Les victimes de la crise post-électorale membres de l’Association des victimes et déplacés de guerre d’Abidjan (Avidga) et encore sur des sites de déplacés, veulent regagner leur domicile. C’est ce qu’a soutenu mercredi dernier, Anon Christ Seydou Symplist, le président de l’Avidga lors d’une visite de courtoisie rendue à notre Rédaction. Selon les explications de nos hôtes, cette visite avait pour objet de pousser un cri de détresse en direction des autorités compétentes afin que celles-ci puissent accompagner les déplacés membres de l’Avidga, à rentrer chez eux. Dispatchée sur 32 sites à travers 27 villes, avec à son compteur 9600 déplacés, l’Avidga envisage par ailleurs l’organisation d’un séminaire qui aura pour thème : justice et réconciliation. Pour identifier les obstacles au retour des déplacés de la crise post-électorale et défendre leur cause (alimentaire, éducation, santé, etc.). « Si ces personnes ne se reprochent rien, elles peuvent revenir chez elles. Mais si leurs mains sont liées par des crimes, qu’elles viennent se défendre devant la justice », a déclaré Anon Christ Seydou Symplist. Comment arriver à rassurer ces personnes qui souhaitent rentrer chez elles? A cette question, il répond : « d’autres se font plus peur parce qu’ils se sont trop affichés pendant la crise qui jouait en leur faveur et certains ont des arriérés de loyer. C’est pourquoi nous parcourons les quartiers pour une sensibilisation pour leur retour et contactons les propriétaires pour qu’ils abandonnent les arriérés».
S.R. (Stagiaire)
S.R. (Stagiaire)
