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Politique Publié le lundi 14 novembre 2011 | Nord-Sud

Après leur libération provisoire : Le camp Gbagbo célèbre ses ex-prisonniers

© Nord-Sud Par DR
Crise Post-électorale : La Confédération des femmes Laïques en conférence
Jeudi 13 janvier 2011 - Conseil Economique et social : La Confédération des Femmes Laïques pour la réhabilitation de l`image de la femme a tenu une conférence relative à la crise post-électorale en présence du Ministre Danielle Boni Claverie et de Maitre Boga Sako.
La liberté, fut-elle provisoire, se fête ! Le Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd) a, à juste titre, célébré, samedi à son siège à Cocody, ses militants qui bénéficient, depuis vendredi, d’une liberté provisoire après quelque sept mois d’incarcération pour leur implication dans la crise postélectorale. En présence de partis alliés dont le Parti ivoirien des travailleurs « Pit socialiste ( ?) » dirigé par Ando Jacques, l’ex-camp au pouvoir s’est réjoui de la sortie de prison de ses vingt militants. Cinq élargis étaient absents dont Danièle Boni Claverie et Ouégnin Georges. Le président du Cnrd, Bernard Dadié, a dit « Dieu merci ! » pour la libération de ses camarades. L’auteur de « Les voix dans le vent » a rappelé qu’il a lui-même fait la prison et que cela n’est pas une fatalité : « c’est la lutte pour vivre, pour se faire respecter ». En l’absence du président intérimaire du Front populaire ivoirien (Fpi), Miaka Ouréto (malade, selon des militants), Laurent Akoun a confié que la cérémonie a pour but d’exprimer la fierté du parti aux « ex-tôlards des goulags » et de « l’enfer » des prisons du Nord et du Centre. « Vous vouliez bâtir, dans ce pays, un Etat de droit. C’est-à-dire une situation résultant, pour notre société, de quitter la soumission pour se mettre au respect des normes juridiques. Et, c’est ‘’pitiant’’, comme le dit le prophète, que des gens disent qu’il faut faire profil bas. C’est la loi qu’il faut respecter. Ce n’est pas faire profil bas. Nous voulons respecter la loi et nous ne ferons jamais profil bas ».

Et, de prévenir : « cette lutte ne connaîtra son épilogue qu’à la sortie du dernier des prisonniers ». Au nom des élargis, le Pr Kata Kéké a confié que le temps passé en détention est « une longue séparation douloureuse ». Il a soutenu que ceux qui ont été libérés apportent « leur soutien total aux choix politiques opérés jusqu’à maintenant » par leur parti. Chacun des ex-prisonniers présent a reçu une rose, symbole du Fpi.

Bamba K. Inza
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