Dans un communiqué de presse publié, hier mardi 15 novembre 2011, Michel Gbagbo le fils de l’ancien chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo, a, à travers ses conseils, déposé une plainte le 14 novembre 2011 à Paris, contre le premier ministre ivoirien Guillaume Soro et des chefs militaires. Dont Issiaka Ouattara dit Wattao, Cherif Ousmane et Martin Kouakou Fofié. Ci-dessous le communiqué
Paris, le 15 novembre 2011 – Monsieur Michel GBAGBO, citoyen français, a été, sous les yeux de toutes les caméras du monde entier, déshabillé, frappé à sang et humilié le 11 avril 2011 à Abidjan, puis déporté à Bouna, dans le Nord de la Côte d’Ivoire. A travers des vidéos tournées et diffusées sur Internet par ses geôliers, Monsieur Michel GBAGBO est exhibé comme un trophée de guerre. Nonobstant cet état de fait, les autorités ivoiriennes n’ont eu de cesse d’affirmer agir en toute légalité, allant même jusqu’à soutenir qu’un Décret l’assignant à résidence avait été notifié à Monsieur Michel GBAGBO. Or, la vérité est tout autre ! Un Constat d’Huissier vient en effet anéantir cette affirmation pour le moins péremptoire ! C’est ainsi qu’il apparaît qu’aucun Décret n’a fait l’objet de publication au Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire depuis le 3 mars 2011, soit antérieurement à la capture de Monsieur Michel GBAGBO, intervenue le 11 avril dernier. Etant observé que Monsieur Michel GBAGBO a toujours dénoncé le fait qu’il ne lui avait jamais été notifié un quelconque Décret l’assignant à résidence. Nous constatons, en outre, que son inculpation très tardive, sous des chefs d’accusation fallacieux et fantaisistes, n’est intervenue que plusieurs mois après son enlèvement et sa séquestration, soit après la saisine, par Maître Ciré Clédor LY, de la Cour de Justice de le Cedeao qui a demandé à l’Etat de Côte d’Ivoire de faire part officiellement de sa position, en sa qualité de défenseur. En tout état de cause, et face à l’impossibilité des autorités ivoiriennes de justifier de l’existence et de la notification du prétendu Décret, il ne fait plus aucun doute désormais que cette détention était dépourvue de base légale.
En conséquence, Monsieur Michel Gbagbo, citoyen français a, par l’intermédiaire de ses Conseils, déposé plainte le lundi 14 novembre 2011 devant les Juridictions Françaises pour enlèvement, séquestration, et traitements inhumains et dégradants, à l’encontre de :
Monsieur Guillaume Soro, Monsieur Morou Ouattara, Monsieur Hervé Pélikan Touré, Monsieur Ousmane Chérif, Monsieur Issiaka Ouattara, Monsieur Losseni Fofana, Monsieur Dramane Traoré, Monsieur Ousmane Coulibaly, Monsieur Gaoussou Koné, Monsieur Martin Kouakou Fofié,
Nous ne doutons pas un seul instant que la Justice Française accordera à cette plainte toute l’importance qu’elle mérite.
Fait à Paris, le 15 novembre 2011
Pour les Conseils de Monsieur Michel Gbagbo
Maître Habiba Touré
Paris, le 15 novembre 2011 – Monsieur Michel GBAGBO, citoyen français, a été, sous les yeux de toutes les caméras du monde entier, déshabillé, frappé à sang et humilié le 11 avril 2011 à Abidjan, puis déporté à Bouna, dans le Nord de la Côte d’Ivoire. A travers des vidéos tournées et diffusées sur Internet par ses geôliers, Monsieur Michel GBAGBO est exhibé comme un trophée de guerre. Nonobstant cet état de fait, les autorités ivoiriennes n’ont eu de cesse d’affirmer agir en toute légalité, allant même jusqu’à soutenir qu’un Décret l’assignant à résidence avait été notifié à Monsieur Michel GBAGBO. Or, la vérité est tout autre ! Un Constat d’Huissier vient en effet anéantir cette affirmation pour le moins péremptoire ! C’est ainsi qu’il apparaît qu’aucun Décret n’a fait l’objet de publication au Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire depuis le 3 mars 2011, soit antérieurement à la capture de Monsieur Michel GBAGBO, intervenue le 11 avril dernier. Etant observé que Monsieur Michel GBAGBO a toujours dénoncé le fait qu’il ne lui avait jamais été notifié un quelconque Décret l’assignant à résidence. Nous constatons, en outre, que son inculpation très tardive, sous des chefs d’accusation fallacieux et fantaisistes, n’est intervenue que plusieurs mois après son enlèvement et sa séquestration, soit après la saisine, par Maître Ciré Clédor LY, de la Cour de Justice de le Cedeao qui a demandé à l’Etat de Côte d’Ivoire de faire part officiellement de sa position, en sa qualité de défenseur. En tout état de cause, et face à l’impossibilité des autorités ivoiriennes de justifier de l’existence et de la notification du prétendu Décret, il ne fait plus aucun doute désormais que cette détention était dépourvue de base légale.
En conséquence, Monsieur Michel Gbagbo, citoyen français a, par l’intermédiaire de ses Conseils, déposé plainte le lundi 14 novembre 2011 devant les Juridictions Françaises pour enlèvement, séquestration, et traitements inhumains et dégradants, à l’encontre de :
Monsieur Guillaume Soro, Monsieur Morou Ouattara, Monsieur Hervé Pélikan Touré, Monsieur Ousmane Chérif, Monsieur Issiaka Ouattara, Monsieur Losseni Fofana, Monsieur Dramane Traoré, Monsieur Ousmane Coulibaly, Monsieur Gaoussou Koné, Monsieur Martin Kouakou Fofié,
Nous ne doutons pas un seul instant que la Justice Française accordera à cette plainte toute l’importance qu’elle mérite.
Fait à Paris, le 15 novembre 2011
Pour les Conseils de Monsieur Michel Gbagbo
Maître Habiba Touré