. Dès que vous posez un acte de nature à braver le commandement, je sévis. Raison pour laquelle j'ai fait enfermer un de mes hommes dans les locaux disciplinaires. Et il y est pour 15 jours », a-t-il relevé. Le lieutenant Diarrassouba invite par ailleurs la population à aider la gendarmerie à réussir sa mission. « Il faudrait que nos parents coopèrent avec nous en nous donnant des informations sur les différents foyers d'insécurité. C'est ce qui pourra nous permettre d'être efficaces et d'apporter une sécurité vraie dans cette région qui a connu les affres de la guerre », a-t-il plaidé.
Le déploiement des gendarmes intervient à un moment où l'insécurité monte d'un cran dans la capitale de la région des montagnes. Le samedi 05 novembre dernier, c'est un dépôt de boisson qui a été cambriolé en plein jour, à 16 heures, au quartier commerce. Dans la nuit du même jour, un salon de coiffure féminin a été vidé de son contenu par des inconnus, au quartier Sari.
Kindo Oussény à Man
