Il contribue au développement des pays-membres. Après la session qui s’est tenue en Côte d’Ivoire en 1983, c’est la seconde fois que le pays accueille ce concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames). Cette 15ème session se tient à Abidjan depuis le 9 novembre. Pour cette année, ce sont 118 candidats sur les 119 prévus qui sont face à leur destin. Et c’est la section des sciences économiques avec ses 41 candidats qui a ouvert les hostilités avec le jury présidé par le Pr Albert Ondo-Ossa de Libreville samedi à l’Ecole nationale de statistiques et d’économie appliquée (Ensea). Lors de la cérémonie d’ouverture, le 14 novembre à l’espace Crrae du Plateau, le ministre de l’Enseignement supérieur, Ibrahim Cissé Bacongo, par ailleurs président du Conseil des ministres du Cames, a révélé que les différentes réformes du Cames sont de nature à rehausser le niveau de l’enseignement supérieur dans les universités africaines. Il a saisi cette occasion pour remercier les enseignants qui ont assuré la tutelle et la formation des candidats qu’il a invités à la sérénité. «Le concours d’agrégation est une compétition très exigeante. Cependant, on peut en sortir vivant et même victorieux, si on s’est bien préparé et si on reste maître de soi-même », a-t-il dit aux candidats présents dans la salle.
Intervenant sur la composition des épreuves, le Pr Bertrand Mbatch, secrétaire général du Cames, a affirmé que 3 épreuves au total sont prévues par candidat. La première épreuve d’une durée d’une heure, notée sur 30, consiste en une discussion sur les travaux de chaque candidat. Elle est précédée d’une brève présentation de 15 minutes par le candidat. A la fin de cette première épreuve, le jury établit une liste des candidats sous admissibles affichée sur les lieux du concours. Toutefois, pour accéder à la deuxième et à la troisième épreuve, le candidat devra avoir une note supérieure à 8. La deuxième épreuve notée sur 20 consiste en un commentaire de texte ou de document d’une durée de 30 minutes préparé en loge pendant 8 h par le candidat. A l’issue duquel, une liste des candidats admissibles est également affichée au même endroit. L’admissibilité donne droit à l’inscription sur la liste d’aptitude aux fonctions de maître-assistant. La troisième et dernière épreuve notée sur 20 consiste en une leçon orale de 30 minutes après une préparation en loge de 8 h. Pour figurer sur la liste d’admission, le candidat doit avoir une moyenne égale ou supérieure à 12 sur 20. Contrairement aux éditions précédentes, les candidats ivoiriens des universités de Cocody et Abobo-Adjamé partent avec un avantage. Dans la mesure où la fermeture de leurs universités leur a permis d’avoir un long temps de préparation. «En plus de la préparation, il faut savoir garder son calme et son sang froid pendant les épreuves », a souligné le Pr Koffi Ahadzi-Nonou, président du comité consultatif général. Pour lui, le concours d’agrégation des sciences juridique, politique, économique et de gestion se résume en des jours d’épreuves physiques (endurance), psychologiques et intellectuelles. Cette 15ème session du Cames prend fin le 22 novembre.
Intervenant sur la composition des épreuves, le Pr Bertrand Mbatch, secrétaire général du Cames, a affirmé que 3 épreuves au total sont prévues par candidat. La première épreuve d’une durée d’une heure, notée sur 30, consiste en une discussion sur les travaux de chaque candidat. Elle est précédée d’une brève présentation de 15 minutes par le candidat. A la fin de cette première épreuve, le jury établit une liste des candidats sous admissibles affichée sur les lieux du concours. Toutefois, pour accéder à la deuxième et à la troisième épreuve, le candidat devra avoir une note supérieure à 8. La deuxième épreuve notée sur 20 consiste en un commentaire de texte ou de document d’une durée de 30 minutes préparé en loge pendant 8 h par le candidat. A l’issue duquel, une liste des candidats admissibles est également affichée au même endroit. L’admissibilité donne droit à l’inscription sur la liste d’aptitude aux fonctions de maître-assistant. La troisième et dernière épreuve notée sur 20 consiste en une leçon orale de 30 minutes après une préparation en loge de 8 h. Pour figurer sur la liste d’admission, le candidat doit avoir une moyenne égale ou supérieure à 12 sur 20. Contrairement aux éditions précédentes, les candidats ivoiriens des universités de Cocody et Abobo-Adjamé partent avec un avantage. Dans la mesure où la fermeture de leurs universités leur a permis d’avoir un long temps de préparation. «En plus de la préparation, il faut savoir garder son calme et son sang froid pendant les épreuves », a souligné le Pr Koffi Ahadzi-Nonou, président du comité consultatif général. Pour lui, le concours d’agrégation des sciences juridique, politique, économique et de gestion se résume en des jours d’épreuves physiques (endurance), psychologiques et intellectuelles. Cette 15ème session du Cames prend fin le 22 novembre.