Mamadou Koulibaly a salué la libération, mercredi, de vingt partisans de l’ex-président, Laurent Gbagbo. « J’apprécie cela et je souhaite que l’Etat aille encore plus loin », a-t-il observé, sans autre commentaire. Interrogé sur le rôle qu’il a pu jouer pendant la crise, il a révélé avoir « parlé » aux deux parties en conflit. Selon Koulibaly, il est celui qui a « gêné » parce qu’il n’a pas pris de position. Le président de l’Assemblée nationale, alors 3è vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi), dit avoir été neutre dans l’opposition Gbagbo-Ouattara. Parlant de la conduite du dossier de la réconciliation, il préconise que Charles Konan Banny, un des premiers ministres de l’ex-chef de l’Etat, soit entendu. La période pendant laquelle l’ex-gouverneur de la Bceao a été « acteur de la crise » doit être aussi prise en compte. Car, selon lui, Charles K. Banny a des vérités à dire. « La lettre V du Cdvr elle-même doit être vraie », a-t-il ironisé.
M.G. (stagiaire)
M.G. (stagiaire)