Simone Hué Lou : « Je ferai le ménage à Notre voie» :
Le simple fait d’être privée de liberté, c’est l’enfer. La liberté n’a pas de prix. Etre déporté au nord sans parents et amis pendant quatre longs mois, c’était vraiment horrible. Et sans rancœur, la vie continue et que les nouvelles autorités acceptent qu’on construise ensemble cette nation, parce qu’il y a du bon dans chaque camp. Concernant le journal Notre voie que je dirigeais, je suis au courant des remous qui l’ont traversé. J’ai besoin de me reposer, faire un peu de ménage dans mon cerveau et je verrai après comment faire le ménage de ce côté. Je suis déjà heureuse que le journal continue de paraitre, c’est essentiel »
Dogo Raphaël : « Je ne veux plus partir en prison »
« J’étais à la prison de Boundiali. Je ne crois pas qu’une seule prison en Côte d’Ivoire, soit adaptée à accueillir les personnes handicapées. Bien moins, quand il s’agit d’une prison de l’intérieur du pays. C’était une prison où on était dans des conditions précaires. Je l’ai vécu difficilement. Pour les détails, laissez ça sur le passé, je viens de sortir, je suis content. Je suis encore en liberté provisoire, je ne veux pas dire des propos qui vont faire qu’on va me reconduire en prison. Je vous signale que je suis de la société civile »
Diabaté Bêh : «Je ne me sens pas libre sans Michel Gbagbo»
« J’ai un ami, un frère Michel Gbagbo. On a été arrêté le même jour dans des conditions inhumaines. On dormait sur le même matelas à Bouna. Et moi, on me libère et mon ami reste. La séparation a été très difficile. Je ne me sens pas libre sans Michel Gbagbo. Il est en bonne santé, mais, je trouve que ce n’est pas juste qu’il soit encore en prison. Je suis sans rancune. Pour les pompes qu’on nous a fait faire en prison, ce n’est pas important. Nous devons tourner cette page et continuer notre combat politique pour revenir au pouvoir de façon démocratique »
Kata Kéké Joseph : «L’essentiel est que nous sommes en vie»
« Notre liberté est une joie à laquelle nous avons ensemble communié. Mais, immédiatement, un second sentiment plus fort se dégage en nous. C’est celui de se souvenir que tout le monde n’est pas libre. Et surtout la locomotive qui pilotait toute cette machine, Laurent Gbagbo est encore en prison. Et nous avons la majorité de nos cadres qui sont encore en exil. Les conditions de détentions à Boundiali sont les mêmes qu’on sait. A savoir, pas de communication extérieure, pas de liberté. Nous avons subi un isolement total dans notre esprit. Je pense que nous avons la vie sauve, c’est l’essentiel »
Serges Boguhé de la Rti : «Mes malheurs viennent de Jeff Aka»
«Je suis sans rancune. Je n’ai jamais volé de caméras de la Télé. Le 11 avril, c’est Jeff Aka qui m’a appelé pour me dire que Degny Maixent dit que j’ai des armes chez moi. Jeff est venu chez moi. Il a donné une valise de micros plus une caméra à ma fille pour les garder. Et c’est ce que ma fille lui a remis après. Mes malheurs viennent de Jeff Aka, mais, je lui souhaite longue vie »
Propos recueillis par Sam-Wakouboué
Le simple fait d’être privée de liberté, c’est l’enfer. La liberté n’a pas de prix. Etre déporté au nord sans parents et amis pendant quatre longs mois, c’était vraiment horrible. Et sans rancœur, la vie continue et que les nouvelles autorités acceptent qu’on construise ensemble cette nation, parce qu’il y a du bon dans chaque camp. Concernant le journal Notre voie que je dirigeais, je suis au courant des remous qui l’ont traversé. J’ai besoin de me reposer, faire un peu de ménage dans mon cerveau et je verrai après comment faire le ménage de ce côté. Je suis déjà heureuse que le journal continue de paraitre, c’est essentiel »
Dogo Raphaël : « Je ne veux plus partir en prison »
« J’étais à la prison de Boundiali. Je ne crois pas qu’une seule prison en Côte d’Ivoire, soit adaptée à accueillir les personnes handicapées. Bien moins, quand il s’agit d’une prison de l’intérieur du pays. C’était une prison où on était dans des conditions précaires. Je l’ai vécu difficilement. Pour les détails, laissez ça sur le passé, je viens de sortir, je suis content. Je suis encore en liberté provisoire, je ne veux pas dire des propos qui vont faire qu’on va me reconduire en prison. Je vous signale que je suis de la société civile »
Diabaté Bêh : «Je ne me sens pas libre sans Michel Gbagbo»
« J’ai un ami, un frère Michel Gbagbo. On a été arrêté le même jour dans des conditions inhumaines. On dormait sur le même matelas à Bouna. Et moi, on me libère et mon ami reste. La séparation a été très difficile. Je ne me sens pas libre sans Michel Gbagbo. Il est en bonne santé, mais, je trouve que ce n’est pas juste qu’il soit encore en prison. Je suis sans rancune. Pour les pompes qu’on nous a fait faire en prison, ce n’est pas important. Nous devons tourner cette page et continuer notre combat politique pour revenir au pouvoir de façon démocratique »
Kata Kéké Joseph : «L’essentiel est que nous sommes en vie»
« Notre liberté est une joie à laquelle nous avons ensemble communié. Mais, immédiatement, un second sentiment plus fort se dégage en nous. C’est celui de se souvenir que tout le monde n’est pas libre. Et surtout la locomotive qui pilotait toute cette machine, Laurent Gbagbo est encore en prison. Et nous avons la majorité de nos cadres qui sont encore en exil. Les conditions de détentions à Boundiali sont les mêmes qu’on sait. A savoir, pas de communication extérieure, pas de liberté. Nous avons subi un isolement total dans notre esprit. Je pense que nous avons la vie sauve, c’est l’essentiel »
Serges Boguhé de la Rti : «Mes malheurs viennent de Jeff Aka»
«Je suis sans rancune. Je n’ai jamais volé de caméras de la Télé. Le 11 avril, c’est Jeff Aka qui m’a appelé pour me dire que Degny Maixent dit que j’ai des armes chez moi. Jeff est venu chez moi. Il a donné une valise de micros plus une caméra à ma fille pour les garder. Et c’est ce que ma fille lui a remis après. Mes malheurs viennent de Jeff Aka, mais, je lui souhaite longue vie »
Propos recueillis par Sam-Wakouboué