Faits marquants : Provisoire

Le bon peuple de Côte d’Ivoire le leur avait dit. Jusque là, ils ne croyaient pas. La justice sous le nouveau président de la République, le président de tous les Ivoiriens, n’est pas sans cœur ni sans raison. Elle est bien la Justice. C’est-à- dire qu’elle mérite son nom. Après les premières frayeurs et devant la gravité de ce que les populations ont vécu, nombre d’entre les collaborateurs et partisans du président capturé, ont été enfermés entre les quatre murs de la prison, à travers la partie nord du pays. Les avocats avaient de la défense avaient déposé des recours. Après examen des dossiers, certains d’entre ces détenus préventivement, ont été relâchés provisoirement. Si par la suite, il est établi qu’ils n »ont absolument rien à se reprocher, la Justice qui, déjà, leur a permis de respirer l’air de la liberté, les élargira définitivement. Parce qu’il ne faut pas non plus faire comme si le ciel n’était pas tombé sur la tête des Ivoiriens. Après la présidentielle de 2010, la posture des principaux animateurs et décideurs du camp des socialistes à l’ivoirienne, a provoqué de nombreuses pertes en vies humaines et occasionné des dégâts d’où le pays tente de se sortir avec toutes les peines du monde. Personne ne peut dire au bon peuple que ces hommes, femmes et enfants morts ici et là, ont succombé à des maladies incurables. Il y a bien des individus qui les ont mis en joue et abattus. Il y a bien des têtes mal pensantes qui ont conçu et fait exécuter leur plan criminel. Les caisses de l’Etat ont effectivement subi des prévarications de la part de ceux qui avaient en charge le pécule national. Si la Justice n’agit pas ici et maintenant, cela voudra dire qu’en Côte d’Ivoire, on peut tuer, brûler des hommes, piller les caisses de l’Etat en toute impunité. Comme on aura besoin de se réconcilier, on peut se permettre tous les crimes et jouer avec les biens de tous. Quel exemple donnerait-on ainsi au monde entier. Quel message enverrait-on aux générations à venir. Sûr que le bon peuple de Côte d’Ivoire se sentira trahi par les nouvelles autorités si l’impression lui restait que les souffrances qu’il a endurées n’ont pas compté dans le règlement définitif de cette crise. En 2010, il a chassé du pouvoir l’ancienne équipe qui prenait des libertés avec les règles d’une gestion élémentaire de la vie d’un pays. Même s’il estime qu’une réconciliation est nécessaire, elle pense que cette dernière ne doit pas se faire sur son dos et contre son bien-être moral.